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De plus en plus d’études éthologiques indiquent que les hommes ont beaucoup à apprendre des animaux. Lors des conférences qui ont eu lieu ce weekend dans le cadre de l’"Université d’été de l’Animal 2016", de nombreux spécialistes se sont penchés sur les liens qui existent entre humains et animaux, ainsi que sur ceux qui restent à découvrir.
Partant du constat que l'homme s'est autoproclamé supérieur à l'animal, Gilles Bœuf, ancien président du Muséum d’Histoire naturelle et conseiller Biodiversité de Ségolène Royal, a très justement rappelé les responsabilités qu'un tel statut impliquait vis-à-vis de la biodiversité et du règne animal.
Mais l’homme est-il, comme il le pense, plus intelligent que les autres animaux? Lors de son intervention, Pascal Picq, paléoanthropologue et maître de conférences au Collège de France, a démontré que notre vision des animaux dépendait de croyances ancestrales et de diktats intellectuels erronés. Il a aussi abordé le sujet des découvertes éthologiques concernant l’intelligence animale, en relation avec l'émergence des robots dans notre vie quotidienne.
Norin Chai, vétérinaire en chef et directeur adjoint de la Ménagerie du Jardin des Plantes, a également questionné la notion d’intelligence en développant sa théorie d’une différence de degrés d’intelligence entre l’homme et l’animal, plutôt que d’une différence d’intelligences entre eux.
Dans le prolongement de cette réflexion, Frédérique Pichard, de l’institut Dony pour un dialogue avec les dauphins, et Pierre Lavagne de Castellan, bio-acousticien marin et fondateur du Shelltone Whale Project, se sont quant à eux penchés sur les tenants et les aboutissants de la communication inter-espèces.
Face aux conséquences du changement climatique et de la sixième extinction de masse de la biodiversité, l'intervention de Tarik Chekchak, directeur Sciences & Environnement de l'équipe Cousteau, s'est concentrée sur les solutions qui s’offraient à l’humanité. Il s'est ainsi interrogé sur la nécessité de mettre en place une nouvelle forme de société, basée sur l’évidente interdépendance entre les humains et les autres espèces.
Claudine André, fondatrice du refuge Lola ya bonobo, a quant à elle appelé sans détours à la solidarité entre les espèces, qu'elle considère être l'unique solution pour faire face à la gravité de la situation actuelle. Elle a argué que seul le fait d’œuvrer à une compréhension et à une communication mutuelles pourrait nous permettre de collaborer et de sauver la planète qui nous abrite.
La confirmation de la présence d'Aymeric Caron, journaliste et auteur du livre intitulé "Antispéciste" s'est fait attendre jusqu'au dernier moment, pour finalement ne pas arriver. Peut-être cette absence est-elle due au fait que l'événement se soit déroulé dans un château situé au milieu d’un zoo, lieu de détention des animaux que refusent de cautionner les antispécistes.
Ces deux jours de réflexion ont été suivis en direct par l'équipe de la radio Néoplanète. Les interviews et tables rondes sont disponibles sur le site de Neoplanete sous forme de podcasts radio, d'articles, de photos et de vidéos.
Partant du constat que l'homme s'est autoproclamé supérieur à l'animal, Gilles Bœuf, ancien président du Muséum d’Histoire naturelle et conseiller Biodiversité de Ségolène Royal, a très justement rappelé les responsabilités qu'un tel statut impliquait vis-à-vis de la biodiversité et du règne animal.
Mais l’homme est-il, comme il le pense, plus intelligent que les autres animaux? Lors de son intervention, Pascal Picq, paléoanthropologue et maître de conférences au Collège de France, a démontré que notre vision des animaux dépendait de croyances ancestrales et de diktats intellectuels erronés. Il a aussi abordé le sujet des découvertes éthologiques concernant l’intelligence animale, en relation avec l'émergence des robots dans notre vie quotidienne.
Norin Chai, vétérinaire en chef et directeur adjoint de la Ménagerie du Jardin des Plantes, a également questionné la notion d’intelligence en développant sa théorie d’une différence de degrés d’intelligence entre l’homme et l’animal, plutôt que d’une différence d’intelligences entre eux.
Dans le prolongement de cette réflexion, Frédérique Pichard, de l’institut Dony pour un dialogue avec les dauphins, et Pierre Lavagne de Castellan, bio-acousticien marin et fondateur du Shelltone Whale Project, se sont quant à eux penchés sur les tenants et les aboutissants de la communication inter-espèces.
Face aux conséquences du changement climatique et de la sixième extinction de masse de la biodiversité, l'intervention de Tarik Chekchak, directeur Sciences & Environnement de l'équipe Cousteau, s'est concentrée sur les solutions qui s’offraient à l’humanité. Il s'est ainsi interrogé sur la nécessité de mettre en place une nouvelle forme de société, basée sur l’évidente interdépendance entre les humains et les autres espèces.
Claudine André, fondatrice du refuge Lola ya bonobo, a quant à elle appelé sans détours à la solidarité entre les espèces, qu'elle considère être l'unique solution pour faire face à la gravité de la situation actuelle. Elle a argué que seul le fait d’œuvrer à une compréhension et à une communication mutuelles pourrait nous permettre de collaborer et de sauver la planète qui nous abrite.
La confirmation de la présence d'Aymeric Caron, journaliste et auteur du livre intitulé "Antispéciste" s'est fait attendre jusqu'au dernier moment, pour finalement ne pas arriver. Peut-être cette absence est-elle due au fait que l'événement se soit déroulé dans un château situé au milieu d’un zoo, lieu de détention des animaux que refusent de cautionner les antispécistes.
Ces deux jours de réflexion ont été suivis en direct par l'équipe de la radio Néoplanète. Les interviews et tables rondes sont disponibles sur le site de Neoplanete sous forme de podcasts radio, d'articles, de photos et de vidéos.