Matériel à énergie solaire remis au village de Donvagne par Schneider Electric. Photo (c) Laurence Marianne-Melgard
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Les "solar mamas" sont des femmes entrepreneurs en milieu rural, formées au métier de technicienne solaire en Inde par l'ONG Barefoot collège. Le 11 mars 2018, lors de la tenue du premier sommet de l'Alliance solaire internationale à New Delhi, l'une d'entre elle a interpellé le président de la République française, Emmanuel Macron en lui demandant de soutenir des initiatives d'entrepreneuriat féminin pour favoriser l'accès à l'électricité dans son village en Côte d'Ivoire. Huit mois plus tard, un modèle d'accès à une électricité propre et un programme de formation au développement d’activités de transformation agricole étaient nés. Car Donvagne, dont les 6.000 habitants disposaient il y a peu, d'une seule heure d'électricité par jour, dépend fortement des produits de la terre, en particulier l'anacarde, l'igname, le maïs, le manioc et la banane plantain.
Pour répondre à cette situation, le village est désormais doté d'un ensemble de petit matériel répondant à des normes environnementales tout en fournissant une offre électrique efficiente. Et c'est bien là tout l'intérêt du projet des "solar mamas" qui entrent, sans même l'avoir calculé, dans le modèle économique et écologique que le monde devrait atteindre. Même si la problématique de la gestion de l'énergie n'est plus nouvelle, il s'avère complexe d'opérer la transition énergétique escomptée par la plupart des pays, tant le parcours est semé d'embuches (problématique du transport de l’énergie et du réseau).
Il est alors paradoxal de constater que le village de Donvagne n'ayant jamais connu ces "facilités", accède aujourd'hui de façon directe à ce modèle. Conscients de cette opportunité pour les zones rurales africaines, les partenaires du projet (Agence française de développement, Schneider Electric via la Fondation de France et l'Institut européen de coopération et de développement) sont à pied d'œuvre pour modéliser "l’effet Donvagne". Ils ont signé un mémorandum d'entente le 29 novembre 2018 destiné à la réalisation d'un projet de plus grande envergure en Côte d'Ivoire. Leur ambition s'étend bien au-delà des terres africaines, comme l'a rappelé Gilles Vermot Desroches, directeur du développement durable de Schneider Electric: "C'est l'ambition de notre programme d'accès à l'énergie avant 2025 (…) et (nous prévoyons) l'installation de plus de 1.000 mini-grids en Asie et Afrique dans ces prochains mois".
Voici donc un atout supplémentaire pour le continent. A l'instar de la transition numérique fulgurante qu'il a connu en passant - précisément "sans transition" - au téléphone mobile (faute de pouvoir installer un réseau), l’Afrique pourrait compter parmi ses zones rurales, des territoires modèles de la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour répondre à cette situation, le village est désormais doté d'un ensemble de petit matériel répondant à des normes environnementales tout en fournissant une offre électrique efficiente. Et c'est bien là tout l'intérêt du projet des "solar mamas" qui entrent, sans même l'avoir calculé, dans le modèle économique et écologique que le monde devrait atteindre. Même si la problématique de la gestion de l'énergie n'est plus nouvelle, il s'avère complexe d'opérer la transition énergétique escomptée par la plupart des pays, tant le parcours est semé d'embuches (problématique du transport de l’énergie et du réseau).
Il est alors paradoxal de constater que le village de Donvagne n'ayant jamais connu ces "facilités", accède aujourd'hui de façon directe à ce modèle. Conscients de cette opportunité pour les zones rurales africaines, les partenaires du projet (Agence française de développement, Schneider Electric via la Fondation de France et l'Institut européen de coopération et de développement) sont à pied d'œuvre pour modéliser "l’effet Donvagne". Ils ont signé un mémorandum d'entente le 29 novembre 2018 destiné à la réalisation d'un projet de plus grande envergure en Côte d'Ivoire. Leur ambition s'étend bien au-delà des terres africaines, comme l'a rappelé Gilles Vermot Desroches, directeur du développement durable de Schneider Electric: "C'est l'ambition de notre programme d'accès à l'énergie avant 2025 (…) et (nous prévoyons) l'installation de plus de 1.000 mini-grids en Asie et Afrique dans ces prochains mois".
Voici donc un atout supplémentaire pour le continent. A l'instar de la transition numérique fulgurante qu'il a connu en passant - précisément "sans transition" - au téléphone mobile (faute de pouvoir installer un réseau), l’Afrique pourrait compter parmi ses zones rurales, des territoires modèles de la lutte contre le réchauffement climatique.