Le début d'une nouvelle carrière
Samuel Fernandez.mp3 (684.73 Ko)
Avec l’obtention de plusieurs prix en piano et musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Lyon, Samuel continue son parcours: il se met à la direction d’orchestre. Il passera son diplôme d’études musicales de direction en février 2016, mais il a déjà pu diriger un premier ensemble orchestral il y a quelques jours.
"Quand j’étais petit je faisais un peu le guignol, à faire le chef d’orchestre" se souvient-il. Le déclic s’est vraiment fait quand le musicien a pris une année sabbatique aux Pays de Galles. "Je me suis retrouvé à diriger un orchestre d’amateurs. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que ça ne se faisait pas comme ça. J’ai vu mes qualités mais aussi mes limites." Rentré en France, il décide de prendre des cours de direction avec Philippe Cambreling. Cette année, ce projet se concrétise.
C’est une activité aussi nouvelle qu’enrichissante pour Samuel. "Le fait que je sois pianiste m’aide pour la direction. Quand je répète, je me sers de mon piano comme outil. Ça me permet aussi de développer mon oreille. Même si j’entendais bien avant, je distingue mieux chaque instrument. Ça accroît mon imaginaire."
Il reconnait que c’est un grand écart. "Jusqu’à maintenant je faisais tout au piano. A la direction, je ne joue plus et j’ai tout un ensemble devant moi."
"Quand j’étais petit je faisais un peu le guignol, à faire le chef d’orchestre" se souvient-il. Le déclic s’est vraiment fait quand le musicien a pris une année sabbatique aux Pays de Galles. "Je me suis retrouvé à diriger un orchestre d’amateurs. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que ça ne se faisait pas comme ça. J’ai vu mes qualités mais aussi mes limites." Rentré en France, il décide de prendre des cours de direction avec Philippe Cambreling. Cette année, ce projet se concrétise.
C’est une activité aussi nouvelle qu’enrichissante pour Samuel. "Le fait que je sois pianiste m’aide pour la direction. Quand je répète, je me sers de mon piano comme outil. Ça me permet aussi de développer mon oreille. Même si j’entendais bien avant, je distingue mieux chaque instrument. Ça accroît mon imaginaire."
Il reconnait que c’est un grand écart. "Jusqu’à maintenant je faisais tout au piano. A la direction, je ne joue plus et j’ai tout un ensemble devant moi."
Un pianiste-concertiste
Au piano, Samuel Fernandez et Rémi Geoffroy. Didier Patel explique l’œuvre. Photo (c) M. Marchand-Moury
Déjà professeur en conservatoire de musique, il se produit régulièrement sur scène. Samuel a créé un spectacle original intitulé "Goldberg or not Goldberg?" avec le pianiste de jazz Mario Stantchev. Mais ce qui marque le plus son activité de concertiste, ce sont les concerts-conférences. "A l’époque je devais me roder un programme musical. Je suis parti sur des œuvres du programme de Didier Patel, un collègue, en histoire de l’art. Je lui ai demandé s’il pouvait faire une petite introduction avant les morceaux" explique Samuel Fernandez. C’est ainsi que le duo s’est formé. Une recette gagnante puisque ça fait plus de dix ans qu’ils font des représentations.
Allymes en musiques: un festival créé par Samuel Fernandez
Samuel est un habitué des nouvelles expériences: il y a quatre ans il a eu l’idée de créer un festival dans le lieu historique du Château des Allymes à Ambérieu-en-Bugey. Le concept: mélanger des genres musicaux, des professionnels et des amateurs, et faire vivre le tissu local.
En juin 2016 aura lieu la quatrième édition. Cliquez ici pour consulter la programmation
En juin 2016 aura lieu la quatrième édition. Cliquez ici pour consulter la programmation