Ce brûlage dirigé, expérimental, a pour objectif de rajeunir la lande et de temporiser un problème sanitaire lié à la présence de tiques, vecteurs de maladies. Parmi lesquelles la piroplasmose, maladie parasitaire, potentiellement mortelle pour les troupeaux.
Cette action, qui s'inscrit dans le cadre du programme Natura 2000, rappellera peut-être à certains les anciennes pratiques d’écobuage, souvent mal maîtrisées et aujourd'hui interdites. Mais la comparaison s'arrête là.
Philippe Quéré, Animateur Natura 2000, assure "qu'entre ces deux pratiques, il y a un monde".
L'opération a nécessité plus d’un an de préparation. L'animateur s'est rendu avec une délégation locale dans la Manche afin de se former à une ["technique qui permet d'empêcher le feu de prendre trop de vigueur".]i
Cette action, qui s'inscrit dans le cadre du programme Natura 2000, rappellera peut-être à certains les anciennes pratiques d’écobuage, souvent mal maîtrisées et aujourd'hui interdites. Mais la comparaison s'arrête là.
Philippe Quéré, Animateur Natura 2000, assure "qu'entre ces deux pratiques, il y a un monde".
L'opération a nécessité plus d’un an de préparation. L'animateur s'est rendu avec une délégation locale dans la Manche afin de se former à une ["technique qui permet d'empêcher le feu de prendre trop de vigueur".]i
Landes2.mp3 (1.57 Mo)
Une opération sécurisée
Dans des conditions de mise en œuvre très précises associant feu, contre feu et pare-feu, cette technique de brûlage permet de gérer les milieux naturels avec un bon niveau de sécurité, en circonscrivant l'espace à brûler.
Enfin, une pratique hivernale sécurise l’intervention, en empêchant le feu de pénétrer le sol alors gorgé d’eau, et en évitant de porter atteinte aux oiseaux nicheurs, nombreux sur le site.
"Un important travail, mené en étroite collaboration avec les services de l’État et le service départemental d’incendie et de secours, a permis de cadrer tous les aspects de ce dossier".
Ce n’est qu’après une préparation minutieuse du terrain, comme des volets techniques et environnementaux que l’autorisation a été délivrée par la préfecture.
"Nous espérons trouver le bon créneau météo d'ici fin mars, sinon nous devrons reporter l'opération à l'automne ou l'hiver prochain".
Trois hectares de landes seront ainsi mis à feu, mobilisant de 12 à 15 personnes. Après l'opération, dès le mois d’avril, la lande reverdira et entamera sa régénération.
Enfin, une pratique hivernale sécurise l’intervention, en empêchant le feu de pénétrer le sol alors gorgé d’eau, et en évitant de porter atteinte aux oiseaux nicheurs, nombreux sur le site.
"Un important travail, mené en étroite collaboration avec les services de l’État et le service départemental d’incendie et de secours, a permis de cadrer tous les aspects de ce dossier".
Ce n’est qu’après une préparation minutieuse du terrain, comme des volets techniques et environnementaux que l’autorisation a été délivrée par la préfecture.
"Nous espérons trouver le bon créneau météo d'ici fin mars, sinon nous devrons reporter l'opération à l'automne ou l'hiver prochain".
Trois hectares de landes seront ainsi mis à feu, mobilisant de 12 à 15 personnes. Après l'opération, dès le mois d’avril, la lande reverdira et entamera sa régénération.