Prenons garde au nucléaire
Illustration proposée par l'auteur du texte
Un accident grave :
1 mort et 4 blessés, à Codolet, dans le Gard.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a précisé que l'explosion s'était produite dans la matinée dans un four servant à fondre des déchets radioactifs métalliques de faible et très faible activité situé dans la commune de Codolet.
"Le bâtiment concerné n'a pas été endommagé", dit l'ASN dans un communiqué. "Les blessés ne sont pas contaminés et les mesures réalisées à l'extérieur du bâtiment par l'exploitant et les services publics de pompiers spécialisés n'ont révélé aucune contamination."
Six mois après la catastrophe de Fukushima (au Japon-NDLR), cet accident remet sur le devant de la scène le risque inacceptable que constitue le nucléaire pour la vie humaine.
Le site :
Le site nucléaire de Marcoule s'étend sur les communes de Chusclan et Codolet, proches de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard. Ce site industriel, situé en bordure du Rhône entre Montélimar (65 km en amont) et Avignon (30 km en aval), est localisé en pleine région Côtes-du-Rhône, zone touristique, agricole et viticole.
"Plus de transparence". Après l'explosion survenue lundi sur le site nucléaire de Marcoule, associations et responsables politiques exigent des autorités la plus grande transparence sur l'accident et ses conséquences. Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, a ainsi affirmé que cet accident "posait le problème absolu de la transparence et du contrôle". "Partout où il y a des matières nucléaires, il devrait y avoir contrôle, il devrait y avoir transparence", a-t-elle ajouté.
Hasard du calendrier : la candidate se trouvait justement lundi à Clermont-Ferrand pour une visite sur le thème de la politique énergétique. A cette occasion, elle a appelé, avant l'explosion, à "préparer la France à sortir du nucléaire".
La secrétaire nationale E.E.L.V Cécile Duflot a de son côté aussitôt appelé à une "information transparente et en temps réel" sur l'explosion. La candidate E.E.L.V à l'élection présidentielle Eva Joly a de son côté demandé au gouvernement de faire "toute la transparence en temps réel sur les conditions de cet accident et sur les risques encourus par les travailleurs du site et la population locale".
Informer en temps réel
Même son de cloche du côté de Greenpeace, qui réclame une "transparence totale et immédiate". "Il est indispensable que les populations locales soient informées en temps réel sur la situation et les éventuels rejets radioactifs".
Et l'organisation écologiste de rappeler que le site de Marcoule "n'est pris en compte ni dans l'audit des installations nucléaires françaises demandé par le gouvernement, ni dans les dernières inspections faites par l'Autorité de sûreté nucléaire".
Créé en 1956, ce site est "âgé" et pourtant, il n’est pas prévu de le restructurer !
En sortir de cette "troubleuse" énergie.
Plusieurs études démontrent qu’il est possible de sortir du nucléaire, en France, en Europe et au niveau mondial. Elles présentent des scénarios détaillés, qui reposent sur des solutions et des technologies disponibles.
-les économies d’énergie.
-développer les équipements moins énergivores.
-énergies renouvelables ; éolienne, solaire, bois, hydraulique, biomasse.
Cela améliorera aussi nos climats (les effets de gaz de serre).
1 mort et 4 blessés, à Codolet, dans le Gard.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a précisé que l'explosion s'était produite dans la matinée dans un four servant à fondre des déchets radioactifs métalliques de faible et très faible activité situé dans la commune de Codolet.
"Le bâtiment concerné n'a pas été endommagé", dit l'ASN dans un communiqué. "Les blessés ne sont pas contaminés et les mesures réalisées à l'extérieur du bâtiment par l'exploitant et les services publics de pompiers spécialisés n'ont révélé aucune contamination."
Six mois après la catastrophe de Fukushima (au Japon-NDLR), cet accident remet sur le devant de la scène le risque inacceptable que constitue le nucléaire pour la vie humaine.
Le site :
Le site nucléaire de Marcoule s'étend sur les communes de Chusclan et Codolet, proches de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard. Ce site industriel, situé en bordure du Rhône entre Montélimar (65 km en amont) et Avignon (30 km en aval), est localisé en pleine région Côtes-du-Rhône, zone touristique, agricole et viticole.
"Plus de transparence". Après l'explosion survenue lundi sur le site nucléaire de Marcoule, associations et responsables politiques exigent des autorités la plus grande transparence sur l'accident et ses conséquences. Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, a ainsi affirmé que cet accident "posait le problème absolu de la transparence et du contrôle". "Partout où il y a des matières nucléaires, il devrait y avoir contrôle, il devrait y avoir transparence", a-t-elle ajouté.
Hasard du calendrier : la candidate se trouvait justement lundi à Clermont-Ferrand pour une visite sur le thème de la politique énergétique. A cette occasion, elle a appelé, avant l'explosion, à "préparer la France à sortir du nucléaire".
La secrétaire nationale E.E.L.V Cécile Duflot a de son côté aussitôt appelé à une "information transparente et en temps réel" sur l'explosion. La candidate E.E.L.V à l'élection présidentielle Eva Joly a de son côté demandé au gouvernement de faire "toute la transparence en temps réel sur les conditions de cet accident et sur les risques encourus par les travailleurs du site et la population locale".
Informer en temps réel
Même son de cloche du côté de Greenpeace, qui réclame une "transparence totale et immédiate". "Il est indispensable que les populations locales soient informées en temps réel sur la situation et les éventuels rejets radioactifs".
Et l'organisation écologiste de rappeler que le site de Marcoule "n'est pris en compte ni dans l'audit des installations nucléaires françaises demandé par le gouvernement, ni dans les dernières inspections faites par l'Autorité de sûreté nucléaire".
Créé en 1956, ce site est "âgé" et pourtant, il n’est pas prévu de le restructurer !
En sortir de cette "troubleuse" énergie.
Plusieurs études démontrent qu’il est possible de sortir du nucléaire, en France, en Europe et au niveau mondial. Elles présentent des scénarios détaillés, qui reposent sur des solutions et des technologies disponibles.
-les économies d’énergie.
-développer les équipements moins énergivores.
-énergies renouvelables ; éolienne, solaire, bois, hydraulique, biomasse.
Cela améliorera aussi nos climats (les effets de gaz de serre).