Un incroyable écosystème
"Par temps calme, au descendant,la rivière glisse comme une coulée de bronze clair {...}.Mais tout à coup le courant s'inquiète, la coulée hésite, ralentit et s'arrête dans sa course. C'est la "renverse", c'est le flot qui s'annonce. Là-bas, très loin, ces bouées inclinées par le jusant viennent de se redresser". (Le fleuve impassible, Pierre Siré/© E.V.
Des réserves ornithologiques à gogo ! Du fait de sa surface et de la diversité de ses paysages, l'estuaire et ses environs offrent aux amateurs de nature et d'animaux une succession de réserves naturelles aménagées pour le grand public. Balisées, bien documentées et dotées d'abris en bois dissimulant le spectateur aux yeux des oiseaux, elles méritent d'y passer une demi-journée à plusieurs jours pour les plus passionnés ; en particulier, hors saison. Toutes intègrent une pratique de l'éco-pâturage qui n'enlève rien au charme de cet écosystème semi-aquatique. Elles proposent des jumelles en location pour quelques euros, et documentent avec précision les espèces présentes.
- La réserve du Teich
- Terres d'Oiseaux
- La route de la Corniche Fleurie
Les cormorans sont des oiseaux de mer de la famille des phalacrocoracidae qui comptent 3 genres et 36 espèces. / © E.V.
Les carrelets et les guinguettes
Ces petites maisons de pêcheur, que l'on dirait sur pilotis, ne peuvent laisser personne indifférent. Il est possible d'en privatiser un pour s'initier à la pêche au carrelet, ou encore y dormir.
Un article de Sud Ouest détaille ainsi leur origine : "Les cabanes de pêche sur pilotis, typiques du littoral charentais, doivent leur nom au grand filet de pêche « carrelet », descendu et remonté de la mer par un système de treuil qui lève le filet horizontalement à l’aide d’une poulie. Si l’on en trouve les premiers descriptifs en 1760 dans le « Traité général de pêche » de Duhamel Du Monceau, inspecteur de la marine, il faudra attendre le début du XXe siècle pour voir apparaître les carrelets, montés sur une plate-forme reliée à la terre par une passerelle, comme nous les connaissons aujourd’hui. Après une première phase de développement après 1936, avec la mise en place des congés payés, on constatera une stagnation pendant la Seconde Guerre mondiale puis un développement important des années 1950 à nos jours."
Enfin, de nombreuses guinguettes invitent à se régaler de poissons et de fruits de mer frais, au bord de l'eau, en humant l'air de l'estuaire. Ce pourra-t-être en terrasse d'un chalet comme à La Maréchale, ou encore au Canoë, face au port de Goulée. Blaye et Bourg constituent deux bonnes raisons de sillonner la rive droite de l'estuaire, parfois délaissée. Ces deux villes portuaires sont en effet un moteur économique notable pour la région principalement grâce au commerce viticole. Si les pieds de vigne peuvent paraître similaires, la Gironde cache en réalité une belle diversité de paysages (plateaux verdoyants, coteau calcaire, marais) et de vins !
Un article de Sud Ouest détaille ainsi leur origine : "Les cabanes de pêche sur pilotis, typiques du littoral charentais, doivent leur nom au grand filet de pêche « carrelet », descendu et remonté de la mer par un système de treuil qui lève le filet horizontalement à l’aide d’une poulie. Si l’on en trouve les premiers descriptifs en 1760 dans le « Traité général de pêche » de Duhamel Du Monceau, inspecteur de la marine, il faudra attendre le début du XXe siècle pour voir apparaître les carrelets, montés sur une plate-forme reliée à la terre par une passerelle, comme nous les connaissons aujourd’hui. Après une première phase de développement après 1936, avec la mise en place des congés payés, on constatera une stagnation pendant la Seconde Guerre mondiale puis un développement important des années 1950 à nos jours."
Enfin, de nombreuses guinguettes invitent à se régaler de poissons et de fruits de mer frais, au bord de l'eau, en humant l'air de l'estuaire. Ce pourra-t-être en terrasse d'un chalet comme à La Maréchale, ou encore au Canoë, face au port de Goulée. Blaye et Bourg constituent deux bonnes raisons de sillonner la rive droite de l'estuaire, parfois délaissée. Ces deux villes portuaires sont en effet un moteur économique notable pour la région principalement grâce au commerce viticole. Si les pieds de vigne peuvent paraître similaires, la Gironde cache en réalité une belle diversité de paysages (plateaux verdoyants, coteau calcaire, marais) et de vins !
Revoir l'estuaire de la Gironde.m4a (520.25 Ko)