En France, l’intérêt pour cette technologie est grandissant. Déjà, en septembre dernier, Valérie Pécresse, Présidente de la région Ile-de-France et d'Ile-de-France Mobilités (ex STIF), inaugurait les deux premiers bus à hydrogène mis en exploitation en France. Ces véhicules circulent sur la ligne Versailles Changier-Jouy-en-Josas (Yvelines), d’une distance de 12,5 kilomètres.
La ville de Pau s’apprête elle aussi à franchir le pas puisque le syndicat mixte de transport public Pau Béarn Pyrénées Mobilités va bientôt débuter l’exploitation de 8 bus à hydrogène. Ces véhicules circuleront exclusivement dans l'agglomération paloise.
L'hydrogène : principe et fonctionnement
Ce matin, @vpecresse et @FdeMazieres inaugurent aux côtés de @airliquidegroup et @Actu_Savac les premiers bus à hydrogène deployés en @iledefrance qui circuleront quotidiennement avec des passagers entre Versailles et Jouy-en-Josas (Yvelines). #bus2025 #transportsIDF pic.twitter.com/GmCmOaTcw3
— IDF Mobilités (@IDFmobilites) 12 septembre 2019
Le process s’articule de la manière suivante. Dans un premier temps, on utilisera de l’électricité verte, provenant par exemple d’éoliennes ou de panneaux solaires. L’électrolyse, c’est-à-dire le processus d’échange au cours duquel une énergie électrique sera transformée en énergie chimique, viendra produire l’hydrogène qui sera ensuite stockée. Vient ensuite la phase d’alimentation. L’énergie est générée par les piles à combustible.
Un bus, comme ceux qu’utilisent le SMTAG, dispose de quatre réservoirs d’hydrogène, soit 32 kg d’hydrogène à 350 bars, et une pile à combustible de 30 Kw. L’autonomie est de 300 kilomètres. L’autre point positif vient des stations permettant de produire l’hydrogène nécessaire à l’alimentation des bus. Le rejet annuel d’une station comme celle située à Houdain (Pas-de-Calais) est de l’ordre de 374 tonnes… d’oxygène. Soit l’équivalent du rejet en oxygène de 56 hectares de forêt.
