Au cours d’une conférence qui a eu lieu au Siège de l’ONU à New York le 14 janvier 2010, la Présidente de Ceres et Directrice du Réseau des investisseurs sur les risques climatiques a affirmé que "les investisseurs ont un rôle énorme à jouer pour assurer la réduction des émissions de gaz carbonique".
Mindy Lubber a rappelé que "85% des 10 000 milliards de dollars nécessaires à la création d’une économie à faible émission de carbone viendront du secteur privé". Ce secteur, a-t-elle plaidé, a impérativement besoin de l’appui des gouvernements pour accomplir sa tâche.
Directeur des investissements du Fonds de pension danois (ATP), Bjarne Graven Larsen, a averti que les investisseurs placeront leur argent dans les pays qui ont des plans d’action énergétiques ambitieux, tels l’Inde, le Brésil ou encore la Chine. "C’est là que nous placerons notre argent, pas aux États-Unis", a-t-il dit.
Les mesures que réclament ces investisseurs sont résumées dans la «Déclaration sur la mobilisation des investissements dans une économie à faible émission de carbone», texte qui appelle les gouvernements nationaux à établir des objectifs en matière de réduction de gaz à effet de serre à court et à long termes et à appliquer des mesures sur la fixation du prix du carbone.
"L’évolution vers une économie verte est irréversible et aucun secteur ne sera épargné", a averti Kevin Parker, Directeur mondial de Deutsche Asset Management. Il a relevé que plus de 300 mesures législatives ont déjà été adoptées dans le monde pour atténuer les effets des changements climatiques et créer une économie à faible émission de carbone.
Anne Stausboll, Administratrice du Système de retraite des employés du secteur public de la Californie (CalPERS), a prévenu que "si aucune mesure politique n’est prise pour créer un environnement stable, les opportunités d’investissements seront d’autant plus limitées".
Rob McCord, Trésorier de l’État de Pennsylvanie, a mis l’accent sur l’importance qu’il y a à créer rapidement des emplois dans le secteur vert, relevant que les États-Unis étaient déjà en train de perdre la bataille, notamment par rapport à l’Allemagne. "Il est temps de dépasser notre obsession de Copenhague et de réfléchir à ce que nous pouvons faire", a-t-il suggéré.
"Chaque année écoulée multiplie le coût de la transition vers une économie à faible émission de carbone", a renchéri le Directeur des investissements du Fonds de pension danois. "Nous avons besoin d’actions, pas de bonnes paroles".
Le Trésorier de l’État de Pennsylvanie a estimé que vu le manque d’adaptabilité, les compagnies électriques et énergétiques, réticentes à l’imposition de limites sur les émissions de gaz carbonique, "rendaient de plus en plus risqués les investissements dans ce secteur."
"Des limites finiront par être imposées aux États-Unis", a commenté la Présidente de Ceres. "Les ignorer provoquerait un risque réglementaire aux proportions encore inconnues", a-t-elle mis en garde.
Mindy Lubber a rappelé que "85% des 10 000 milliards de dollars nécessaires à la création d’une économie à faible émission de carbone viendront du secteur privé". Ce secteur, a-t-elle plaidé, a impérativement besoin de l’appui des gouvernements pour accomplir sa tâche.
Directeur des investissements du Fonds de pension danois (ATP), Bjarne Graven Larsen, a averti que les investisseurs placeront leur argent dans les pays qui ont des plans d’action énergétiques ambitieux, tels l’Inde, le Brésil ou encore la Chine. "C’est là que nous placerons notre argent, pas aux États-Unis", a-t-il dit.
Les mesures que réclament ces investisseurs sont résumées dans la «Déclaration sur la mobilisation des investissements dans une économie à faible émission de carbone», texte qui appelle les gouvernements nationaux à établir des objectifs en matière de réduction de gaz à effet de serre à court et à long termes et à appliquer des mesures sur la fixation du prix du carbone.
"L’évolution vers une économie verte est irréversible et aucun secteur ne sera épargné", a averti Kevin Parker, Directeur mondial de Deutsche Asset Management. Il a relevé que plus de 300 mesures législatives ont déjà été adoptées dans le monde pour atténuer les effets des changements climatiques et créer une économie à faible émission de carbone.
Anne Stausboll, Administratrice du Système de retraite des employés du secteur public de la Californie (CalPERS), a prévenu que "si aucune mesure politique n’est prise pour créer un environnement stable, les opportunités d’investissements seront d’autant plus limitées".
Rob McCord, Trésorier de l’État de Pennsylvanie, a mis l’accent sur l’importance qu’il y a à créer rapidement des emplois dans le secteur vert, relevant que les États-Unis étaient déjà en train de perdre la bataille, notamment par rapport à l’Allemagne. "Il est temps de dépasser notre obsession de Copenhague et de réfléchir à ce que nous pouvons faire", a-t-il suggéré.
"Chaque année écoulée multiplie le coût de la transition vers une économie à faible émission de carbone", a renchéri le Directeur des investissements du Fonds de pension danois. "Nous avons besoin d’actions, pas de bonnes paroles".
Le Trésorier de l’État de Pennsylvanie a estimé que vu le manque d’adaptabilité, les compagnies électriques et énergétiques, réticentes à l’imposition de limites sur les émissions de gaz carbonique, "rendaient de plus en plus risqués les investissements dans ce secteur."
"Des limites finiront par être imposées aux États-Unis", a commenté la Présidente de Ceres. "Les ignorer provoquerait un risque réglementaire aux proportions encore inconnues", a-t-elle mis en garde.