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Il s’agit d’un nouveau ksar réalisé à Beni-Isguen, dans la ville de Ghardaïa à 600 km au sud d’Alger où vit une population dans des conditions particulières, d’une part à cause d’un climat désertique et de l’autre, elle a constitué un refuge pour un groupe minoritaire: les Mozabites, des Berbères Zénètes. La vallée du M’Zab représente un patrimoine universel, classé par l’UNESCO (1982), grâce à son urbanisme ksourien. Elle est connue également par la cohésion de ses habitants. Un esprit communautaire qui a joué un rôle important dans la survie du groupe et l’édification de ses cités mais aussi dans la création des nouveaux ksour.
L'expérience du ksar Tafilelt est devenue un modèle, voire une référence en matière des pratiques et des valeurs de cohésion et entraide sociales. C’est une ville qui s’inscrit dans une optique sociale, économique, écologique et patrimoniale. Des maisons qui ont vu le jour grâce à un dispositif d’autofinancement. Tout a commencé lorsqu’un homme a cru en son rêve. Le rêve d’offrir enfin une alternative à la crise du logement qui frappe durement toute la vallée du M’zab.
Le docteur Ahmed Nouh, président de la Fondation Amidoul, initiatrice du projet du ksar Tafilelt a déclaré à l’APS que: "Cette consécration a été obtenue suite à la première édition du concours Green City Solutions Awards, organisée par le réseau construction 21 qui milite pour la promotion des constructions et des quartiers innovants et durables, à l’occasion de la 22e session de la Conférence des Parties (COP 22) de Marrakech". Et d’ajouter: "Le ksar de Tafilelt a également été classé deuxième pour le Grand prix de la cité durable exemplaire par un jury thématique international qui l’a considéré comme un exemple à suivre et à répliquer en Algérie" a indiqué Dr Nouh.
Dans ce sillage, Amara Moussa, ingénieur et membre de la fondation "Amidoul", a souligné que "le nouveau ksar obéit aux exigences du développement durable et constitue un bel exemple de construction bioclimatique, assimilant architecture pédagogique et principes écologiques, avec l’objectif de répondre à une demande des jeunes et de contribuer à la lutte contre la crise du logement".
Lancé en 1997, ce nouveau ksar a mis en place des stratégies singulières pour la gestion des déchets ménagers, de la densification et de la préservation des espaces verts, en instaurant un système de collecte fixe, la création d'un système de traitement biologique des eaux usées de la cité.
C’est une expérience humaine très particulière, par ses approches: sociales, urbanistiques et écologiques, dont l’objectif est de faire fleurir le désert, tous les habitants aidant à planter des arbres et recyclant leurs déchets, en créant un équilibre entre l’homme et son environnement et dans le souci de mieux vivre. Rappelant que ce projet avait obtenu le premier prix de la Ligue arabe de l'environnement 2014 à Marrakech.
L'expérience du ksar Tafilelt est devenue un modèle, voire une référence en matière des pratiques et des valeurs de cohésion et entraide sociales. C’est une ville qui s’inscrit dans une optique sociale, économique, écologique et patrimoniale. Des maisons qui ont vu le jour grâce à un dispositif d’autofinancement. Tout a commencé lorsqu’un homme a cru en son rêve. Le rêve d’offrir enfin une alternative à la crise du logement qui frappe durement toute la vallée du M’zab.
Le docteur Ahmed Nouh, président de la Fondation Amidoul, initiatrice du projet du ksar Tafilelt a déclaré à l’APS que: "Cette consécration a été obtenue suite à la première édition du concours Green City Solutions Awards, organisée par le réseau construction 21 qui milite pour la promotion des constructions et des quartiers innovants et durables, à l’occasion de la 22e session de la Conférence des Parties (COP 22) de Marrakech". Et d’ajouter: "Le ksar de Tafilelt a également été classé deuxième pour le Grand prix de la cité durable exemplaire par un jury thématique international qui l’a considéré comme un exemple à suivre et à répliquer en Algérie" a indiqué Dr Nouh.
Dans ce sillage, Amara Moussa, ingénieur et membre de la fondation "Amidoul", a souligné que "le nouveau ksar obéit aux exigences du développement durable et constitue un bel exemple de construction bioclimatique, assimilant architecture pédagogique et principes écologiques, avec l’objectif de répondre à une demande des jeunes et de contribuer à la lutte contre la crise du logement".
Lancé en 1997, ce nouveau ksar a mis en place des stratégies singulières pour la gestion des déchets ménagers, de la densification et de la préservation des espaces verts, en instaurant un système de collecte fixe, la création d'un système de traitement biologique des eaux usées de la cité.
C’est une expérience humaine très particulière, par ses approches: sociales, urbanistiques et écologiques, dont l’objectif est de faire fleurir le désert, tous les habitants aidant à planter des arbres et recyclant leurs déchets, en créant un équilibre entre l’homme et son environnement et dans le souci de mieux vivre. Rappelant que ce projet avait obtenu le premier prix de la Ligue arabe de l'environnement 2014 à Marrakech.