Callas en librairie et sur scène 06/12/2019
Elle disait "Un jour, j’écrirai mon autobiographie, je voudrais l’écrire moi-même afin de mettre les choses au clair. Il y a eu tellement de mensonges dits sur moi…". Elle n’a pas réalisé ce projet mais Monica Bellucci en scène pour la première fois de sa carrière, est au Studio Marigny jusqu'au 18 décembre pour une lecture des Lettres et Mémoires de Maria Callas. Tom Volf qui la dirige est l’auteur de "Maria Callas - Lettres et Mémoires" qui vient de paraître chez Albin Michel. Réalisateur du film Maria by Callas en 2017, commissaire de l’exposition éponyme, et auteur d'un volume iconographique, également à l’origine du Fonds de dotation Maria Callas dédié à la préservation des archives personnelles de la diva, il passe pour être aujourd’hui un des plus grands connaisseurs de la cantatrice.
Rien ne l’y prédisposait cependant semble-t-il. Il ne connaissait absolument rien à l’opéra. "Je savais à peine que ça existait. C’était une autre planète" confie-t-il. Jusqu’à ce soir de janvier 2013 où il achète un billet pour une représentation de "Marie Stuart" de Gaetano Donizetti au Metropolitan Opera, "Ç’a été le premier coup de foudre. Le deuxième est survenu quand je suis rentré chez moi et que j’ai découvert Maria Callas. La première chose qui est apparue quand j’ai tapé ‘‘bel canto’’ dans Google, c’est elle". Le jeune étudiant en médecine qu’il était alors est absolument subjugué et se lance dans une recherche effrénée pour mieux connaître la femme qui se trouvait derrière la diva assoluta. Après quatre ans d’une quête qui le mène dans plusieurs pays, auprès de parents et d’amis de la cantatrice, il réalise le documentaire "Maria by Callas", portrait intime de deux heures à partir d’images d’archives inédites, de films super 8, de captations de spectacles et aussi de lettres intimes. Puis il conçoit cet ouvrage qui lui demande cinq ans de recherches dans le monde entier et dont Monica Bellucci nous livre la teneur sur la scène Studio Marigny. Avec pour unique décor un grand canapé couleur ocre, Monica Bellucci arrive en fourreau noir, un tulle diaphane sur les épaules, ses cheveux noirs tirés en arrière… à s’y méprendre. . L’actrice assise sur l’accoudoir évoque sur le ton de la confidence les origines, la naissance à New York, le 2 décembre 1923, chez un couple de récents immigrés grecs, le père George Kaloyeropoulos est pharmacien, les années de guerre à Athènes. Le mari impresario, Giovanni Battista Meneghini, l'amour destructeur pour Onassis, l'amitié avec Pasolini, la solitude parisienne des dernières années jusqu’à la mort à l’âge de 53 ans le 16 septembre 1977. Des extraits d'interprétations emblématiques de la diva, La Gioconda, Norma, La Traviata, Tosca entre autres, émaillent ce spectacle. |
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