Grâce au progrès de la géodésie, la Terre nous apparait de plus en plus comme un objet changeant à toutes les échelles de temps. La sismologie propose des « instantanés » de la structure géologique, rythmés par l’occurrence de séismes suffisamment énergétiques pour produire des ondes détectables à distance. Il s’avère que l’agitation permanente de la surface de la Terre, due aux interactions entre activités des enveloppes fluides et planètes solides, permet de mesurer la réponse élastique entre les capteurs et donc de réaliser une « sismologie continue ».
Michel Campillo présente dans cette communication les principes de ces nouvelles approches et donne des applications à deux objets géologiques d’importance : un volcan actif (le piton de la fournaise) et une grande faille active (la faille de San Andreas). Dans les deux cas, les vitesses sismiques montrent des variations faibles mais mesurables, qui sont associées à des déformations en profondeur et qui sont observées à des échelles de temps allant de la journée jusqu’à plusieurs années.
Michel Campillo présente dans cette communication les principes de ces nouvelles approches et donne des applications à deux objets géologiques d’importance : un volcan actif (le piton de la fournaise) et une grande faille active (la faille de San Andreas). Dans les deux cas, les vitesses sismiques montrent des variations faibles mais mesurables, qui sont associées à des déformations en profondeur et qui sont observées à des échelles de temps allant de la journée jusqu’à plusieurs années.