Petit Bellini devenu Grand
En ses débuts, Emmanuel Bellini évolue autour du charme pénétrant de la Belle Époque. Ce temps révolu, où les calèches ont suivi les méandres de leur course légère, a gravé dans l’esprit du jeune Bellini un empreinte d’élégance dont il en traduisit plus tard toute la finesse.
Son œil exercé dès son enfance à parcourir le faste d’un monde sophistiqué, le conduit à peaufiner sa vision, sous l’éclairage sans égal du site azuréen, en l’occurrence dans l’atelier du professeur Colombo à Monaco.
Au fil de son apprentissage, auréolé d’une sérénité allant grandissante, Emmanuel étonne, sensibilise ses aînés au point que ceux-ci lui assurent que l’école des Beaux-Arts à Paris permettrait à son don inné d’éclore davantage. Cependant, au royaume du siècle dernier, l’architecture dans toute sa splendeur fait signe à Bellini d’entrer dans la légende, dont l’influence finit par le happer littéralement. Ainsi, le célèbre architecte Charles Dumas, renommé pour la réalisation d’ouvrages de style Belle Époque, lui enseigne à Nice les mouvances de cet art édifiant.
En 1929, Emmanuel Bellini a 25 ans et s’installe dans son propre cabinet d’Architecte situé à Cannes. À l’approche de la seconde guerre, celui-ci entreprend, parallèlement à son activité qui en ressent les turbulences, de dessiner des caricatures pour la presse. Il excelle dans ce domaine et signe ses croquis sous le pseudonyme de Mêne. Ses dessins deviennent célèbres, mordant l’actualité du moment autour de personnages qui en font la Une, que ce soit des artistes, des sportifs ou des hommes politiques.
Après la guerre, en 1948, le rôle d’illustrateur le quitte pour laisser place à Emmanuel Bellini. Son envie de peindre s’avère démesurée et, dès lors, sa nouvelle signature le supplante et l’ancre à jamais dans sa vocation initiale.
Son œil exercé dès son enfance à parcourir le faste d’un monde sophistiqué, le conduit à peaufiner sa vision, sous l’éclairage sans égal du site azuréen, en l’occurrence dans l’atelier du professeur Colombo à Monaco.
Au fil de son apprentissage, auréolé d’une sérénité allant grandissante, Emmanuel étonne, sensibilise ses aînés au point que ceux-ci lui assurent que l’école des Beaux-Arts à Paris permettrait à son don inné d’éclore davantage. Cependant, au royaume du siècle dernier, l’architecture dans toute sa splendeur fait signe à Bellini d’entrer dans la légende, dont l’influence finit par le happer littéralement. Ainsi, le célèbre architecte Charles Dumas, renommé pour la réalisation d’ouvrages de style Belle Époque, lui enseigne à Nice les mouvances de cet art édifiant.
En 1929, Emmanuel Bellini a 25 ans et s’installe dans son propre cabinet d’Architecte situé à Cannes. À l’approche de la seconde guerre, celui-ci entreprend, parallèlement à son activité qui en ressent les turbulences, de dessiner des caricatures pour la presse. Il excelle dans ce domaine et signe ses croquis sous le pseudonyme de Mêne. Ses dessins deviennent célèbres, mordant l’actualité du moment autour de personnages qui en font la Une, que ce soit des artistes, des sportifs ou des hommes politiques.
Après la guerre, en 1948, le rôle d’illustrateur le quitte pour laisser place à Emmanuel Bellini. Son envie de peindre s’avère démesurée et, dès lors, sa nouvelle signature le supplante et l’ancre à jamais dans sa vocation initiale.
Triomphe de Bellini
En l’espace de deux ans, le peintre révèle sur ses toiles, à la gouache et la technique du couteau, un amour exacerbé où transpirent ses souvenirs, magnifiant ses calèches avec leurs galants et galantes en costumes 1900. De Cannes à Paris, les galeries d’art décèlent en lui son immense talent, se pliant à l’extraordinaire faculté du peintre qui, en un temps record, époustoufle où, entre autres, le peintre Jean-Gabriel Domergue s’exclame qu’enfin un peintre de génie est né.
Il est devenu un événement que la presse nationale couvre à la moindre apparition.
Rien ne l’aura jamais quitté que son prodigieux sens de la dextérité où la couleur apporte un choc visuel à ses tableaux, mariant la délicatesse à la force, sensibilisant au-delà de toute attente des thèmes, que livre la scène délicate de son imagination de façon phénoménale. En effet, ce coloriste hors pair, transporte sur la toile l’univers de l’architecture où de splendides cathédrales feront le tour du monde.
Diaporama dans la Galerie du Podcast Journal: Album Bellini
En savoir plus sur l'exposition: (voir notre article précédent)
Il est devenu un événement que la presse nationale couvre à la moindre apparition.
Rien ne l’aura jamais quitté que son prodigieux sens de la dextérité où la couleur apporte un choc visuel à ses tableaux, mariant la délicatesse à la force, sensibilisant au-delà de toute attente des thèmes, que livre la scène délicate de son imagination de façon phénoménale. En effet, ce coloriste hors pair, transporte sur la toile l’univers de l’architecture où de splendides cathédrales feront le tour du monde.
Diaporama dans la Galerie du Podcast Journal: Album Bellini
En savoir plus sur l'exposition: (voir notre article précédent)