
(c) Éric TAMBUTTE
Publié dans le numéro du 29 mai 2009, dans la rubrique « Perspectives in Science », cet article1 fait le point sur les grand enjeux de la recherche scientifique concernant les coraux constructeurs de récifs. Il se dégage de cette étude que deux processus majeurs, la symbiose et la biominéralisation, sont à la base de la santé des coraux, et par conséquent de celle des récifs coralliens, écosystème marin le plus diversifié de la planète. Malheureusement, alors que les données d’analyses des gènes s’accumulent, la physiologie de ces organismes reste encore trop peu connue.
La symbiose est l’association entre le corail, un animal, et les zooxanthelles, des algues microscopiques vivant à l’intérieur même des cellules de leur hôte. Les algues nourrissent leur hôte par le processus de photosynthèse, qui en échange protège les algues. La biominéralisation est le processus par lequel le corail transforme des ions en solution dans l’eau de mer en cristaux hautement organisés, qui font des récifs coralliens la plus grande construction animale. Longtemps négligés par les scientifiques, ces deux processus ont été largement étudiés par les équipes du Centre Scientifique de Monaco dont les expertises complémentaires en physiologie et biochimie et en écologie en font un laboratoire de référence sur le plan mondial.
Sur la photographie: polype de corail constituant l’une des bouches d’une colonie comportant des milliers de polypes similaires. Les points bruns sont des microalgues unicellulaires qui vivent à l’intérieur des cellules du corail (la barre blanche représente 0,5 mm).
www.centrescientifique.mc
La symbiose est l’association entre le corail, un animal, et les zooxanthelles, des algues microscopiques vivant à l’intérieur même des cellules de leur hôte. Les algues nourrissent leur hôte par le processus de photosynthèse, qui en échange protège les algues. La biominéralisation est le processus par lequel le corail transforme des ions en solution dans l’eau de mer en cristaux hautement organisés, qui font des récifs coralliens la plus grande construction animale. Longtemps négligés par les scientifiques, ces deux processus ont été largement étudiés par les équipes du Centre Scientifique de Monaco dont les expertises complémentaires en physiologie et biochimie et en écologie en font un laboratoire de référence sur le plan mondial.
Sur la photographie: polype de corail constituant l’une des bouches d’une colonie comportant des milliers de polypes similaires. Les points bruns sont des microalgues unicellulaires qui vivent à l’intérieur des cellules du corail (la barre blanche représente 0,5 mm).
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