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Deux millions sur 1,2 milliard de catholiques au monde, se retrouveront mardi 23 juillet au Brésil. Le hasard fait bien les choses, le pape nouvellement élu est Argentin, c'est donc une grande part du continent sud-américain qui sera représentée à cette occasion. Ce n'est que justice, puisque ce dernier, comptant avec le Mexique et le Brésil 123 millions de fidèles, est l'un des principaux continents catholiques.
Après les récentes manifestations d'une classe moyenne brésilienne dénonçant certaines dérives politiciennes et mettant à mal la présidente Dilma Roussef, les JMJ - un an avant la polémique coupe du monde de football - donne l'occasion d'offrir une autre image du pays.
Les Brésiliens sont majoritairement catholiques et amateurs de football. L'un et l'autre ne sont pas incompatibles. On pourra lire dans une certaine presse que le nombre de fidèles est en diminution au Brésil - ce qui est vrai et comme presque partout ailleurs - alors que les protestants eux progressent confondant largement les sectes chrétiennes avec ceux derniers qui apprécieront. Le Brésil comme dans d'autres pays sur la voie du développement, voit les couches les plus modestes de sa population chercher auprès de certaines sectes évangéliques aux relais médiatiques extrêmement puissants, aide et réconfort face aux difficultés économiques mais aussi morales de la vie.
Les dépenses liées à l'organisation des JMJ sont aussi dénoncés par une partie de la population. Selon les sources, les chiffres divergent et oscillent entre 47 et 118 millions d'euros - ce qui n'est pas une petite marge qui auraient été investis dans la visite du pape François. On nous précise encore que ce financement a été largement assumé par les catholiques brésiliens et des sponsors - mais on ne sait pas exactement lesquels... et le contribuable brésilien non catholique. Évidemment cela n'a rien à voir avec la facture totale annoncée pour la coupe du monde de football qui serait de 11 milliards d'euros. Sommes dénoncée comme étant à plus de 80% assumé par le contribuable brésilien contrairement à ce qui avait été annoncé au départ par les dirigeants de la Fifa et confirmé par l'ancien président brésilien Lula.
Les Journées mondiales de la jeunesse catholique comme la coupe du monde de football sont donc appréciés à l'aune et l'intérêt de chacun. La spiritualité est mis au même niveau que le sport. Est-ce un bien, un mal? C'est d'abord une réalité dans notre société où il semble que nous ayons au bout du compte le choix de sa religion, celle de l'esprit ou celle des jambes.
Après les récentes manifestations d'une classe moyenne brésilienne dénonçant certaines dérives politiciennes et mettant à mal la présidente Dilma Roussef, les JMJ - un an avant la polémique coupe du monde de football - donne l'occasion d'offrir une autre image du pays.
Les Brésiliens sont majoritairement catholiques et amateurs de football. L'un et l'autre ne sont pas incompatibles. On pourra lire dans une certaine presse que le nombre de fidèles est en diminution au Brésil - ce qui est vrai et comme presque partout ailleurs - alors que les protestants eux progressent confondant largement les sectes chrétiennes avec ceux derniers qui apprécieront. Le Brésil comme dans d'autres pays sur la voie du développement, voit les couches les plus modestes de sa population chercher auprès de certaines sectes évangéliques aux relais médiatiques extrêmement puissants, aide et réconfort face aux difficultés économiques mais aussi morales de la vie.
Les dépenses liées à l'organisation des JMJ sont aussi dénoncés par une partie de la population. Selon les sources, les chiffres divergent et oscillent entre 47 et 118 millions d'euros - ce qui n'est pas une petite marge qui auraient été investis dans la visite du pape François. On nous précise encore que ce financement a été largement assumé par les catholiques brésiliens et des sponsors - mais on ne sait pas exactement lesquels... et le contribuable brésilien non catholique. Évidemment cela n'a rien à voir avec la facture totale annoncée pour la coupe du monde de football qui serait de 11 milliards d'euros. Sommes dénoncée comme étant à plus de 80% assumé par le contribuable brésilien contrairement à ce qui avait été annoncé au départ par les dirigeants de la Fifa et confirmé par l'ancien président brésilien Lula.
Les Journées mondiales de la jeunesse catholique comme la coupe du monde de football sont donc appréciés à l'aune et l'intérêt de chacun. La spiritualité est mis au même niveau que le sport. Est-ce un bien, un mal? C'est d'abord une réalité dans notre société où il semble que nous ayons au bout du compte le choix de sa religion, celle de l'esprit ou celle des jambes.