Hyères capitale de la mode.mp3 (89.59 Ko)
Édition dont Karl Lagerfeld était le directeur artistique. La Princesse Caroline de Hanovre était au nombre des membres du jury de la section mode du festival, aux côtés de l'actrice Anna Mouglalis, du créateur et ancien gagnant du Grand prix de Hyères Anthony Vaccarello et de l'architecte et designer India Mahdavi. Il s'agissait de choisir les meilleurs entre dix jeunes créateurs de mode et dix photographes de neuf nationalités différentes sélectionnés. Sous la présidence de Virginie Viard, directrice du studio de création de Chanel.
Le couturier s'est exprimé à propos des jeunes créateurs "Je pense qu'il n'y a pas de règle. Il faut qu'ils fassent ce qu'ils veulent, ce qu'ils peuvent", ajoutant par ailleurs détester l'expression "jeune créateur". "Il y a soit des bons soit des mauvais créateurs. L'étiquette "jeune" est tout ce qu'il y a de plus dangereux. Quand j'étais jeune, on ne pouvait pas être fier d'être jeune, ça voulait juste dire que vous manquiez d'expérience!".
Quant à la Princesse, elle a livré quelques réflexions sur la mode dont "il ne faut pas penser que c'est quelque chose de frivole ou de superficiel". Et se disant hostile à ses diktats, elle ajoute "Avant il y avait des principes à respecter, des interdits qui n'existent plus aujourd'hui, par exemple ne pas porter de chaussures blanches après le 1er septembre, pas de diamant avant 5h, assortir son sac à ses chaussures, ne pas sortir sans chapeau, sortir avec des gants, tout était codifié, maintenant on a une autre liberté".
La lauréate du grand prix de cette 30e édition est la créatrice franco-allemande Annelie Schubert. Cette diplômée de l’université de Sciences appliquées de Hambourg s'était inspirée pour créer sa collection, d'un vêtement bien modeste, le tablier de cuisine. Ce qui lui a permis de gagner 15.000€ et d'avoir la possibilité de collaborer avec les métiers d'art de Chanel et de Petit Bateau. Une mention spéciale du jury a été attribuée à la Néerlandaise Wieke Sinnige.
Sjoerd Knibbeler, originaire des Pays-Bas est lauréat pour la photographie.
Le couturier s'est exprimé à propos des jeunes créateurs "Je pense qu'il n'y a pas de règle. Il faut qu'ils fassent ce qu'ils veulent, ce qu'ils peuvent", ajoutant par ailleurs détester l'expression "jeune créateur". "Il y a soit des bons soit des mauvais créateurs. L'étiquette "jeune" est tout ce qu'il y a de plus dangereux. Quand j'étais jeune, on ne pouvait pas être fier d'être jeune, ça voulait juste dire que vous manquiez d'expérience!".
Quant à la Princesse, elle a livré quelques réflexions sur la mode dont "il ne faut pas penser que c'est quelque chose de frivole ou de superficiel". Et se disant hostile à ses diktats, elle ajoute "Avant il y avait des principes à respecter, des interdits qui n'existent plus aujourd'hui, par exemple ne pas porter de chaussures blanches après le 1er septembre, pas de diamant avant 5h, assortir son sac à ses chaussures, ne pas sortir sans chapeau, sortir avec des gants, tout était codifié, maintenant on a une autre liberté".
La lauréate du grand prix de cette 30e édition est la créatrice franco-allemande Annelie Schubert. Cette diplômée de l’université de Sciences appliquées de Hambourg s'était inspirée pour créer sa collection, d'un vêtement bien modeste, le tablier de cuisine. Ce qui lui a permis de gagner 15.000€ et d'avoir la possibilité de collaborer avec les métiers d'art de Chanel et de Petit Bateau. Une mention spéciale du jury a été attribuée à la Néerlandaise Wieke Sinnige.
Sjoerd Knibbeler, originaire des Pays-Bas est lauréat pour la photographie.
La villa Noailles est ce lieu mythique que l’architecte Robert Mallet-Stevens avait dessiné en décembre 1923 pour Charles et Marie-Laure de Noailles qui venaient de se marier. Ce couple de mécènes habita à partir de janvier 1925 cette demeure considérée comme le symbole de l'architecture moderne. Marie-Laure descendait par sa mère du marquis de Sade. Sa grand-mère maternelle née Laure Marie Charlotte de Sade, inspira à Marcel Proust le personnage de la duchesse de Guermantes. Marie-Laure de Noailles protégea les artistes aussi bien musiciens, poètes, peintres que réalisateurs de cinéma, entre autres Georges Auric, Henri Sauguet, Jean Cocteau, Serge Lifar ou Luis Buñuel.
Wanderlust Chronicles : Culture, Mode, Voyage et Art – Les Chroniques d’une Patineuse Artistique et Journaliste Lifestyle
