La mode de 2020 met en valeur une masculinité gracieuse et subtile
En 2020, l’homme sera dôté d'un style plus romantique. Paris Fashion Week s’est tenue du 18 au 23 juin dans les lieux les plus élégants de la capitale, du Grand Palais au Jardin des plantes. Après des années de sportswear et de sweatshirt-baskets, le style masculin se dirige vers une tendresse certaine avec des tons plus clairs. Pour cela, il y a un dresscode reconnaissable : du rose pâle et des pastels, des transparences, du satin, des textures pleine de finesse, et un certain goût pour les fleurs. Paris compte désormais sur des designers trentenaires pour lesquels la virilité n’est pas limitée à une masculinité évidente.
D'autre part, Sander Lak, le fondateur néerlandais de Sies Marjan, mélange parfaitement le romantisme de sa mode féminine à son genre vestiaire masculin : "manteau peignoir" en mohair, pantalon de satin porté avec un tricot de corps extrêmement fin, chemise en voile de coton plissé rappelant le trousseau pour homme d'antan, un esprit cocooning pour la ville raffiné et moderne.
Chez Hermès, la palette de couleurs est mise en avant par des matières très travaillées. Véronique Nichanian (styliste) a plutôt choisi plusieurs teintes toniques (menthe, prune, rose bonbon) pour euphoriser des volumes amples ainsi que des matières fluides. Les jeunes hommes sont habillés de pantalons légèrement baggy, des sandales, un foulard et d'une chemise qui dépasse de la veste, : visuellement, personne ne remarque que les cardigans sont en coton armuré, ou que les pantalons de jogging sont faits en cuir de chèvre métis molleton.
D'autre part, Sander Lak, le fondateur néerlandais de Sies Marjan, mélange parfaitement le romantisme de sa mode féminine à son genre vestiaire masculin : "manteau peignoir" en mohair, pantalon de satin porté avec un tricot de corps extrêmement fin, chemise en voile de coton plissé rappelant le trousseau pour homme d'antan, un esprit cocooning pour la ville raffiné et moderne.
Chez Hermès, la palette de couleurs est mise en avant par des matières très travaillées. Véronique Nichanian (styliste) a plutôt choisi plusieurs teintes toniques (menthe, prune, rose bonbon) pour euphoriser des volumes amples ainsi que des matières fluides. Les jeunes hommes sont habillés de pantalons légèrement baggy, des sandales, un foulard et d'une chemise qui dépasse de la veste, : visuellement, personne ne remarque que les cardigans sont en coton armuré, ou que les pantalons de jogging sont faits en cuir de chèvre métis molleton.
Cette mode ne date pas d'aujourd'hui
Dans l'ancien temps, l’homme a longtemps porté des rubans, de la soie et des bijoux. Pour son portrait de 1701, Louis XIV, se faisait peindre en souliers à talons rouges assortis à ses rubans. Puis est arrivée la révolution industrielle en imposant des costumes sombres et rigides comme signes extérieurs de prospérité et de virilité. Les codes vestimentaires masculins seront cassés avec les rockstars comme David Bowie, en robe de brocard sur la pochette de The Man Who Sold the World, ou encore avec Kurt Cobain en robe à fleurs à la "une" d'un magazine des années 1990.
D'ailleurs, chez Louis Vuitton, Virgil Abloh (directeur artistique) s'est montré particulièrement surprenant en abandonnant les streetwears et la culture hip-hop pour un style plus soigné. Par exemple, en créant des harnais d’épaules piqués de fleurs – une de ses signatures –, ses chemises feuilletées et transparentes rappelant un arc-en-ciel pastel sur les corps des mannequins.
D'ailleurs, chez Louis Vuitton, Virgil Abloh (directeur artistique) s'est montré particulièrement surprenant en abandonnant les streetwears et la culture hip-hop pour un style plus soigné. Par exemple, en créant des harnais d’épaules piqués de fleurs – une de ses signatures –, ses chemises feuilletées et transparentes rappelant un arc-en-ciel pastel sur les corps des mannequins.
Au printemps-été 2020, les hommes défileront en rose bonbon. (3.55 Mo)