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En Ukraine tout d'abord où le verdict du procès de Ioulia Timochenko est tombé en début de semaine: sept ans de réclusion. Cette annonce a fait un assez grand bruit à Bruxelles où l'on ne sait plus qu'elle attitude adopter et où les représentants de la diplomatie à travers la voix de leur chef, Cathy Ashton se sont dit "très déçus". Toujours le même dilemme entre la nécessité de coopération et l'obligation de demander aux partenaires un minimum de pratique démocratique. Il est vrai qu'il est difficile de comprendre où veut en venir le président ukrainien en se mettant à dos non seulement l'Union européenne mais aussi la Russie, impliquée indirectement dans le verdict contre Timochenko puisque celle-ci est accusée d'avoir acceptée de signer des contrats énergétiques à l'avantage du grand frère russe. Reste encore l'appel de la condamnation qui va être déposé la semaine prochaine, par les avocats de l'ancien Premier ministre ukrainien, condamnée pour abus de pouvoir, sans réel espoir d'ailleurs. L'étape suivante sera le dépôt d'une requête devant la Cour européenne des droits de l'homme. Lorsque l'on sait que l'Ukraine doit prendre la présidence de l'OSCE en 2013, l'on a envie de sourire, tristement. Mais ce ne serait pas non plus la première fois que l'Organisation pour la sécurité et pour la coopération en Europe serait présidée par un Etat dont le respect des droits de l'homme et de la démocratie n'est pas la première de ses préoccupations.
Au nord, les Polonais viennent de reconduir leur Premier ministre Donald Tusk dans ses fonctions. Pour l'Europe, c'est plutôt une bonne nouvelle, même si à Varsovie comme ailleurs, motiver les citoyens à aller voter reste une sinécure, pour preuve l'important taux d'abstention et malgré une campagne intitulée, je cite "bouge ton cul, va voter". En effet, le nationalisme rétrograde affiché par son concurrent Kaczynski aurait certainement posé dans une plus ou moins grande mesure des problèmes à l'Union. Cette réélection permet surtout à Tusk d'affirmer sa position à Bruxelles et de pouvoir finir son mandat européen.
Si les Polonais ont affiché leur sentiment pro-européen en votant pour Donald Tusk, ce n'est pas du tout le cas chez le voisin du sud. En effet, le parlement slovaque vient de rejeter le renforcement du FESF, c'est-à-dire du Fonds européen de stabilité financière. Sommes nous en face de fortes divisions au sein de la coalition gouvernementale ou d'un refus de solidarité européenne? Les deux certainement. N'a-t-on pas entendu que la Slovaquie était trop pauvre pour aider d'autres pays en difficulté? Manifestement, l'Europe et plus encore les pays comme la Grèce sont pris en otage au sein d'une bataille politique interne à la Slovaquie. Les partis slovaques d'opposition - dont fait parti le pendant du parti du Polonais Kaczynski, digne héritier de Fico et Meciar - trouvent là l'occasion de se faire entendre et de rêver au renversement du gouvernement en place dirigé par la pro-européenne Iveta Radicova qui d'ailleurs à l'annonce du vote, a immédiatement présenté sa démission. Pourtant, ceux-ci pourraient voir leur jeu déjoué. Les dirigeants slovaques ont en effet annoncé l'organisation d'un nouveau vote, dans lequel un autre parti d'opposition, les sociaux-démocrates qui en l'occurrence pourraient soutenir le renforcement du FESF, en échange d'élections anticipées au printemps prochain. Affaire à suivre.
Au nord, les Polonais viennent de reconduir leur Premier ministre Donald Tusk dans ses fonctions. Pour l'Europe, c'est plutôt une bonne nouvelle, même si à Varsovie comme ailleurs, motiver les citoyens à aller voter reste une sinécure, pour preuve l'important taux d'abstention et malgré une campagne intitulée, je cite "bouge ton cul, va voter". En effet, le nationalisme rétrograde affiché par son concurrent Kaczynski aurait certainement posé dans une plus ou moins grande mesure des problèmes à l'Union. Cette réélection permet surtout à Tusk d'affirmer sa position à Bruxelles et de pouvoir finir son mandat européen.
Si les Polonais ont affiché leur sentiment pro-européen en votant pour Donald Tusk, ce n'est pas du tout le cas chez le voisin du sud. En effet, le parlement slovaque vient de rejeter le renforcement du FESF, c'est-à-dire du Fonds européen de stabilité financière. Sommes nous en face de fortes divisions au sein de la coalition gouvernementale ou d'un refus de solidarité européenne? Les deux certainement. N'a-t-on pas entendu que la Slovaquie était trop pauvre pour aider d'autres pays en difficulté? Manifestement, l'Europe et plus encore les pays comme la Grèce sont pris en otage au sein d'une bataille politique interne à la Slovaquie. Les partis slovaques d'opposition - dont fait parti le pendant du parti du Polonais Kaczynski, digne héritier de Fico et Meciar - trouvent là l'occasion de se faire entendre et de rêver au renversement du gouvernement en place dirigé par la pro-européenne Iveta Radicova qui d'ailleurs à l'annonce du vote, a immédiatement présenté sa démission. Pourtant, ceux-ci pourraient voir leur jeu déjoué. Les dirigeants slovaques ont en effet annoncé l'organisation d'un nouveau vote, dans lequel un autre parti d'opposition, les sociaux-démocrates qui en l'occurrence pourraient soutenir le renforcement du FESF, en échange d'élections anticipées au printemps prochain. Affaire à suivre.