Plans sociaux à Monaco
Chez Mecaplast
Le groupe Mecaplast, dont le siège se trouve à Monaco, fut créé en 1955 en Principauté par Charles Manni est et s'est spécialisé dans les pièces détachées en plastique pour l'automobile. Il vient qu'il s'apprêtait à supprimer 67 postes à Monaco, oit près de la moitié de son effectif local de 140. Selon la direction, cette décision est la conséquence d'une "baisse régulière de l'activité" de son usine monégasque, située à Fontvieille. La stratégie de l'entreprise comprend aussi un changement d'orientation, avec la sortie du tout automobile et l'ouverture vers d'autres secteurs. En 2012, la société avait déjà supprimé plus d'une centaine de postes à Monaco dans le cadre d'un plan social qui concernait plus de 350 postes sur l'ensemble de ses sites français. En 2013, c'est le site normand de Vire qui avait subi un plan de départs volontaires concernant 47 postes. La même année, Mecaplast a réalisé un chiffre d'affaire de 661 millions d'euros, en baisse régulière depuis 2007, où il s'élevait à759 millions d'euros. Ses effectifs sont également en baisse depuis cette date et sont passés de 6.200 employés à seulement 6.000, travaillant dans 13 pays. Avec la baisse de ses résultats, la multinationale est engagée dans un "plan de retournement" d'importance, axé notamment sur la construction de nouvelles usines en Chine. Au premier semestre 2013, elle annonçait "une amélioration significative des résultats financiers".
Le Gouvernement princier a pris acte de cette décision annoncée le vendredi 24 octobre.Conscient de la gravité de la situation pour les salariés concernés, il a déjà fait part aux dirigeants, au cours de plusieurs réunions tenues entre la Direction de cette société, le conseiller de Gouvernement pour les Affaires sociales et la santé et le conseiller de Gouvernement pour les Finances et l'économie, de sa demande pour que ce plan soit fondé, dans la plus large mesure, sur la base du volontariat. Dans ce but, il a exprimé sa volonté de voir transcrire, dans ledit plan, des mesures favorables aux salariés, au-delà des obligations prévues par la loi, tant pour les indemnités de licenciement, que pour les mesures de soutien à leur réinsertion professionnelle. En ce qui le concerne, le Gouvernement - et plus particulièrement le Département des Affaires sociales et de la santé - il veillera à ce que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour soutenir les salariés dans leur recherche d'emploi à venir en Principauté. Ainsi, par dérogation, tous les salariés concernés pourront s'inscrire auprès du Service de l'emploi, quel que soit leur lieu de résidence, et donc bénéficier de son soutien pour trouver un nouveau travail à Monaco. Dans cette période délicate de négociation, le Gouvernement appelle, tant les dirigeants que les salariés, au dialogue et au respect mutuel, afin de trouver des solutions.
Chez Monaco Telecom
Le directeur général de l’opérateur, Martin Peronnet vient d'annoncer "un virage très marqué sur l’innovation" qui "représentera près de 70% de l’investissement global en 2015 soit près de 12 à 16 millions d’euros par an". Xavier Niel a mis sur pied un plan d’économie avec une réduction des dépenses et une meilleure répartition dans la hiérarchie afin d’obtenir une "structure plus souple et plus dynamique". Enfin, un plan de départ volontaire a été ouvert à ses 280 salariés. 35 personnes devront se déclarer sur le départ avant le 3 décembre prochain. L’opérateur lance dans le même temps un plan de recrutement de 18 personnes, et sera proposé en priorité en interne. On se souvient qu'en mai dernier, Xavier Niel
qu s’est offert à titre personnel 55% de Monaco Telecom, pour 322 millions d'euros, met l’accent sur l’innovation et veut réorganiser l'entreprise. 45% du capital sont détenus par l’État monégasque.
Le Gouvernement princier a pris acte de la décision de Monaco Telecom de procéder à une restructuration de l’entreprise, pour faire face aux nouveaux enjeux technologiques et commerciaux auxquels elle est confrontée. Il constate que la Direction de Monaco Telecom procède, conformément à sa demande, à la mise en œuvre de cette réorganisation, sur la base du volontariat des salariés, avec des mesures attractives pour les personnes concernées. Dans les semaines à venir, le Gouvernement demeurera attentif en ce qui concerne la concertation engagée, à cet effet, par la Direction de Monaco Telecom avec les délégués du personnel et les salariés. Également, en ce qui concerne la poursuite de la mise en œuvre de services novateurs, sans surcoût pour les abonnés.
Le groupe Mecaplast, dont le siège se trouve à Monaco, fut créé en 1955 en Principauté par Charles Manni est et s'est spécialisé dans les pièces détachées en plastique pour l'automobile. Il vient qu'il s'apprêtait à supprimer 67 postes à Monaco, oit près de la moitié de son effectif local de 140. Selon la direction, cette décision est la conséquence d'une "baisse régulière de l'activité" de son usine monégasque, située à Fontvieille. La stratégie de l'entreprise comprend aussi un changement d'orientation, avec la sortie du tout automobile et l'ouverture vers d'autres secteurs. En 2012, la société avait déjà supprimé plus d'une centaine de postes à Monaco dans le cadre d'un plan social qui concernait plus de 350 postes sur l'ensemble de ses sites français. En 2013, c'est le site normand de Vire qui avait subi un plan de départs volontaires concernant 47 postes. La même année, Mecaplast a réalisé un chiffre d'affaire de 661 millions d'euros, en baisse régulière depuis 2007, où il s'élevait à759 millions d'euros. Ses effectifs sont également en baisse depuis cette date et sont passés de 6.200 employés à seulement 6.000, travaillant dans 13 pays. Avec la baisse de ses résultats, la multinationale est engagée dans un "plan de retournement" d'importance, axé notamment sur la construction de nouvelles usines en Chine. Au premier semestre 2013, elle annonçait "une amélioration significative des résultats financiers".
Le Gouvernement princier a pris acte de cette décision annoncée le vendredi 24 octobre.Conscient de la gravité de la situation pour les salariés concernés, il a déjà fait part aux dirigeants, au cours de plusieurs réunions tenues entre la Direction de cette société, le conseiller de Gouvernement pour les Affaires sociales et la santé et le conseiller de Gouvernement pour les Finances et l'économie, de sa demande pour que ce plan soit fondé, dans la plus large mesure, sur la base du volontariat. Dans ce but, il a exprimé sa volonté de voir transcrire, dans ledit plan, des mesures favorables aux salariés, au-delà des obligations prévues par la loi, tant pour les indemnités de licenciement, que pour les mesures de soutien à leur réinsertion professionnelle. En ce qui le concerne, le Gouvernement - et plus particulièrement le Département des Affaires sociales et de la santé - il veillera à ce que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour soutenir les salariés dans leur recherche d'emploi à venir en Principauté. Ainsi, par dérogation, tous les salariés concernés pourront s'inscrire auprès du Service de l'emploi, quel que soit leur lieu de résidence, et donc bénéficier de son soutien pour trouver un nouveau travail à Monaco. Dans cette période délicate de négociation, le Gouvernement appelle, tant les dirigeants que les salariés, au dialogue et au respect mutuel, afin de trouver des solutions.
Chez Monaco Telecom
Le directeur général de l’opérateur, Martin Peronnet vient d'annoncer "un virage très marqué sur l’innovation" qui "représentera près de 70% de l’investissement global en 2015 soit près de 12 à 16 millions d’euros par an". Xavier Niel a mis sur pied un plan d’économie avec une réduction des dépenses et une meilleure répartition dans la hiérarchie afin d’obtenir une "structure plus souple et plus dynamique". Enfin, un plan de départ volontaire a été ouvert à ses 280 salariés. 35 personnes devront se déclarer sur le départ avant le 3 décembre prochain. L’opérateur lance dans le même temps un plan de recrutement de 18 personnes, et sera proposé en priorité en interne. On se souvient qu'en mai dernier, Xavier Niel
qu s’est offert à titre personnel 55% de Monaco Telecom, pour 322 millions d'euros, met l’accent sur l’innovation et veut réorganiser l'entreprise. 45% du capital sont détenus par l’État monégasque.
Le Gouvernement princier a pris acte de la décision de Monaco Telecom de procéder à une restructuration de l’entreprise, pour faire face aux nouveaux enjeux technologiques et commerciaux auxquels elle est confrontée. Il constate que la Direction de Monaco Telecom procède, conformément à sa demande, à la mise en œuvre de cette réorganisation, sur la base du volontariat des salariés, avec des mesures attractives pour les personnes concernées. Dans les semaines à venir, le Gouvernement demeurera attentif en ce qui concerne la concertation engagée, à cet effet, par la Direction de Monaco Telecom avec les délégués du personnel et les salariés. Également, en ce qui concerne la poursuite de la mise en œuvre de services novateurs, sans surcoût pour les abonnés.