Monaco international
Nouvelle relation diplomatique
Le 31 octobre dernier, S.E. Sophie Thévenoux, ambassadeur de Monaco en France et S.E. Dieudonné Ndabarushimana, ambassadeur de la République du Burundi en France ont signé une déclaration commune établissant des relations diplomatiques entre les deux États. La cérémonie de signature s’est déroulée à la Chancellerie monégasque à Paris. S.E. Sophie Thévenoux était entourée de Frédéric Labarrère, conseiller, et Agatha Korczak, deuxième secrétaire. De son côté S.E. Dieudonné Ndabarushimana était accompagné par trois collaborateurs, le général Lazare Nduwayo, Aloys David Mugemancuro et Jacqueline Niyonzima. Dans les allocutions prononcées à cette occasion, les deux ambassadeurs se sont réjouis de l’officialisation des relations bilatérales et des perspectives ainsi offertes de renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé ou en matière économique. Le Burundi est le 121e État à établir des relations diplomatiques avec la Principauté.
Nouveaux partenariats Monaco-UNESCO
Le Gouvernement princier et l’UNESCO, United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture renforcent leur coopération dans les domaines de la culture et de l'éducation par la signature de deux nouveaux accords visant à soutenir des projets en Mongolie et au Burundi. Alors que l’UNESCO fête cette année son 70e anniversaire, Monaco renforce son partenariat avec l’agence des Nations Unies pour soutenir les peuples des pays du Sud et réaffirmer l’importance des valeurs de paix et de dialogue portées par l’UNESCO. En Mongolie, l’accord de coopération, d’une durée de 4 ans, permettra de renforcer les capacités des autorités et des experts mongols pour la stabilisation, la conservation et la préservation du patrimoine archéologique sur le site de Shoroon Bumbagar, nécropole récemment découverte dans la province de Bulgan. Depuis 2009, le soutien du Gouvernement princier dans ce pays a déjà permis de mener des activités de sensibilisation et de renforcement des capacités sur la lutte contre le trafic illicite d'objets culturels. Avec ce nouveau projet, Monaco réaffirme son soutien à l'UNESCO pour la préservation du patrimoine culturel mongol. Au Burundi, l’accord de coopération d'une durée de 4 ans également, vise à promouvoir la scolarisation d'enfants vulnérables, et plus particulièrement des filles. Lancé en 2000 par l’UNESCO, ce projet n’a cessé de se développer. L’appui du Gouvernement permettra son développement à une plus grande échelle en soutenant notamment jusqu’à 3.000 enfants vulnérables et orphelins dans 8 des 17 provinces du pays. La contribution de Monaco pour ces deux projets s’élève à 400.000€.
Justice et Conseil de l'Europe
La Commission européenne pour l’efficacité de la justice, CEPEJ, vient de rendre son rapport annuel sur 45 pays membres. Elle note des efforts en matière de rapidité et d’accessibilité. A propos de Monaco, entré en 2006 dans le processus de surveillance, un rapport souligne "les efforts de la Principauté afin d'améliorer son système judiciaire" et insiste sur "la nécessité de poursuivre ce processus". En ce qui concerne le budget, le rapport note "la forte progression du budget monégasque alloué à la justice", lequel s'élevait à 9 millions d'euros en 2010 et a été augmenté de plus d'un million d'euros en 2012. Et le rapport de préciser que "ramené au nombre d'habitants (...) Monaco se place en deuxième position derrière la Suisse". Philippe Narmino, directeur des Services judiciaires relativise "Je ne sais pas si tout cela est véritablement comparable. Nous sommes le plus petit pays analysé. Donc si l'on prend par exemple des pays comme la Russie, qui compte 143 millions d'habitants, l'organisation et la répartition des budgets ne sont pas du tout les mêmes. Mais il est certain que nous faisons partie des privilégiés". Pour l'augmentation nette du budget d'un million d'euros, il précise que "cela a été nécessaire suite à l'effort fourni en matière d'aide judiciaire, un système dans lequel nous sommes beaucoup plus ouverts". La CEPEJ classe en effet, la Principauté troisième pays en nombre d'affaires bénéficiant de l'aide judiciaire. Le seuil fixé à 2.000€ de revenus pour en bénéficier étant un des plus hauts d'Europe. Un autre point d'amélioration visé par la CEPEJ, est celui du fonctionnement des services grâce à une plus grande rapidité de jugement. Ce taux d'"évacuation des affaires", la durée moyenne des affaires, est passé, pour le Tribunal de première instance par exemple, de 14,24 mois en 2012 à 9,91 mois pour 2013. La direction des Services judiciaires se réjouit donc de ces résultats positifs, tout en étant consciente que ces améliorations doivent se poursuivre.
Fin de session
La 83e Assemblée générale d'Interpol qui s'est ouverte le 3 novembre s'est poursuivie jusqu'au 7 novembre. Parmi les centaines de participants venus de plusieurs dizaines de pays, on y a remarqué Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations avec les États de la Secrétairerie d’État, devenu entretemps préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique au Vatican, s'est exprimé sur le thème "Menaces criminelles contemporaines et nouveaux enjeux de coopération policière internationale". Le Saint-Siège et l’État de la Cité du Vatican se sont récemment dotés d’instruments normatifs efficaces destinés, d’une part à lutter contre ces diverses formes de délinquance et, d’autre part, à favoriser le renforcement de la collaboration internationale qui, en ce domaine, est aujourd’hui plus essentielle. Quant à Bernard Cazeneuve, ministre français de l'Intérieur, il appelle Interpol à plus d'efforts pour combattre les filières djihadistes. "Il convient qu'Interpol fasse encore davantage pour soutenir et susciter toute initiative nationale ou multilatérale, qui permettrait de renforcer notre combat contre ce phénomène". La cérémonie de clôture de la 83e Assemblée générale d'Interpol s'est déroulée en présence de Paul Masseron, conseiller de Gouvernement pour l'Intérieur, Mireille Ballestrazzi, présidente d'Interpol, Jürgen Stock, nouveau secrétaire général d'Interpol qui succède à Ronald K. Noble et Régis Asso, directeur de la Sûreté publique monégasque. A l'issue de la cérémonie, Régis Asso, a transmis le drapeau d'Interpol à Emmanuel Gasana, chef de la délégation du Rwanda, pays qui accueillera en novembre 2015 la 84e Assemblée générale d'Interpol.
Le 31 octobre dernier, S.E. Sophie Thévenoux, ambassadeur de Monaco en France et S.E. Dieudonné Ndabarushimana, ambassadeur de la République du Burundi en France ont signé une déclaration commune établissant des relations diplomatiques entre les deux États. La cérémonie de signature s’est déroulée à la Chancellerie monégasque à Paris. S.E. Sophie Thévenoux était entourée de Frédéric Labarrère, conseiller, et Agatha Korczak, deuxième secrétaire. De son côté S.E. Dieudonné Ndabarushimana était accompagné par trois collaborateurs, le général Lazare Nduwayo, Aloys David Mugemancuro et Jacqueline Niyonzima. Dans les allocutions prononcées à cette occasion, les deux ambassadeurs se sont réjouis de l’officialisation des relations bilatérales et des perspectives ainsi offertes de renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé ou en matière économique. Le Burundi est le 121e État à établir des relations diplomatiques avec la Principauté.
Nouveaux partenariats Monaco-UNESCO
Le Gouvernement princier et l’UNESCO, United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture renforcent leur coopération dans les domaines de la culture et de l'éducation par la signature de deux nouveaux accords visant à soutenir des projets en Mongolie et au Burundi. Alors que l’UNESCO fête cette année son 70e anniversaire, Monaco renforce son partenariat avec l’agence des Nations Unies pour soutenir les peuples des pays du Sud et réaffirmer l’importance des valeurs de paix et de dialogue portées par l’UNESCO. En Mongolie, l’accord de coopération, d’une durée de 4 ans, permettra de renforcer les capacités des autorités et des experts mongols pour la stabilisation, la conservation et la préservation du patrimoine archéologique sur le site de Shoroon Bumbagar, nécropole récemment découverte dans la province de Bulgan. Depuis 2009, le soutien du Gouvernement princier dans ce pays a déjà permis de mener des activités de sensibilisation et de renforcement des capacités sur la lutte contre le trafic illicite d'objets culturels. Avec ce nouveau projet, Monaco réaffirme son soutien à l'UNESCO pour la préservation du patrimoine culturel mongol. Au Burundi, l’accord de coopération d'une durée de 4 ans également, vise à promouvoir la scolarisation d'enfants vulnérables, et plus particulièrement des filles. Lancé en 2000 par l’UNESCO, ce projet n’a cessé de se développer. L’appui du Gouvernement permettra son développement à une plus grande échelle en soutenant notamment jusqu’à 3.000 enfants vulnérables et orphelins dans 8 des 17 provinces du pays. La contribution de Monaco pour ces deux projets s’élève à 400.000€.
Justice et Conseil de l'Europe
La Commission européenne pour l’efficacité de la justice, CEPEJ, vient de rendre son rapport annuel sur 45 pays membres. Elle note des efforts en matière de rapidité et d’accessibilité. A propos de Monaco, entré en 2006 dans le processus de surveillance, un rapport souligne "les efforts de la Principauté afin d'améliorer son système judiciaire" et insiste sur "la nécessité de poursuivre ce processus". En ce qui concerne le budget, le rapport note "la forte progression du budget monégasque alloué à la justice", lequel s'élevait à 9 millions d'euros en 2010 et a été augmenté de plus d'un million d'euros en 2012. Et le rapport de préciser que "ramené au nombre d'habitants (...) Monaco se place en deuxième position derrière la Suisse". Philippe Narmino, directeur des Services judiciaires relativise "Je ne sais pas si tout cela est véritablement comparable. Nous sommes le plus petit pays analysé. Donc si l'on prend par exemple des pays comme la Russie, qui compte 143 millions d'habitants, l'organisation et la répartition des budgets ne sont pas du tout les mêmes. Mais il est certain que nous faisons partie des privilégiés". Pour l'augmentation nette du budget d'un million d'euros, il précise que "cela a été nécessaire suite à l'effort fourni en matière d'aide judiciaire, un système dans lequel nous sommes beaucoup plus ouverts". La CEPEJ classe en effet, la Principauté troisième pays en nombre d'affaires bénéficiant de l'aide judiciaire. Le seuil fixé à 2.000€ de revenus pour en bénéficier étant un des plus hauts d'Europe. Un autre point d'amélioration visé par la CEPEJ, est celui du fonctionnement des services grâce à une plus grande rapidité de jugement. Ce taux d'"évacuation des affaires", la durée moyenne des affaires, est passé, pour le Tribunal de première instance par exemple, de 14,24 mois en 2012 à 9,91 mois pour 2013. La direction des Services judiciaires se réjouit donc de ces résultats positifs, tout en étant consciente que ces améliorations doivent se poursuivre.
Fin de session
La 83e Assemblée générale d'Interpol qui s'est ouverte le 3 novembre s'est poursuivie jusqu'au 7 novembre. Parmi les centaines de participants venus de plusieurs dizaines de pays, on y a remarqué Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations avec les États de la Secrétairerie d’État, devenu entretemps préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique au Vatican, s'est exprimé sur le thème "Menaces criminelles contemporaines et nouveaux enjeux de coopération policière internationale". Le Saint-Siège et l’État de la Cité du Vatican se sont récemment dotés d’instruments normatifs efficaces destinés, d’une part à lutter contre ces diverses formes de délinquance et, d’autre part, à favoriser le renforcement de la collaboration internationale qui, en ce domaine, est aujourd’hui plus essentielle. Quant à Bernard Cazeneuve, ministre français de l'Intérieur, il appelle Interpol à plus d'efforts pour combattre les filières djihadistes. "Il convient qu'Interpol fasse encore davantage pour soutenir et susciter toute initiative nationale ou multilatérale, qui permettrait de renforcer notre combat contre ce phénomène". La cérémonie de clôture de la 83e Assemblée générale d'Interpol s'est déroulée en présence de Paul Masseron, conseiller de Gouvernement pour l'Intérieur, Mireille Ballestrazzi, présidente d'Interpol, Jürgen Stock, nouveau secrétaire général d'Interpol qui succède à Ronald K. Noble et Régis Asso, directeur de la Sûreté publique monégasque. A l'issue de la cérémonie, Régis Asso, a transmis le drapeau d'Interpol à Emmanuel Gasana, chef de la délégation du Rwanda, pays qui accueillera en novembre 2015 la 84e Assemblée générale d'Interpol.