Les régions polaires sont parmi les milieux les plus sensibles de notre planète. En étudiant ces régions, les scientifiques peuvent alerter sur ces enjeux majeurs pour les générations futures. La biodiversité sera ainsi l’un des enjeux majeurs de l’écologie de demain.
On assiste depuis ces 50 dernières années à un réchauffement climatique de 3 à 4° sur les régions polaires, qui aura pour conséquence un bouleversement de la biodiversité avec une forte diminution des calottes glacières, une perturbation de la faune et de la flore ainsi que l’extinction de certaines espèces telles que le manchot, le renard ou l’ours polaire.
Pour anticiper les conséquences du changement climatique sur la biodiversité, il faut comprendre les limites d’adaptation des organismes vivants au changement. Ainsi, suite à l’élévation de la température de 3 à 4° en Antarctique ces cinquante dernières années, les régions polaires voient leur population animale soumise à des situations, qui sont extrêmement dangereuses pour leur avenir. La réduction de la surface de la banquise va entraîner un changement de comportement de l’ours polaire et du manchot Adélie, ce qui peut avoir des conséquences irréversibles à long terme.
De même, le changement climatique a un impact sur les écosystèmes arctiques et terrestres. Ce qui différencie ces écosystèmes, ce sont les lemmings, qui ont des variations cycliques. On constate également une variabilité dans l’Arctique. Alors que l’Alaska et le Nord de la Sibérie subissent une forte augmentation de la température, une forte diminution de la glace de mer et une augmentation de la productivité de la biomasse des plantes, le Sud de la Sibérie et la Scandinavie voient leur productivité primaire diminuer. On assiste enfin à un problème d’extinction de certaines espèces telles que le renard polaire alors que le renard roux venant du Sud colonise de plus en plus les zones arctiques.
Enfin, le réchauffement climatique va avoir des conséquences considérables sur la faune et la flore de l’Antarctique. Rappelons que ce continent est recouvert à 98% de glace dont la profondeur moyenne de la calotte glacière est de 2000 mètres. Seul 2% du continent est libre de glace où l’on peut trouver en majeur partie la faune et la flore. Atteignant moins 80° en hiver, le climat antarctique se réchauffe très rapidement ces dernières années. On assiste notamment à un phénomène de sècheresse très importants avec un déficit en eau et en neige, et un recul de l’ensemble des glaciers. Tous ces éléments viennent perturber la biodiversité.
Préserver la biodiversité dans les zones polaires est donc primordial et sera l’un des enjeux écologiques majeurs dans les années à venir.
Ci-dessous en mp3 vous pouvez écouter Françoise Gaill, Directrice de l’Institut écologie environnement et chercheur au CNRS, Nigel Yoccoz, Président du conseil scientifique de l’Institut Paul-Emile Victor et chercheur à l’université de Tromso, Yves Frenot, Directeur adjoint de l’Institut Paul-Emile Victor, le Prince Albert II de Monaco et Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la mer.
On assiste depuis ces 50 dernières années à un réchauffement climatique de 3 à 4° sur les régions polaires, qui aura pour conséquence un bouleversement de la biodiversité avec une forte diminution des calottes glacières, une perturbation de la faune et de la flore ainsi que l’extinction de certaines espèces telles que le manchot, le renard ou l’ours polaire.
Pour anticiper les conséquences du changement climatique sur la biodiversité, il faut comprendre les limites d’adaptation des organismes vivants au changement. Ainsi, suite à l’élévation de la température de 3 à 4° en Antarctique ces cinquante dernières années, les régions polaires voient leur population animale soumise à des situations, qui sont extrêmement dangereuses pour leur avenir. La réduction de la surface de la banquise va entraîner un changement de comportement de l’ours polaire et du manchot Adélie, ce qui peut avoir des conséquences irréversibles à long terme.
De même, le changement climatique a un impact sur les écosystèmes arctiques et terrestres. Ce qui différencie ces écosystèmes, ce sont les lemmings, qui ont des variations cycliques. On constate également une variabilité dans l’Arctique. Alors que l’Alaska et le Nord de la Sibérie subissent une forte augmentation de la température, une forte diminution de la glace de mer et une augmentation de la productivité de la biomasse des plantes, le Sud de la Sibérie et la Scandinavie voient leur productivité primaire diminuer. On assiste enfin à un problème d’extinction de certaines espèces telles que le renard polaire alors que le renard roux venant du Sud colonise de plus en plus les zones arctiques.
Enfin, le réchauffement climatique va avoir des conséquences considérables sur la faune et la flore de l’Antarctique. Rappelons que ce continent est recouvert à 98% de glace dont la profondeur moyenne de la calotte glacière est de 2000 mètres. Seul 2% du continent est libre de glace où l’on peut trouver en majeur partie la faune et la flore. Atteignant moins 80° en hiver, le climat antarctique se réchauffe très rapidement ces dernières années. On assiste notamment à un phénomène de sècheresse très importants avec un déficit en eau et en neige, et un recul de l’ensemble des glaciers. Tous ces éléments viennent perturber la biodiversité.
Préserver la biodiversité dans les zones polaires est donc primordial et sera l’un des enjeux écologiques majeurs dans les années à venir.
Ci-dessous en mp3 vous pouvez écouter Françoise Gaill, Directrice de l’Institut écologie environnement et chercheur au CNRS, Nigel Yoccoz, Président du conseil scientifique de l’Institut Paul-Emile Victor et chercheur à l’université de Tromso, Yves Frenot, Directeur adjoint de l’Institut Paul-Emile Victor, le Prince Albert II de Monaco et Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la mer.