Mythes et réalités à propos du tabac et des taxes
MYTHE : Les taxes sur les cigarettes sont déjà très élevées dans la plupart des pays.
RÉALITÉ : Dans la plupart des pays à revenus élevés, les taxes représentent au moins les deux tiers du prix de détail des cigarettes. Dans les pays à faibles revenus, elles n’en représentent que moins de la moitié. Ce qui implique qu’il existe encore des marges considérables pour alourdir la taxation du tabac dans bien des pays à faibles revenus.
MYTHE : Les gouvernements perdront des recettes en cas de hausse des taxes sur les
cigarettes, car il se vendra moins de cigarettes.
RÉALITÉ : Même considérables, les hausses des taxes réduiront la consommation tout en augmentant les recettes fiscales, car les fumeurs réagissent assez lentement aux augmentations de prix. L’expérience concrète de plusieurs pays prouve que l’alourdissement de la taxation du tabac génère des recettes supplémentaires pour les caisses de l’État.
MYTHE : La contrebande efface les effets bénéfiques des hausses de taxes sur le tabac.
RÉALITÉ : Même en présence de contrebande, les données établies dans plusieurs pays montrent que les hausses des taxes ont toujours pour effet d’augmenter les recettes et de réduire la consommation. Les gouvernements peuvent en outre adopter des politiques efficaces pour combattre la contrebande.
Source : Jha et Chaloupka
Mythe : Le tabagisme ne concerne que les gens riches et les pays riches.
Réalité : Dans la plupart des pays à revenus élevés, les hommes fument de moins en moins. En revanche, ils sont de plus en plus nombreux à fumer dans la plupart des pays à revenus moyens et faibles, et les femmes fument de plus en plus partout dans le monde. À l’intérieur de chaque pays, la consommation de tabac et la charge des maladies liées au tabac sont en général plusfortes dans la population pauvre.
Mythe : Les gouvernements ne devraient pas décourager le tabagisme autrement qu’en en faisant largement connaître les risques, faute de quoi ils feraient obstacle à la liberté de choix du consommateur.
Réalité : Tout d’abord, de nombreux fumeurs sont inconscients des risque qu’ils courent, ou bien ils en sous-estiment ou en minimisent la portée pour eux-mêmes, et ce même dans les sociétés à revenus élevés où les risques sont assez largement connus. En second lieu, la plupart des gens commencent à fumer dans l’enfance ou à l’adolescence, à un âge où ils sont peu informés des risques et de la dépendance tabagiques, et lorsqu’ils souhaitent arrêter ils sont souvent déjà dépendants. Enfin, fumer impose des contraintes aux non-fumeurs. Pour toutes ces raisons, le choix de fumer diffère du choix d’autres produits de consommation, et les gouvernements peuvent considérer leur intervention comme justifiée.
Mythe : Les fumeurs supportent toujours les coûts de leurs choix de consommation.
Réalité : Pas nécessairement. Ils font supporter des coûts aux non-fumeurs, dont les plus évidents sont les effets sur la santé, les désagréments et l’irritation qu’engendre l’exposition à la fumée secondaire. Les fumeurs peuvent en outre entraîner des coûts financiers pour les autres (par exemple, une partie des soins de santé supplémentaires des fumeurs). Il est toutefois difficile de mesurer ces coûts, qui varient selon l’époque et le lieu, et ce rapport ne cherche pas à les quantifier. Dans les pays à revenus élevés, le coût des soins aux fumeurs dépasse en moyenne celui des non-fumeurs pour une année donnée quelconque. On a pu avancer que, du fait qu’ils meurent en général plus jeunes, les coûts de santé des fumeurs au cours de leur vie ne dépassaient sans doute pas ceux des non-fumeurs; mais des études récentes menées dans des pays à revenus élevés ont
montré que le coût de la santé des fumeurs au cours de leur vie est bel et bien supérieur, bien qu’ils vivent moins longtemps. Si le coût de la santé est en partie supporté par le secteur public, les fumeurs font donc supporter leurs dépenses aux non-fumeurs.
"Les aspects économiques occupent une place centrale dans la lutte antitabac, car ils donnent lieu à des interventions efficaces pour réduire la consommation (augmentation des prix du tabac par l’alourdissement de la taxation), et ouvrent des sources de financement durables aux programmes antitabac. Comprendre le rôle crucial de l’économie dans la maîtrise de la consommation de tabac est essentiel au succès des programmes antitabac nationaux et locaux."
Source: OMS
RÉALITÉ : Dans la plupart des pays à revenus élevés, les taxes représentent au moins les deux tiers du prix de détail des cigarettes. Dans les pays à faibles revenus, elles n’en représentent que moins de la moitié. Ce qui implique qu’il existe encore des marges considérables pour alourdir la taxation du tabac dans bien des pays à faibles revenus.
MYTHE : Les gouvernements perdront des recettes en cas de hausse des taxes sur les
cigarettes, car il se vendra moins de cigarettes.
RÉALITÉ : Même considérables, les hausses des taxes réduiront la consommation tout en augmentant les recettes fiscales, car les fumeurs réagissent assez lentement aux augmentations de prix. L’expérience concrète de plusieurs pays prouve que l’alourdissement de la taxation du tabac génère des recettes supplémentaires pour les caisses de l’État.
MYTHE : La contrebande efface les effets bénéfiques des hausses de taxes sur le tabac.
RÉALITÉ : Même en présence de contrebande, les données établies dans plusieurs pays montrent que les hausses des taxes ont toujours pour effet d’augmenter les recettes et de réduire la consommation. Les gouvernements peuvent en outre adopter des politiques efficaces pour combattre la contrebande.
Source : Jha et Chaloupka
Mythe : Le tabagisme ne concerne que les gens riches et les pays riches.
Réalité : Dans la plupart des pays à revenus élevés, les hommes fument de moins en moins. En revanche, ils sont de plus en plus nombreux à fumer dans la plupart des pays à revenus moyens et faibles, et les femmes fument de plus en plus partout dans le monde. À l’intérieur de chaque pays, la consommation de tabac et la charge des maladies liées au tabac sont en général plusfortes dans la population pauvre.
Mythe : Les gouvernements ne devraient pas décourager le tabagisme autrement qu’en en faisant largement connaître les risques, faute de quoi ils feraient obstacle à la liberté de choix du consommateur.
Réalité : Tout d’abord, de nombreux fumeurs sont inconscients des risque qu’ils courent, ou bien ils en sous-estiment ou en minimisent la portée pour eux-mêmes, et ce même dans les sociétés à revenus élevés où les risques sont assez largement connus. En second lieu, la plupart des gens commencent à fumer dans l’enfance ou à l’adolescence, à un âge où ils sont peu informés des risques et de la dépendance tabagiques, et lorsqu’ils souhaitent arrêter ils sont souvent déjà dépendants. Enfin, fumer impose des contraintes aux non-fumeurs. Pour toutes ces raisons, le choix de fumer diffère du choix d’autres produits de consommation, et les gouvernements peuvent considérer leur intervention comme justifiée.
Mythe : Les fumeurs supportent toujours les coûts de leurs choix de consommation.
Réalité : Pas nécessairement. Ils font supporter des coûts aux non-fumeurs, dont les plus évidents sont les effets sur la santé, les désagréments et l’irritation qu’engendre l’exposition à la fumée secondaire. Les fumeurs peuvent en outre entraîner des coûts financiers pour les autres (par exemple, une partie des soins de santé supplémentaires des fumeurs). Il est toutefois difficile de mesurer ces coûts, qui varient selon l’époque et le lieu, et ce rapport ne cherche pas à les quantifier. Dans les pays à revenus élevés, le coût des soins aux fumeurs dépasse en moyenne celui des non-fumeurs pour une année donnée quelconque. On a pu avancer que, du fait qu’ils meurent en général plus jeunes, les coûts de santé des fumeurs au cours de leur vie ne dépassaient sans doute pas ceux des non-fumeurs; mais des études récentes menées dans des pays à revenus élevés ont
montré que le coût de la santé des fumeurs au cours de leur vie est bel et bien supérieur, bien qu’ils vivent moins longtemps. Si le coût de la santé est en partie supporté par le secteur public, les fumeurs font donc supporter leurs dépenses aux non-fumeurs.
"Les aspects économiques occupent une place centrale dans la lutte antitabac, car ils donnent lieu à des interventions efficaces pour réduire la consommation (augmentation des prix du tabac par l’alourdissement de la taxation), et ouvrent des sources de financement durables aux programmes antitabac. Comprendre le rôle crucial de l’économie dans la maîtrise de la consommation de tabac est essentiel au succès des programmes antitabac nationaux et locaux."
Source: OMS