Assez grands, assez nombreux ! Photo (c) Fadi Abou Ghalioum, Assafir Journal.
Durant l’examen physique dans la prison de Roumieh, un prisonnier a attaqué le médecin avec un couteau. Le médecin, ainsi que 3 autres de ses confrères, ont démissionné considérant que leur sécurité n’était pas assurée par les gardiens de la prison.
Des téléphones mobiles, des cordes, couteaux, aussi bien que de la drogue, ont été trouvés en grande quantité sur les prisonniers. Où étaient les agents de sécurité ? Comment tous ces objets ont pu arriver là ? Dans les grandes prisons du monde cela pourrait se produire mais la prison de Roumieh est un cas particulier de surpopulation avec un nombre très limité de gardiens. Ces instruments ont été découverts grâce à une équipe particulièrement entraînée, les "Panthères", venant calmer la situation inquiétante dans la prison la plus grande du Liban.
En citant un jeune membre du parlement libanais, les portes internes de la prison de Roumieh peuvent être cassées facilement ce qui nécessite, et toujours d’après ce député, la présence permanente de l’armée dans les pourtours de la prison.
Un certain nombre de prisonniers ont passé une période de détention plus longue que celle qui aurait été déterminée s’ils avaient eu un jugement. Les tribunaux libanais ne peuvent pas gérer un trop grand nombre de dossiers, parce que le nombre de juges n’est pas suffisant.
Des émeutes dans cette prison ont commencé il y a presque deux mois. Sont-ce les conséquences de l’enlèvement des sept cyclistes estoniens, des révoltes dans la Syrie, de l’absence d’un gouvernement libanais, et du compte à rebours approchant du tribunal spécial pour le Liban ?
Il faut noter que les prisonniers "islamistes" n’ont pas contribué à ces émeutes malgré le fait qu’ils soient en détention depuis des années et sans être passé devant la justice. Ils sont en prison pour avoir commis un massacre dans le Nord du Liban, et c’est pour eux que, paradoxalement, des demandes d’une amnistie ont couru les rues en parallèle avec les émeutes de la prison de Roumieh.
Deux jeunes sociologues ont suggéré une solution qui pourrait réduire les tensions en faisant passer les dossiers des prisonniers à l’étude d’une commission de juristes pour les classifier et faciliter les décisions juridiques. Un tel projet serait-il appliqué ou tournera-t-il dans le cercle vicieux de la politique libanaise ?
Des téléphones mobiles, des cordes, couteaux, aussi bien que de la drogue, ont été trouvés en grande quantité sur les prisonniers. Où étaient les agents de sécurité ? Comment tous ces objets ont pu arriver là ? Dans les grandes prisons du monde cela pourrait se produire mais la prison de Roumieh est un cas particulier de surpopulation avec un nombre très limité de gardiens. Ces instruments ont été découverts grâce à une équipe particulièrement entraînée, les "Panthères", venant calmer la situation inquiétante dans la prison la plus grande du Liban.
En citant un jeune membre du parlement libanais, les portes internes de la prison de Roumieh peuvent être cassées facilement ce qui nécessite, et toujours d’après ce député, la présence permanente de l’armée dans les pourtours de la prison.
Un certain nombre de prisonniers ont passé une période de détention plus longue que celle qui aurait été déterminée s’ils avaient eu un jugement. Les tribunaux libanais ne peuvent pas gérer un trop grand nombre de dossiers, parce que le nombre de juges n’est pas suffisant.
Des émeutes dans cette prison ont commencé il y a presque deux mois. Sont-ce les conséquences de l’enlèvement des sept cyclistes estoniens, des révoltes dans la Syrie, de l’absence d’un gouvernement libanais, et du compte à rebours approchant du tribunal spécial pour le Liban ?
Il faut noter que les prisonniers "islamistes" n’ont pas contribué à ces émeutes malgré le fait qu’ils soient en détention depuis des années et sans être passé devant la justice. Ils sont en prison pour avoir commis un massacre dans le Nord du Liban, et c’est pour eux que, paradoxalement, des demandes d’une amnistie ont couru les rues en parallèle avec les émeutes de la prison de Roumieh.
Deux jeunes sociologues ont suggéré une solution qui pourrait réduire les tensions en faisant passer les dossiers des prisonniers à l’étude d’une commission de juristes pour les classifier et faciliter les décisions juridiques. Un tel projet serait-il appliqué ou tournera-t-il dans le cercle vicieux de la politique libanaise ?