Entre ciel et terre ! Photo (C) Ibrahim Chalhoub
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Une autorisation fut obtenue pour cinq endroits de décollage et atterrissage du parapente au Liban. Ce sont les Cèdres, Deddeh, Mizyara, Harissa, et Hammana. Les trois premiers sont préférés par les parapentistes puisqu’ils sont dans le nord du pays où les prix sont moins chers, il n’y ni embouteillage ni édifices énormes qui empêchent le vol libre et pausent un risque aux pratiquants d’un tel sport.
La situation politique instable du Liban nécessite des interventions non programmées de l’armée concernant la sécurité du territoire et ainsi une permission pour utiliser un de ces cinq endroits doit être demandée au ministère de la Défense un jour à l'avance. Et malgré cette procédure, la permission pourra être annulée à n’importe quel moment pour des raisons de sécurité.
Au Liban, les parapentistes se limitent à une cinquantaine parmi laquelle une vingtaine se place dans le niveau des débutants, une autre dans la moyenne, et sept à huit sont des pilotes à niveau avancé comme M. Nabil Nasr qui nous a offert une démonstration.
Ces sportifs sont regroupés dans deux clubs, le CLVL (Club Libanais de Vol Libre) et le Club Thermique. Une fédération n’a pas été créée parce qu’elle nécessite un minimum de quatre clubs.
M. Nasr nous a expliqué les différents aspects du parapente stressant toujours le fait que c’est un sport qui renforce une relation exceptionnelle avec l’environnement en nécessitant la présence de lieux propres qui facilitent le décollage aussi bien que l’atterrissage. Avec mes amis, on fait une recherche pour améliorer les endroits qu’on utilise. On a planté du gazon dans la place de Mizyara après avoir obtenu une somme grâce à la contribution de chacun de nos amis parapentistes. C’est comme ça qu’on fait et on est toujours prêt à de tels travaux.
D’autre part, l’expert en parapente a rappelé que les Libanais ont une conception erronée par rapport au prix de la pratique du vol libre. Les libanais sont prêts à payer des milliers de dollars pour des gadgets qui ne leurs sont pas nécessaires la plupart du temps comme des téléphones mobiles très compliqués, des baladeurs alors que les propriétaires ne s’intéressent pas à la musique, des appareils photos quasi pro pour ceux qui ne savent même pas faire un cadrage. Ils coûtent beaucoup plus qu’une voile et sont destinés à rester dans les coffres après quelques semaines d’utilisation. Ils disent que c’est cher peut être parce qu’ils doivent payer la somme en entier d’un seul coup, alors que l’appareillage de notre sport pourrait rester fonctionnel pendant une dizaine d’années.
Diapo ci-dessous du décollage en parapente à partir d’un endroit très coincé
La situation politique instable du Liban nécessite des interventions non programmées de l’armée concernant la sécurité du territoire et ainsi une permission pour utiliser un de ces cinq endroits doit être demandée au ministère de la Défense un jour à l'avance. Et malgré cette procédure, la permission pourra être annulée à n’importe quel moment pour des raisons de sécurité.
Au Liban, les parapentistes se limitent à une cinquantaine parmi laquelle une vingtaine se place dans le niveau des débutants, une autre dans la moyenne, et sept à huit sont des pilotes à niveau avancé comme M. Nabil Nasr qui nous a offert une démonstration.
Ces sportifs sont regroupés dans deux clubs, le CLVL (Club Libanais de Vol Libre) et le Club Thermique. Une fédération n’a pas été créée parce qu’elle nécessite un minimum de quatre clubs.
M. Nasr nous a expliqué les différents aspects du parapente stressant toujours le fait que c’est un sport qui renforce une relation exceptionnelle avec l’environnement en nécessitant la présence de lieux propres qui facilitent le décollage aussi bien que l’atterrissage. Avec mes amis, on fait une recherche pour améliorer les endroits qu’on utilise. On a planté du gazon dans la place de Mizyara après avoir obtenu une somme grâce à la contribution de chacun de nos amis parapentistes. C’est comme ça qu’on fait et on est toujours prêt à de tels travaux.
D’autre part, l’expert en parapente a rappelé que les Libanais ont une conception erronée par rapport au prix de la pratique du vol libre. Les libanais sont prêts à payer des milliers de dollars pour des gadgets qui ne leurs sont pas nécessaires la plupart du temps comme des téléphones mobiles très compliqués, des baladeurs alors que les propriétaires ne s’intéressent pas à la musique, des appareils photos quasi pro pour ceux qui ne savent même pas faire un cadrage. Ils coûtent beaucoup plus qu’une voile et sont destinés à rester dans les coffres après quelques semaines d’utilisation. Ils disent que c’est cher peut être parce qu’ils doivent payer la somme en entier d’un seul coup, alors que l’appareillage de notre sport pourrait rester fonctionnel pendant une dizaine d’années.
Diapo ci-dessous du décollage en parapente à partir d’un endroit très coincé
Photos (C) Ibrahim Chalhoub
Musique : Stars collide de l’album Breadcrumbs par Josh Woodward
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