Un soleil masqué et rougeoyant éclairait faiblement le ciel d’une lueur crépusculaire au-dessus du parc de Clapham Common à Londres. Photo (c) Julie Wigdo.
Ciel jaune.mp3 (790 Ko)
La nuit en pleine journée, un soleil rouge. Des vents forts, un silence de plomb, une odeur de brûlé. Bref, une ambiance pour le moins surnaturelle. Un phénomène météorologique hors du commun, dû à la conjonction de plusieurs facteurs, a eu lieu dans l’ouest de la France et au sud de l’Angleterre. Au cours du weekend du 14-15 octobre 2017, du sable saharien s’est élevé en altitude, et a été entrainé dans le sillage de la tempête tropicale Ophélia. L’ouragan, poursuivant sa remontée de l’océan Atlantique, a ainsi charrié avec lui ce sable ainsi que des cendres d’incendies ayant eu lieu dans la péninsule ibérique. L’atmosphère, ainsi saturée en particules, a pris une couleur orangée. Ce curieux phénomène était associé à des températures plutôt douces pour la saison.
Cet étrange phénomène, fréquemment rencontré dans d’autres régions du globe, a pour le moins surpris les Français et les Anglais, peu habitués à ce type d’événement météorologique. Il a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, évoquant pour la plupart une ambiance d’apocalypse. Rétrogradé en tempête, l’ouragan Ophélia s’est ensuite dirigé vers l’Irlande le 16 octobre au soir, avec des vents soufflant à près de 150 km/h. La tempête, la plus dévastatrice depuis 1961, y a fait trois morts et privé d’électricité des milliers de foyers irlandais.
Cet étrange phénomène, fréquemment rencontré dans d’autres régions du globe, a pour le moins surpris les Français et les Anglais, peu habitués à ce type d’événement météorologique. Il a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, évoquant pour la plupart une ambiance d’apocalypse. Rétrogradé en tempête, l’ouragan Ophélia s’est ensuite dirigé vers l’Irlande le 16 octobre au soir, avec des vents soufflant à près de 150 km/h. La tempête, la plus dévastatrice depuis 1961, y a fait trois morts et privé d’électricité des milliers de foyers irlandais.