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L’heure est au progrès dans tous les domaines. L’approche de la médecine et des soins est bouleversée ces dernières années par l’émergence de nouvelles technologies numériques. Dans le domaine des greffes, l’une des réussites actuelle est le cœur artificiel de la société Carmat, implanté pour la première fois sur un patient en décembre 2013.
En France, l’attente pour une greffe peut se révéler très longue: en 2016, plus de 5.000 transplantations ont eu lieu alors que près de 20.000 patients étaient sur les listes d’attente. Alors peut-on imaginer aujourd’hui que la solution réside dans les greffons artificiels, notamment le cœur?
Pour Karim Boudjema, chirurgien spécialiste considéré comme l’inventeur de la greffe du foie, en conférence le 26 octobre 2017 à Malestroit (Morbihan), "il est difficile d’imaginer que l’on puisse un jour vivre ad vitam æternam avec un cœur dans la poitrine. Le principal problème du greffon artificiel est sa source d’énergie: il faut le recharger." A l’heure des imprimantes 3D et des expériences sur les cellules souches susceptibles un jour de générer des organes bio-artificiels, il est inutile de se projeter trop loin dans le futur. "Il faut être pragmatique et s’occuper des malades d’aujourd’hui en privilégiant des solutions immédiates", ajoute le professeur.
Parmi ces solutions, les greffons artificiels peuvent être un excellent moyen de réduire les délais d’attente. "Un patient va pouvoir bénéficier provisoirement d’un organe artificiel le temps qu’un organe issu d’un donneur soit disponible", pense le docteur Boudjema qui croit plutôt dans l’émergence des technologies d’assistance numérique au médecin. En 2014, le spécialiste du foie s’était d’ailleurs illustré en collaborant avec la société rennaise AMA. Il avait filmé et retransmis les opérations de qualification d’un foie - l’évaluation du greffon précédent la transplantation - à l’aide de lunettes connectées. Mais toutes les disciplines médicales ne sont pas logées à la même enseigne. Et pour certaines le recours aux technologies numériques peut grandement améliorer l’accès à la médecine, la qualité et l’efficacité des soins.
En France, l’attente pour une greffe peut se révéler très longue: en 2016, plus de 5.000 transplantations ont eu lieu alors que près de 20.000 patients étaient sur les listes d’attente. Alors peut-on imaginer aujourd’hui que la solution réside dans les greffons artificiels, notamment le cœur?
Pour Karim Boudjema, chirurgien spécialiste considéré comme l’inventeur de la greffe du foie, en conférence le 26 octobre 2017 à Malestroit (Morbihan), "il est difficile d’imaginer que l’on puisse un jour vivre ad vitam æternam avec un cœur dans la poitrine. Le principal problème du greffon artificiel est sa source d’énergie: il faut le recharger." A l’heure des imprimantes 3D et des expériences sur les cellules souches susceptibles un jour de générer des organes bio-artificiels, il est inutile de se projeter trop loin dans le futur. "Il faut être pragmatique et s’occuper des malades d’aujourd’hui en privilégiant des solutions immédiates", ajoute le professeur.
Parmi ces solutions, les greffons artificiels peuvent être un excellent moyen de réduire les délais d’attente. "Un patient va pouvoir bénéficier provisoirement d’un organe artificiel le temps qu’un organe issu d’un donneur soit disponible", pense le docteur Boudjema qui croit plutôt dans l’émergence des technologies d’assistance numérique au médecin. En 2014, le spécialiste du foie s’était d’ailleurs illustré en collaborant avec la société rennaise AMA. Il avait filmé et retransmis les opérations de qualification d’un foie - l’évaluation du greffon précédent la transplantation - à l’aide de lunettes connectées. Mais toutes les disciplines médicales ne sont pas logées à la même enseigne. Et pour certaines le recours aux technologies numériques peut grandement améliorer l’accès à la médecine, la qualité et l’efficacité des soins.