La consommation énergétique des centres de données et des réseaux qui devrait augmenter de 75% d'ici 2040 - (c) pixabay
Maîtriser l’empreinte carbone et les émissions de gaz à effets de serre du secteur numérique, voilà sur quoi travaille la chambre haute du Parlement en ce début d’année. Patrick Chaize, sénateur LR de l’Ain, est l’auteur d’une proposition de loi visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France. Le texte cherche "à orienter le comportement de tous les acteurs du numérique, qu'il s'agisse des consommateurs, des professionnels du secteur ou encore des acteurs publics, afin de garantir le développement en France d'un numérique sobre, responsable et écologiquement vertueux".
Actuellement, l’empreinte carbone du numérique représente 15 Mt éqCo2 en France, par an, soit 2% de l’empreinte totale. Trois quarts sont dus à la fabrication des terminaux, réseaux et autres de données. Un quart est dû à l’utilisation. Or, la consommation énergétique des centres de données et des réseaux devrait augmenter de 75% d'ici 2040. Le secteur du numérique pourrait alors représenter 7% des émissions de GES. Il est donc important de se pencher sur la question, ce que fait le Sénat depuis le 12 janvier dernier.
Actuellement, l’empreinte carbone du numérique représente 15 Mt éqCo2 en France, par an, soit 2% de l’empreinte totale. Trois quarts sont dus à la fabrication des terminaux, réseaux et autres de données. Un quart est dû à l’utilisation. Or, la consommation énergétique des centres de données et des réseaux devrait augmenter de 75% d'ici 2040. Le secteur du numérique pourrait alors représenter 7% des émissions de GES. Il est donc important de se pencher sur la question, ce que fait le Sénat depuis le 12 janvier dernier.
Comment réduire l’empreinte carbone du numérique en France ? (3.59 Mo)
L’arrivée de la 5G est aussi au coeur des débats. Dans rapport de décembre 2020, le Haut Conseil pour le Climat (HCC) précise que "la 5G peut induire des émissions de gaz à effets de serre (GES) qui doivent être anticipées et maîtrisées. Ces émissions vont dépendre de plusieurs facteurs : les modalités de déploiement retenues par les opérateurs, le renouvellement des terminaux 5G, ou encore l’évolution de l’offre de services numériques et des usages potentiels, qui restent à définir, par les entreprises et les particuliers".
Les impacts environnementaux directs et indirects liés aux usages du numérique sont en forte croissance. Dans son rapport de 2019, le Shift Project (think tank qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone) rappelle que "la sobriété numérique consiste à prioriser l'allocation des ressources en fonction des usages, afin de se conformer aux limites planétaires, tout en préservant les apports sociétaux les plus précieux des technologies numériques".
Les impacts environnementaux directs et indirects liés aux usages du numérique sont en forte croissance. Dans son rapport de 2019, le Shift Project (think tank qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone) rappelle que "la sobriété numérique consiste à prioriser l'allocation des ressources en fonction des usages, afin de se conformer aux limites planétaires, tout en préservant les apports sociétaux les plus précieux des technologies numériques".