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C’est dans son studio niché dans une "lilong" d’un quartier de l’ex-concession française, lieu atypique où il vit et travaille depuis 15 années que Christian de Laubadère expose une série de ses célèbres nuques. Organisée in situ par la galerie ArtCN, cette exposition marque un tournant pour l’artiste, qui quitte Shanghai prochainement.
Christian de Laubadère est né en 1945 en Gascogne (France). Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris, il fût enseignant à celle de Bayonne, avant de s’installer à Shanghai en 2003. Fasciné par la sensualité féminine d’hier et d’aujourd’hui, il a décidé d’en faire son sujet de prédilection, et s’est depuis mis en quête de la nuque idéale à travers son œuvre. Il peint sur papier et sur toile à l'aide de crayons de plomb, et de charbon de bois - et pratique la technique dite de "noir de fumée" - ainsi que de tissus imprimés et brodés dénichés en Chine. C’est une vie presque entière, infatigable, à "envisager" les nuques féminines. 200, peut-être 300 fois, l’artiste les a imaginées, vues, croquées, floutées, précisées. A la recherche de la courbe parfaite? Beaucoup l’on dit. Mais lorsque la question lui est posée, ça le fait franchement rire. "La perfection? Il y a une esthétique dans tout, propre à la nature. J’essaie de retrouver une harmonie, la mienne", confie-t-il.
"Puis vient la nuque, tendre et délicate et qui pourtant soutient toute l’intimidante grâce de la coiffure. Dessinée, parcourue par un crayon, la main, ses frissons. Ses épaules seront ensuite habillées avec broderies, tissus et perles, seules touches de couleurs administrées par l’artiste. Étirée entre ces préciosités saillantes et l’arabesque de la chevelure, c’est cette nuque gracile, source d’inspiration et de désir sans fond, qui fait battre le cœur de l’œuvre de Christian de Laubadère" Extrait du catalogue de l’exposition.
Christian de Laubadère est né en 1945 en Gascogne (France). Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris, il fût enseignant à celle de Bayonne, avant de s’installer à Shanghai en 2003. Fasciné par la sensualité féminine d’hier et d’aujourd’hui, il a décidé d’en faire son sujet de prédilection, et s’est depuis mis en quête de la nuque idéale à travers son œuvre. Il peint sur papier et sur toile à l'aide de crayons de plomb, et de charbon de bois - et pratique la technique dite de "noir de fumée" - ainsi que de tissus imprimés et brodés dénichés en Chine. C’est une vie presque entière, infatigable, à "envisager" les nuques féminines. 200, peut-être 300 fois, l’artiste les a imaginées, vues, croquées, floutées, précisées. A la recherche de la courbe parfaite? Beaucoup l’on dit. Mais lorsque la question lui est posée, ça le fait franchement rire. "La perfection? Il y a une esthétique dans tout, propre à la nature. J’essaie de retrouver une harmonie, la mienne", confie-t-il.
"Puis vient la nuque, tendre et délicate et qui pourtant soutient toute l’intimidante grâce de la coiffure. Dessinée, parcourue par un crayon, la main, ses frissons. Ses épaules seront ensuite habillées avec broderies, tissus et perles, seules touches de couleurs administrées par l’artiste. Étirée entre ces préciosités saillantes et l’arabesque de la chevelure, c’est cette nuque gracile, source d’inspiration et de désir sans fond, qui fait battre le cœur de l’œuvre de Christian de Laubadère" Extrait du catalogue de l’exposition.
L’exposition "Napes in situ" se tient jusqu’au 25 mars 2018 au 876 Jiangsu Road, croisement Huashan Road. Cliquez ici pour plus d’information