Une partie des grévistes devant le siège de l’ARS Mayotte à Mamoudzou (c) SAM (Salim Mouhoutar)
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Les deux cas suspects de chikungunya, un virus transmis par un moustique et qui peut être mortel, ont été détectés à Mamoudzou, le chef-lieu, tandis que celui présumé de paludisme l'a été à Hanjangoua, dans le sud.
Les autorités sanitaires ne connaissent pas pour l'instant l'origine de ces possibles cas, dans l'attente des résultats de laboratoire. Mais, d'ores et déjà, trois agents de lutte anti-vectorielle de l'Agence régionale de Santé (ARS), en grève depuis depuis deux semaines, ont été réquisitionnés, a-t-on appris de source syndicale.
Les agents grévistes réquisitionnés ont procédé au traitement insecticides contre les moustiques adultes, à la destruction de gîtes larvaires et au rappel à la population de mesures de prévention, a indiqué à l'AFP Mouhoutar Salim, ingénieur sanitaire à l'ARS et Délégué syndical CGT.
La saison des pluies, en cours, est une période propice au développement des moustiques responsables de la transmission du chikungunya et du paludisme, a-t-il relevé. Le chikungunya peut être mortel, mais surtout les douleurs articulaires peuvent persister plusieurs mois, voire plusieurs années .
Une grave épidémie de chikungunya avait frappé La Réunion il y a cinq ans. Entre décembre 2005 et décembre 2006, 266.000 personnes avaient été contaminées par le virus sur cette île et 250 en étaient mortes. Mayotte avait été relativement épargnée.
Les organisations syndicales précisent que les agents de l’ARS poursuivront la grève la semaine prochaine à partir de lundi 20 février 2012. 77 des 110 agents de l’antenne de l’ARS (Océan indien) à Mayotte revendiquent leur intégration dans la fonction publique d’État. La directrice de l’ARS Mayotte, Marie Hélène Lecenne reconnaît que la grève est très suivie et perturbe les services. "Un protocole conclu en 2009 étale sur plusieurs années (jusqu’en 2015, ndlr) l’intégration des agents de l’ARS de Mayotte dans la fonction publique d’État mais ces derniers veulent sortir le plus rapidement possible des corps transitoires dits de passerelles", explique Marie Hélène Lecenne. Les syndicats répliquent que la direction ne leur dit pas la vérité depuis le début de leur combat en 2003.
"Nous avons fait six grèves… Sans succès. Nous ne pouvons plus attendre l’échéance de 2015. Beaucoup d’entre nous sont à la veille de la retraite", indique Saïd Fadhuli, représentant du personnel CGT pour Mayotte et La Réunion.
Les autorités sanitaires ne connaissent pas pour l'instant l'origine de ces possibles cas, dans l'attente des résultats de laboratoire. Mais, d'ores et déjà, trois agents de lutte anti-vectorielle de l'Agence régionale de Santé (ARS), en grève depuis depuis deux semaines, ont été réquisitionnés, a-t-on appris de source syndicale.
Les agents grévistes réquisitionnés ont procédé au traitement insecticides contre les moustiques adultes, à la destruction de gîtes larvaires et au rappel à la population de mesures de prévention, a indiqué à l'AFP Mouhoutar Salim, ingénieur sanitaire à l'ARS et Délégué syndical CGT.
La saison des pluies, en cours, est une période propice au développement des moustiques responsables de la transmission du chikungunya et du paludisme, a-t-il relevé. Le chikungunya peut être mortel, mais surtout les douleurs articulaires peuvent persister plusieurs mois, voire plusieurs années .
Une grave épidémie de chikungunya avait frappé La Réunion il y a cinq ans. Entre décembre 2005 et décembre 2006, 266.000 personnes avaient été contaminées par le virus sur cette île et 250 en étaient mortes. Mayotte avait été relativement épargnée.
Les organisations syndicales précisent que les agents de l’ARS poursuivront la grève la semaine prochaine à partir de lundi 20 février 2012. 77 des 110 agents de l’antenne de l’ARS (Océan indien) à Mayotte revendiquent leur intégration dans la fonction publique d’État. La directrice de l’ARS Mayotte, Marie Hélène Lecenne reconnaît que la grève est très suivie et perturbe les services. "Un protocole conclu en 2009 étale sur plusieurs années (jusqu’en 2015, ndlr) l’intégration des agents de l’ARS de Mayotte dans la fonction publique d’État mais ces derniers veulent sortir le plus rapidement possible des corps transitoires dits de passerelles", explique Marie Hélène Lecenne. Les syndicats répliquent que la direction ne leur dit pas la vérité depuis le début de leur combat en 2003.
"Nous avons fait six grèves… Sans succès. Nous ne pouvons plus attendre l’échéance de 2015. Beaucoup d’entre nous sont à la veille de la retraite", indique Saïd Fadhuli, représentant du personnel CGT pour Mayotte et La Réunion.