Prévisions pour 2009-2011
Selon Joaquín Almunia, le commissaire responsable des affaires économiques et monétaires, "l'économie de l'UE sort de la récession. Ceci est du, en grande partie, aux mesures ambitieuses déployées par les gouvernements, les banques centrales et l'UE, qui ont non seulement permis d'éviter l'effondrement du système mais qui ont également favorisé la relance. Toutefois, des défis majeurs doivent être relevés. Pour assurer une relance soutenue et durable, il est essentiel que nous mettions en œuvre toutes les mesures annoncées et que nous terminions d'assainir le secteur bancaire. Par ailleurs, nous devons commencer à travailler davantage à moyen terme, et déterminer de quelle manière nous pouvons le mieux corriger les effets néfastes de la crise sur les marchés de l'emploi, les finances publiques et la croissance potentielle".
Après voir traversé la récession la plus profonde, la plus longue et la plus étendue de son histoire, l'économie de l'UE est aujourd'hui arrivée à un tournant. La situation économique et les conditions financières se sont nettement améliorées ces derniers mois, principalement grâce aux actions sans précédent menées dans le cadre de la politique budgétaire et monétaire. Aujourd'hui, plusieurs indicateurs financiers sont revenus à leur niveau d'avant la crise, et la confiance remonte. Les perspectives se sont également améliorées pour la croissance et les échanges au niveau mondial, en particulier dans les économies des pays émergents. Dans ce contexte, et compte tenu de l'ajustement favorable des stocks, la croissance du PIB de l'UE et de la zone euro devrait redevenir positive durant le deuxième semestre de cette année.
Une relance progressive semble s'amorcer, et le PIB devrait progresser de ¾ % en 2010 et d'environ 1½ % en 2011 selon les prévisions, apprend-on du rapport publié en date du 3 novembre. Le redémarrage de l'activité fait suite à l'amélioration de la conjoncture internationale et des conditions financières ainsi qu'aux mesures significatives mises en place dans le cadre de la politique monétaire et budgétaire. Par la suite, un certain nombre de facteurs pourraient freiner la demande privée et donc limiter la vigueur de la relance. La situation restera difficile sur le marché de l'emploi avec un taux de chômage qui devrait atteindre 10¼ % dans l'UE. Le déficit public devrait lui aussi se creuser, pour atteindre 7½ % du PIB en 2010 avant de retomber légèrement en 2011 lorsque l'économie se redressera et que les mesures temporaires seront progressivement abandonnées.
"L'économie de l'UE sort de la récession, mais les perspectives demeurent très incertaines, et il subsiste des risques non négligeables mais qui dans l'ensemble, se neutralisent mutuellement. La relance pourrait surprendre par sa vigueur si les mesures politiques sont plus efficaces que prévu pour assainir le secteur financier et relancer la confiance, ou si la demande mondiale augmente plus que prévu. En revanche, l'incidence des faiblesses du marché de l'emploi et des contraintes à l'investissement pourrait être plus importante que prévu. De plus, si le secteur bancaire n'est pas totalement assaini, il ne sera peut-être pas en mesure d'apporter un soutien suffisant à la relance. Les risques pesant sur l'inflation semblent eux aussi se neutraliser mutuellement", conclut le rapport.
Vous pouvez télécharger le document complet en anglais, en pdf, à la fin de cet article
Après voir traversé la récession la plus profonde, la plus longue et la plus étendue de son histoire, l'économie de l'UE est aujourd'hui arrivée à un tournant. La situation économique et les conditions financières se sont nettement améliorées ces derniers mois, principalement grâce aux actions sans précédent menées dans le cadre de la politique budgétaire et monétaire. Aujourd'hui, plusieurs indicateurs financiers sont revenus à leur niveau d'avant la crise, et la confiance remonte. Les perspectives se sont également améliorées pour la croissance et les échanges au niveau mondial, en particulier dans les économies des pays émergents. Dans ce contexte, et compte tenu de l'ajustement favorable des stocks, la croissance du PIB de l'UE et de la zone euro devrait redevenir positive durant le deuxième semestre de cette année.
Une relance progressive semble s'amorcer, et le PIB devrait progresser de ¾ % en 2010 et d'environ 1½ % en 2011 selon les prévisions, apprend-on du rapport publié en date du 3 novembre. Le redémarrage de l'activité fait suite à l'amélioration de la conjoncture internationale et des conditions financières ainsi qu'aux mesures significatives mises en place dans le cadre de la politique monétaire et budgétaire. Par la suite, un certain nombre de facteurs pourraient freiner la demande privée et donc limiter la vigueur de la relance. La situation restera difficile sur le marché de l'emploi avec un taux de chômage qui devrait atteindre 10¼ % dans l'UE. Le déficit public devrait lui aussi se creuser, pour atteindre 7½ % du PIB en 2010 avant de retomber légèrement en 2011 lorsque l'économie se redressera et que les mesures temporaires seront progressivement abandonnées.
"L'économie de l'UE sort de la récession, mais les perspectives demeurent très incertaines, et il subsiste des risques non négligeables mais qui dans l'ensemble, se neutralisent mutuellement. La relance pourrait surprendre par sa vigueur si les mesures politiques sont plus efficaces que prévu pour assainir le secteur financier et relancer la confiance, ou si la demande mondiale augmente plus que prévu. En revanche, l'incidence des faiblesses du marché de l'emploi et des contraintes à l'investissement pourrait être plus importante que prévu. De plus, si le secteur bancaire n'est pas totalement assaini, il ne sera peut-être pas en mesure d'apporter un soutien suffisant à la relance. Les risques pesant sur l'inflation semblent eux aussi se neutraliser mutuellement", conclut le rapport.
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