L'exil, voyage d'illusion en désillusion
De fil en exil.mp3 (214.7 Ko)
Pour les plus chanceux d’entre eux, ceux qui n’ont pas fini au fond de la mer, ceux qui ne sont pas morts de faim ou tout simplement été reconduit chez eux, ce rêve devenu réalité tourne très vite au cauchemar. C’est le propos du recueil d’histoire de Batumike Cikuru intitulé "De fil en exil" qui s’avère être une compilation de témoignages d’exilés sur les défis que constituent leur intégration en Europe. Terre jadis porteuse d’espoir où beaucoup de ces hommes et femmes n’y récoltent pourtant que désillusions, humiliations et exclusions. On est loin de Byzance.
L’écrivain suisse d’origine congolaise n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà exploré les thématiques de l’exil, de l’immigration et de l’intégration dans des ouvrages tels que "Onze d’exil" ou encore "Être noir africain en Suisse". Dans son dernier livre, l’accent est mis sur les difficultés que rencontrent ces nouveaux arrivant à s’adapter à leur nouvel environnement qui peut dans certains cas se révéler très hostile. Ici la barrière de la langue, là le fossé culturel ou encore tout simplement le racisme sont autant de facteurs handicapant les tentatives d’intégration de ces nouveaux arrivants.
"De fil en exil" donne la parole à ces anonymes qui dépeignent une vie loin de celle qu’ils avaient imaginé en entamant le long périple qui les mena en Europe. Que reste-t-il de leurs espoirs une fois confronté à la dure réalité de leur nouveau quotidien? Plusieurs réponses à cette question se retrouvent dans cet ouvrage.
Pour l’auteur, "l'exil est une rupture. L'écrire permet de nouer le fil entre le passé et le présent". Pour un avenir toujours emprunt d’espoir?
L’écrivain suisse d’origine congolaise n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà exploré les thématiques de l’exil, de l’immigration et de l’intégration dans des ouvrages tels que "Onze d’exil" ou encore "Être noir africain en Suisse". Dans son dernier livre, l’accent est mis sur les difficultés que rencontrent ces nouveaux arrivant à s’adapter à leur nouvel environnement qui peut dans certains cas se révéler très hostile. Ici la barrière de la langue, là le fossé culturel ou encore tout simplement le racisme sont autant de facteurs handicapant les tentatives d’intégration de ces nouveaux arrivants.
"De fil en exil" donne la parole à ces anonymes qui dépeignent une vie loin de celle qu’ils avaient imaginé en entamant le long périple qui les mena en Europe. Que reste-t-il de leurs espoirs une fois confronté à la dure réalité de leur nouveau quotidien? Plusieurs réponses à cette question se retrouvent dans cet ouvrage.
Pour l’auteur, "l'exil est une rupture. L'écrire permet de nouer le fil entre le passé et le présent". Pour un avenir toujours emprunt d’espoir?