Congés menstruels.mp3 (132.86 Ko)
En Italie, entre 60 et 90% des femmes souffrent de dysménorrhée, selon la version italienne du magazine Marie-Claire. Des douleurs au ventre et au dos, des nausées, qui rendent parfois la vie très difficile aux femmes pendant leur menstruation, au point parfois qu’elles ne peuvent plus se déplacer.
La proposition de loi devrait voit le jour - si elle est approuvée au Parlement - dans quelques mois. La seule obligation pour les Italiennes est de fournir un certificat médical annuel dans le cadre de leur contrat de travail, qu'il soit à durée déterminée ou indéterminée.
C'est au Japon, en 1947, que le "congé physiologique" ou congé menstruel a fait son entrée au sein de l’entreprise. Il faut savoir que peu de Japonaises l’utilisent, car certaines entreprises peuvent ne pas rémunérer ces jours et il est parfois difficile de demander à un patron masculin ce type d’arrangement, même reconnu comme étant légal.
Cette mesure qui serait une première pour l'Union européenne, est perçue en demi-teinte. D’un côté certains y voient un progrès social et de l’autre un renforcement des clichés sexistes qui nuisent à la working girl, soit lors de son embauche, soit à gravir les échelons au sein de son entreprise.
Certaines féministes y voient une raison de préférer embaucher un homme plutôt qu'une femme, à compétences égales. En France, Céline Piques, porte-parole d'Osez le féminisme, estime que cette mesure pourrait contribuer à stigmatiser un peu plus les femmes qui "payent déjà à l'embauche la présomption de grossesse". Selon elle, cela ne ferait aussi que renforcer en entreprise les clichés sexistes, notamment ceux liés aux menstruations.
La proposition de loi devrait voit le jour - si elle est approuvée au Parlement - dans quelques mois. La seule obligation pour les Italiennes est de fournir un certificat médical annuel dans le cadre de leur contrat de travail, qu'il soit à durée déterminée ou indéterminée.
C'est au Japon, en 1947, que le "congé physiologique" ou congé menstruel a fait son entrée au sein de l’entreprise. Il faut savoir que peu de Japonaises l’utilisent, car certaines entreprises peuvent ne pas rémunérer ces jours et il est parfois difficile de demander à un patron masculin ce type d’arrangement, même reconnu comme étant légal.
Cette mesure qui serait une première pour l'Union européenne, est perçue en demi-teinte. D’un côté certains y voient un progrès social et de l’autre un renforcement des clichés sexistes qui nuisent à la working girl, soit lors de son embauche, soit à gravir les échelons au sein de son entreprise.
Certaines féministes y voient une raison de préférer embaucher un homme plutôt qu'une femme, à compétences égales. En France, Céline Piques, porte-parole d'Osez le féminisme, estime que cette mesure pourrait contribuer à stigmatiser un peu plus les femmes qui "payent déjà à l'embauche la présomption de grossesse". Selon elle, cela ne ferait aussi que renforcer en entreprise les clichés sexistes, notamment ceux liés aux menstruations.