Image représentant un homme atteint d'albinisme total. Photo (c) Muntuwandi
Ses assassins sont deux militaires de l’armée nationale en complicité avec une femme. Son nom allonge la liste des personnes tuées et mutilées par ces trafiquants d’organes humains. Ces organes sont utilisés dans le cadre de pratiques fétichistes. Le drame s'est passé le 31 juillet dans un petit village nommé Iganda, cinq km à l’ouest de la nationale n° 2. La victime avait été vue sur un marché ce jour-là. Des témoins ont affirmé l’avoir vu en début de soirée dans un débit de boisson.
Des sources proches du bataillon FARDC faisant parti de la 3e brigade Intégrée, les deux militaires, le sous-lieutenant Lwana Mwiza alias Ndombolo et le soldat de 1ère classe Kasereka Buherimana ont été arrêtés et transférés à l’auditorat militaire de Bukavu. Le commandant de ce bataillon FARDC a affirmé que des preuves supplémentaires de la culpabilité des suspects ont aussi été retrouvées par des enquêteurs. Selon notre source, le commandant des opérations Amani Leo au Sud Kivu le colonel Delphin KAHIMBI a condamné cet acte qui ternit l’image de l’armée. Il a promis de s’investir personnellement pour que la justice militaire se saisisse de ce cas le plus rapidement possible.
Des sources médicales ont indiqué que le corps de madame Jacqueline MANENO a été mutilé. Le chef de poste d’Etat de Ngando Flavien KANGUBANGUBA, un des enquêteurs, a déclaré que le bras droit, les cheveux et la chair de l’intérieur des deux cuisses jusque près du sexe ont été emportés par les assassins. Le corps était ligoté par une culotte.
"La justice militaire doit faire diligence pour mener un procès juste et des sanctions légales réservées aux auteurs de cette barbarie sans nom" nous a déclaré Bertin IKOSHI, activiste des droits humains et habitant de Mwenga. Selon lui, ce n’est pas la première fois que des actes de ce genre se produisent dans la contrée. "Des enfants albinos n’arrivent pas à étudier correctement comme les autres enfants. Il faut des mesures spéciales de protection pour ces personnes, traquées comme des bêtes alors qu’elles jouissent des mêmes droits que les autres citoyens congolais" nous a dit Sylvie Mbale, étudiante en sciences infirmières.
Le corps de madame Jacqueline MANENO a été enterré sur le lieu même le 11 août. La population était sous le choc. Depuis environ deux ans, dans la région, les albinos sont traqués, leur emploi du temps maîtrisé, agressés, assassinés et leurs corps mutilés. Des procès ont eu lieu au Burundi, Tanzanie et en RD Congo mais la pratique continue à faire des victimes. Les membres des associations de personnes vivant avec handicap au Sud Kivu se déclarent inquiets par cette situation. Ils appellent le gouvernement à prendre ses responsabilités.
Des sources proches du bataillon FARDC faisant parti de la 3e brigade Intégrée, les deux militaires, le sous-lieutenant Lwana Mwiza alias Ndombolo et le soldat de 1ère classe Kasereka Buherimana ont été arrêtés et transférés à l’auditorat militaire de Bukavu. Le commandant de ce bataillon FARDC a affirmé que des preuves supplémentaires de la culpabilité des suspects ont aussi été retrouvées par des enquêteurs. Selon notre source, le commandant des opérations Amani Leo au Sud Kivu le colonel Delphin KAHIMBI a condamné cet acte qui ternit l’image de l’armée. Il a promis de s’investir personnellement pour que la justice militaire se saisisse de ce cas le plus rapidement possible.
Des sources médicales ont indiqué que le corps de madame Jacqueline MANENO a été mutilé. Le chef de poste d’Etat de Ngando Flavien KANGUBANGUBA, un des enquêteurs, a déclaré que le bras droit, les cheveux et la chair de l’intérieur des deux cuisses jusque près du sexe ont été emportés par les assassins. Le corps était ligoté par une culotte.
"La justice militaire doit faire diligence pour mener un procès juste et des sanctions légales réservées aux auteurs de cette barbarie sans nom" nous a déclaré Bertin IKOSHI, activiste des droits humains et habitant de Mwenga. Selon lui, ce n’est pas la première fois que des actes de ce genre se produisent dans la contrée. "Des enfants albinos n’arrivent pas à étudier correctement comme les autres enfants. Il faut des mesures spéciales de protection pour ces personnes, traquées comme des bêtes alors qu’elles jouissent des mêmes droits que les autres citoyens congolais" nous a dit Sylvie Mbale, étudiante en sciences infirmières.
Le corps de madame Jacqueline MANENO a été enterré sur le lieu même le 11 août. La population était sous le choc. Depuis environ deux ans, dans la région, les albinos sont traqués, leur emploi du temps maîtrisé, agressés, assassinés et leurs corps mutilés. Des procès ont eu lieu au Burundi, Tanzanie et en RD Congo mais la pratique continue à faire des victimes. Les membres des associations de personnes vivant avec handicap au Sud Kivu se déclarent inquiets par cette situation. Ils appellent le gouvernement à prendre ses responsabilités.