Des portiques reçus en 2009 grâce au partenariat avec DP World. Photo (DR)
Le lundi 29 mars 2010, le président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), Abdoulaye Bio-Tchané et le directeur du port autonome de Dakar, Bara Sady, ont procédé à la signature d'un contrat de garantie totale apportée à l’emprunt obligataire du port autonome de Dakar pour la construction d’infrastructures portuaires.
Cet emprunt lancé récemment est destiné au financement des projets de dragage du chenal d’accès extérieur au terminal à conteneurs et à la réhabilitation du wharf pétrolier.
Ces deux projets ont pour objectifs essentiels de permettre aux navires porte-conteneurs de tirant d'eau de - 13 m, d'accéder au terminal à conteneurs ainsi que de fiabiliser et de sécuriser l'approvisionnement du Sénégal en produits pétroliers raffinés. Selon la BOAD, «ils sont justifiés par des considérations liées au potentiel de croissance du trafic conteneurs et à l'impératif d'assurer les conditions de sécurité au niveau du wharf pétrolier».
Fidèle à sa vision «Port 2010», le port de Dakar a lancé six projets majeurs dont la réalisation du môle 2 pour faire accroître les espaces et faire augmenter en volume le nombre de gros navires. Le projet d’extension du terminal à conteneurs a permis la réhabilitation d’un quai de 13 m de profondeur ainsi qu’un terre-plein additionnel de 7,5 hectares. Avec cette extension qui a coûté 25 milliards de francs CFA, la manutention s’est notablement améliorée avec la mise en place d’équipements de pointe : 4 grues mobiles Gottwald 100T, 6 spreaders automatiques, 15 reachstackers, 4 élévateurs pour conteneurs vides de 7 hauteurs, 26 tracteurs de terminal avec semi-remorques, 400 prises frigo… A la fin de 2010, le terminal à conteneurs comptera quatre portiques et dix RTG’S 7. Ce serait une première dans toute l’histoire du port d’avoir à manipuler des portiques et des RTG. «Dès leur mise en service, ces portiques permettront d’améliorer de 50% les cadences actuelles et réduiront de plus de 30% les durées d’escales des navires au terminal», selon Guido Heremans, directeur général de DP World Dakar, concessionnaire du terminal à conteneurs.
Cet emprunt lancé récemment est destiné au financement des projets de dragage du chenal d’accès extérieur au terminal à conteneurs et à la réhabilitation du wharf pétrolier.
Ces deux projets ont pour objectifs essentiels de permettre aux navires porte-conteneurs de tirant d'eau de - 13 m, d'accéder au terminal à conteneurs ainsi que de fiabiliser et de sécuriser l'approvisionnement du Sénégal en produits pétroliers raffinés. Selon la BOAD, «ils sont justifiés par des considérations liées au potentiel de croissance du trafic conteneurs et à l'impératif d'assurer les conditions de sécurité au niveau du wharf pétrolier».
Fidèle à sa vision «Port 2010», le port de Dakar a lancé six projets majeurs dont la réalisation du môle 2 pour faire accroître les espaces et faire augmenter en volume le nombre de gros navires. Le projet d’extension du terminal à conteneurs a permis la réhabilitation d’un quai de 13 m de profondeur ainsi qu’un terre-plein additionnel de 7,5 hectares. Avec cette extension qui a coûté 25 milliards de francs CFA, la manutention s’est notablement améliorée avec la mise en place d’équipements de pointe : 4 grues mobiles Gottwald 100T, 6 spreaders automatiques, 15 reachstackers, 4 élévateurs pour conteneurs vides de 7 hauteurs, 26 tracteurs de terminal avec semi-remorques, 400 prises frigo… A la fin de 2010, le terminal à conteneurs comptera quatre portiques et dix RTG’S 7. Ce serait une première dans toute l’histoire du port d’avoir à manipuler des portiques et des RTG. «Dès leur mise en service, ces portiques permettront d’améliorer de 50% les cadences actuelles et réduiront de plus de 30% les durées d’escales des navires au terminal», selon Guido Heremans, directeur général de DP World Dakar, concessionnaire du terminal à conteneurs.
Vers le Port du futur
L’augmentation de superficie et la réalisation de nouveaux quais ont contribué à accélérer les opérations portuaires et à réduire l’encombrement des terminaux. Le temps d’attente moyen des navires en rade est désormais quasi nul, soit 1,7 heure en janvier 2009 contre environ 15 heures auparavant. «On est actuellement en situation de congestion zéro alors qu’auparavant on avait des attentes qui allaient jusqu’à 10 jours», se satisfait Bara Sady. Autre réalisation utile, la voie de contournement Nord qui permet essentiellement d’améliorer la fluidité du trafic routier. Au cœur de la ville de Dakar trône une plate-forme logistique construite comme un véritable port sec. Avec ses 21 hectares entièrement aménagés et un terre-plein fonctionnel, cette infrastructure permet au port de Dakar de disposer d’un complexe abritant un centre d’affaires, des entrepôts pouvant conserver des stocks tampons, des parkings pour gros porteurs, des postes de contrôle d’accès à la plate-forme…
Le port dispose d’une gare maritime entièrement réhabilitée sur 1800 m² avec des installations appropriées : boutique, café, hall d’attente passagers, système de billetterie et d’enregistrement fonctionnel.
La vision 2010 ne s’épuise pas en ces différents projets. Elle continue avec la construction du Port du Futur à l’extérieur du plan d’eau actuel. La réalisation de cette infrastructure représente un investissement de plus de 380 millions d’euros. Elle va offrir un linéaire de quai de 1960 m, des terre-pleins de l’ordre de 63 hectares, un tirant d’eau de 15,5 m et permettra d’accueillir un trafic de 1,75 million d’EVP lorsqu’elle aura été réalisée à l’horizon 2011.
Comme porte naturelle de l’hinterland ou escale privilégiée des navires du monde, le port de Dakar améliore progressivement ses performances pour attirer le trafic de transbordement et s’imposer, sur la côte Atlantique, comme un port d’éclatement de premier ordre.
Le port dispose d’une gare maritime entièrement réhabilitée sur 1800 m² avec des installations appropriées : boutique, café, hall d’attente passagers, système de billetterie et d’enregistrement fonctionnel.
La vision 2010 ne s’épuise pas en ces différents projets. Elle continue avec la construction du Port du Futur à l’extérieur du plan d’eau actuel. La réalisation de cette infrastructure représente un investissement de plus de 380 millions d’euros. Elle va offrir un linéaire de quai de 1960 m, des terre-pleins de l’ordre de 63 hectares, un tirant d’eau de 15,5 m et permettra d’accueillir un trafic de 1,75 million d’EVP lorsqu’elle aura été réalisée à l’horizon 2011.
Comme porte naturelle de l’hinterland ou escale privilégiée des navires du monde, le port de Dakar améliore progressivement ses performances pour attirer le trafic de transbordement et s’imposer, sur la côte Atlantique, comme un port d’éclatement de premier ordre.