Eric Pervé et Jacques Siau (au cenntre) sont deux passionnés d'aéronotique. Photo (c) Arnaud Degenève
Les Chevaliers du ciel.mp3 (6.8 Mo)
Quels enseignements dispensez-vous au sein de cet aéroclub?
Nous proposons notamment des formations travaux pratiques axées autour de ce qui constitue le cœur de notre association, à savoir la sauvegarde du patrimoine. Il s'agit de récupérer du matériel aérien et de le restaurer au standard du temps où il était engagé en opération, civile ou militaire, ce qui n'est pas évident d'un point de vue mécanique, d'autant plus qu'il est parfois très compliqué de mettre la main sur les documents d'origines... Nous avons actuellement trois gros chantiers dont un consacré à la restauration du fameux 'Mystère IV', le premier chasseur français à avoir franchi le mur du son. Enfin, un atelier de réparation du 'Fouga Magister' retrouvé dans un état déplorable à l'aéroport d'Annecy il y a plus de 20 ans, pour une remise en état de vol dès que possible. L'idée est de pouvoir présenter ces machines dans leur jus et les transmettre aux générations futures.
Vous proposez également de la formation?
Nous proposons en effet une préparation au brevet d'initiation aéronautique, le BIA, destiné à visualiser toutes les composantes d'un avion, à ne pas confondre avec l'enseignement privé qui lui se fait en aéroclub et qui lui forme des pilotes. Pour se faire, nous disposons de deux machines à enseigner, qu'il s'agisse de la maitrise de l'air ou de la mise en œuvre des systèmes et du vol, mais qui n'est pas non plus un simulateur à proprement parlé qui en aéronautique représente une entité beaucoup plus vaste et devant respecter un cahier des charges beaucoup plus poussé. Et chose unique en France, nous ouvrons cette formation à toute personne quelle que soit son âge ou ses provenances, alors que d'ordinaire ce diplôme se prépare uniquement dans les collèges. A titre d'exemple, on a aussi bien des jeunes de 3e que des personnes âgées! Une fois ce diplôme acquis, rien ne leur empêche d'aller plus loin avec une autre structure s'ils souhaitent approfondir leurs connaissances et tenter un jour de passer de la théorie à la pratique!
Combien de temps faut-il pour devenir un bon pilote?
Il y a le domaine de l'aéroclub avec la formation pour le pilote privé (PPL) et celle pour le pilote professionnel. Pour former un pilote privé en aéroclub, il faut compter entre un et deux ans. Et pour les heureux élus, ils pourront tenter la licence pilote de ligne qui elle est beaucoup plus difficile à obtenir et qui va nécessiter au moins deux ans avec une très forte partie théorique ainsi que plusieurs tests physiques et psychotechniques.
Boite: Deux passionnés d'aéronotique
La bonne entente semble être de mise pour ces passionnés ayant en commun l'aéronautique: "j'avais un père passionné d'avion, il a commencé à me trimbaler sur le terrain quand j'ai eu deux ans, puis m'a offert à huit ans mon baptême de l'air. De là, tout s'est enchainé: je suis entré dans l'armée de l'air en tant que mécanicien avion, jusqu'à m'installer en 2011 au hangars d'Excenevex", témoigne Eric Pervé , président du club. Jacques Siau, chargé de formation au sein de l'association, est quant à lui un ancien pilote de ligne aujourd'hui retraité qui a trouvé un certain soutien dans celle-ci: "j'ai été séduit car je cherchais un collectif afin de pouvoir faire partager mon expérience; j'ai trouvé dans ce club à la fois des amis, mais surtout un moyen de transmission pour les générations à venir".
Nous proposons notamment des formations travaux pratiques axées autour de ce qui constitue le cœur de notre association, à savoir la sauvegarde du patrimoine. Il s'agit de récupérer du matériel aérien et de le restaurer au standard du temps où il était engagé en opération, civile ou militaire, ce qui n'est pas évident d'un point de vue mécanique, d'autant plus qu'il est parfois très compliqué de mettre la main sur les documents d'origines... Nous avons actuellement trois gros chantiers dont un consacré à la restauration du fameux 'Mystère IV', le premier chasseur français à avoir franchi le mur du son. Enfin, un atelier de réparation du 'Fouga Magister' retrouvé dans un état déplorable à l'aéroport d'Annecy il y a plus de 20 ans, pour une remise en état de vol dès que possible. L'idée est de pouvoir présenter ces machines dans leur jus et les transmettre aux générations futures.
Vous proposez également de la formation?
Nous proposons en effet une préparation au brevet d'initiation aéronautique, le BIA, destiné à visualiser toutes les composantes d'un avion, à ne pas confondre avec l'enseignement privé qui lui se fait en aéroclub et qui lui forme des pilotes. Pour se faire, nous disposons de deux machines à enseigner, qu'il s'agisse de la maitrise de l'air ou de la mise en œuvre des systèmes et du vol, mais qui n'est pas non plus un simulateur à proprement parlé qui en aéronautique représente une entité beaucoup plus vaste et devant respecter un cahier des charges beaucoup plus poussé. Et chose unique en France, nous ouvrons cette formation à toute personne quelle que soit son âge ou ses provenances, alors que d'ordinaire ce diplôme se prépare uniquement dans les collèges. A titre d'exemple, on a aussi bien des jeunes de 3e que des personnes âgées! Une fois ce diplôme acquis, rien ne leur empêche d'aller plus loin avec une autre structure s'ils souhaitent approfondir leurs connaissances et tenter un jour de passer de la théorie à la pratique!
Combien de temps faut-il pour devenir un bon pilote?
Il y a le domaine de l'aéroclub avec la formation pour le pilote privé (PPL) et celle pour le pilote professionnel. Pour former un pilote privé en aéroclub, il faut compter entre un et deux ans. Et pour les heureux élus, ils pourront tenter la licence pilote de ligne qui elle est beaucoup plus difficile à obtenir et qui va nécessiter au moins deux ans avec une très forte partie théorique ainsi que plusieurs tests physiques et psychotechniques.
Boite: Deux passionnés d'aéronotique
La bonne entente semble être de mise pour ces passionnés ayant en commun l'aéronautique: "j'avais un père passionné d'avion, il a commencé à me trimbaler sur le terrain quand j'ai eu deux ans, puis m'a offert à huit ans mon baptême de l'air. De là, tout s'est enchainé: je suis entré dans l'armée de l'air en tant que mécanicien avion, jusqu'à m'installer en 2011 au hangars d'Excenevex", témoigne Eric Pervé , président du club. Jacques Siau, chargé de formation au sein de l'association, est quant à lui un ancien pilote de ligne aujourd'hui retraité qui a trouvé un certain soutien dans celle-ci: "j'ai été séduit car je cherchais un collectif afin de pouvoir faire partager mon expérience; j'ai trouvé dans ce club à la fois des amis, mais surtout un moyen de transmission pour les générations à venir".
Un musée de saison
