Peau d'orange contre pollution (433.69 Ko)
Causée en grande partie par l'activité industrielle, la pollution au mercure est l'une des premières cause de pollution océanique. Celle-ci se concentre dans les organismes aquatiques, notamment crustacés et poissons, et peut contaminer l'homme à travers son alimentation. Neurotoxique et perturbateur endocrinien, le mercure peut avoir des effets graves sur l'homme, notamment sur le développement des fœtus et des enfants.
Lors de recherche pour créer un nouveau composant plastique à partir de limonène et de sulfure, le Dr Chalker et son équipe, chercheurs à l'université Flinders en Australie, se sont rendus compte que la molécule qui en résultait captait le mercure.
Étant fabriqué à partir de déchet de l'industrie et de l'agriculture, ce composant est peu coûteux. D'après le Dr Chalker, "plus de 60 millions de tonnes de sulfures sont produits chaque année par l’industrie du pétrole" et "plus de 70.000 tonnes de limonène sont produits chaque année grâce à la culture des agrumes" (le limonène étant un composant de la peau d'orange).
De plus, le polymère change de couleur lorsqu'il est exposé à du mercure ce qui permettrait de l'utiliser pour détecter la pollution du à ce métal.
L'université Flinders étudie actuellement la possibilité de l'inclure dans des filtres pour rendre l'eau potable. Les chercheurs voudraient collaborer avec des industriels et des agences environnementales pour utiliser cette découverte à plus grande échelle et entreprendre des mesures de dépollution.
Lors de recherche pour créer un nouveau composant plastique à partir de limonène et de sulfure, le Dr Chalker et son équipe, chercheurs à l'université Flinders en Australie, se sont rendus compte que la molécule qui en résultait captait le mercure.
Étant fabriqué à partir de déchet de l'industrie et de l'agriculture, ce composant est peu coûteux. D'après le Dr Chalker, "plus de 60 millions de tonnes de sulfures sont produits chaque année par l’industrie du pétrole" et "plus de 70.000 tonnes de limonène sont produits chaque année grâce à la culture des agrumes" (le limonène étant un composant de la peau d'orange).
De plus, le polymère change de couleur lorsqu'il est exposé à du mercure ce qui permettrait de l'utiliser pour détecter la pollution du à ce métal.
L'université Flinders étudie actuellement la possibilité de l'inclure dans des filtres pour rendre l'eau potable. Les chercheurs voudraient collaborer avec des industriels et des agences environnementales pour utiliser cette découverte à plus grande échelle et entreprendre des mesures de dépollution.