G comme... godemiché
G (c) Patrick Moya
"Oh, my gode!"
La reine Victoria, en villégiature sur la Côte d'Azur
Des joujoux à la mode
Ils sont de toutes couleurs, de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les matières, pour tous les usages... On les voit partout, dans les magasines, les love-shops, les magasins de lingerie, les séries télé... et même dans les supermarchés. Si on n'a pas au moins un petit canard vibrant négligemment posé sur le rebord de la baignoire, on est has been. Ce sont eux les nouvelles stars du sexe: les godemichés. Ou sextoys, c'est plus branché. Finies les commandes discrètes du "masseur de cou" des catalogues de vente par correspondance! Aujourd'hui, on assume son vibro! Enfin, en théorie. Parce qu'en pratique les Français ne sont que 16 % à déclarer avoir déjà utilisé ce genre d'accessoires*. Un effet de nouvelle mode? Mode, sûrement, mais nouvelle, pas du tout: appelés à l'origine "olisbos", ces objets représentant un membre viril, et dédiés au plaisir, existent depuis au moins l'Antiquité. Leur création trouverait son origine dans la volonté des marins et autres guerriers de garder leur femme fidèle, puisque satisfaite... Au XIXe siècle, ils avaient des vertus thérapeutiques, car ils étaient censés guérir de... l'hystérie. Le premier vibromasseur électromécanique a été créé dans ce but par un Britannique, en 1883. Puis, utilisés dans les premiers films pornographiques, ils ont été relégués derrière les rideaux des boutiques spécialisées et dans les maisons closes. Ce sont les féministes, notamment aux États-Unis, qui ont fini par les ressortir, pour en faire les symboles de l'émancipation sexuelle de la femme.
La reine Victoria, en villégiature sur la Côte d'Azur
Des joujoux à la mode
Ils sont de toutes couleurs, de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les matières, pour tous les usages... On les voit partout, dans les magasines, les love-shops, les magasins de lingerie, les séries télé... et même dans les supermarchés. Si on n'a pas au moins un petit canard vibrant négligemment posé sur le rebord de la baignoire, on est has been. Ce sont eux les nouvelles stars du sexe: les godemichés. Ou sextoys, c'est plus branché. Finies les commandes discrètes du "masseur de cou" des catalogues de vente par correspondance! Aujourd'hui, on assume son vibro! Enfin, en théorie. Parce qu'en pratique les Français ne sont que 16 % à déclarer avoir déjà utilisé ce genre d'accessoires*. Un effet de nouvelle mode? Mode, sûrement, mais nouvelle, pas du tout: appelés à l'origine "olisbos", ces objets représentant un membre viril, et dédiés au plaisir, existent depuis au moins l'Antiquité. Leur création trouverait son origine dans la volonté des marins et autres guerriers de garder leur femme fidèle, puisque satisfaite... Au XIXe siècle, ils avaient des vertus thérapeutiques, car ils étaient censés guérir de... l'hystérie. Le premier vibromasseur électromécanique a été créé dans ce but par un Britannique, en 1883. Puis, utilisés dans les premiers films pornographiques, ils ont été relégués derrière les rideaux des boutiques spécialisées et dans les maisons closes. Ce sont les féministes, notamment aux États-Unis, qui ont fini par les ressortir, pour en faire les symboles de l'émancipation sexuelle de la femme.
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