Le COD devient prédicat

Michel Lussault souhaite une grammaire plus simple. Le terme "COD", pour complément d'objet direct est remplacé par le terme "prédicat". Il apparaît désormais dans les manuels du collège à partir de la 5e. Si pour certains enseignants ce changement facilite l'apprentissage, pour d'autres c'est un appauvrissement de la langue qui note une baisse générale des niveaux scolaires.

D'une part, le système de notation est simplifié en deux catégories, soit "acquis" ou "non acquis". Selon la loi il viendrait limiter les moqueries d'autres camarades. De plus, le niveau des petits écoliers ne permet plus aux enseignants la lecture des livres classiques en primaire. Ces œuvres sont jugées trop difficiles pour certains parents d'élèves qui n'hésitent pas à se plaindre. La quasi-disparition de la récitation des poésies n'améliorent pas l'acquisition d'une bonne mémoire.

D'autre part, il y a de moins en moins de devoirs. L'étude c'est-à-dire le temps de garderie à partir de 15h45, permet en principe aux parents de se soulager de la charge journalière des devoirs à effectuer à la maison. Elle est encadrée par des employés appelés animateurs périscolaires. Ces employés diplômé d'un BAFA n'ont pas de diplôme d'enseignement et ne peuvent pas se substituer à un professeur si l'enfant pose des questions.

Dans la plupart des cas, durant les deux heures d’étude, les enfants passent une grande partie de leur temps d'apprentissage dans la cour de récréation. Limitant l’effet voulu par ce travail additionnel.