CAIRN monnaie Isère.mp3 (1.27 Mo)
En moyenne, un jean parcourt 65.000 kilomètres avant de finir dans nos placards; les viandes que nous consommons passent généralement par trois ou quatre intermédiaires avant de terminer dans nos assiettes. Pour supprimer certaines de ces étapes de productions et redynamiser l’économie régionale, la monnaie locale apparaît comme une solution citoyenne éthique et responsable.
Mathias Charre, membre actif de l’association du CAIRN à Grenoble, affirme qu’il s’agit de "redonner à la monnaie sa valeur d’échange". Aujourd’hui, environ 98% des échanges commerciaux s’effectuent sur les marchés financiers. À l’inverse, le CAIRN, comme toute monnaie locale, n’a pas de cours légal et n'est plus un outil d’épargne et de spéculation: il ne sert qu’à troquer un bien ou un service.
Prévu sur une zone géographique d'environ 250 communes, le CAIRN encourage le commerce de proximité. Grâce à un répertoire interactif des adhérents, les commerçants pourront se fournir plus facilement auprès des agriculteurs et producteurs régionaux. Actuellement, ce sont les grossistes nationaux qui dominent le marché. Le CAIRN permettrait de donner davantage de visibilité aux petites entreprises et d’augmenter de facto leurs chiffres d’affaire. L’accroissement de la richesse locale pourrait à terme, aboutir à une baisse des prix et une augmentation du pouvoir d’achat.
Ce schéma économique, en faveur d’une agriculture responsable, propose donc de diversifier les fournisseurs tout en limitant la production dans une même zone géographique. Par la suppression de certains intermédiaires, les circuits d’approvisionnement sont finalement réduits, ce qui permet une diminution des émissions polluantes.
D’un point de vue environnemental, social, économique et éthique, le CAIRN présente de nombreux avantages, à condition qu’un nombre suffisamment important de personnes y adhérent.
Pour Matthias Charre, c’est "une démarche concrète et participative qui, conjuguée avec d’autres alternatives, peut tendre vers plus d’équité et vers une plus juste distribution des richesses".
Mathias Charre, membre actif de l’association du CAIRN à Grenoble, affirme qu’il s’agit de "redonner à la monnaie sa valeur d’échange". Aujourd’hui, environ 98% des échanges commerciaux s’effectuent sur les marchés financiers. À l’inverse, le CAIRN, comme toute monnaie locale, n’a pas de cours légal et n'est plus un outil d’épargne et de spéculation: il ne sert qu’à troquer un bien ou un service.
Prévu sur une zone géographique d'environ 250 communes, le CAIRN encourage le commerce de proximité. Grâce à un répertoire interactif des adhérents, les commerçants pourront se fournir plus facilement auprès des agriculteurs et producteurs régionaux. Actuellement, ce sont les grossistes nationaux qui dominent le marché. Le CAIRN permettrait de donner davantage de visibilité aux petites entreprises et d’augmenter de facto leurs chiffres d’affaire. L’accroissement de la richesse locale pourrait à terme, aboutir à une baisse des prix et une augmentation du pouvoir d’achat.
Ce schéma économique, en faveur d’une agriculture responsable, propose donc de diversifier les fournisseurs tout en limitant la production dans une même zone géographique. Par la suppression de certains intermédiaires, les circuits d’approvisionnement sont finalement réduits, ce qui permet une diminution des émissions polluantes.
D’un point de vue environnemental, social, économique et éthique, le CAIRN présente de nombreux avantages, à condition qu’un nombre suffisamment important de personnes y adhérent.
Pour Matthias Charre, c’est "une démarche concrète et participative qui, conjuguée avec d’autres alternatives, peut tendre vers plus d’équité et vers une plus juste distribution des richesses".