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Pour participer à mieux comprendre cette envie et les enjeux de la reconversion nous sommes allées à la rencontre de Vanessa, une salariée en CDI qui a fait le choix de changer d’activité professionnelle à presque 40 ans.
Quand on voit Vanessa pour la première fois on découvre rapidement une personne consciencieuse, engagée dans ce qu’elle entreprend, et qui ne compte pas ses heures à la tâche. Mais le projet de changer de métier n’est une mince affaire pour personne.
Pourquoi avez-vous voulu entamer une reconversion professionnelle?
Après 15 années d’emploi dans une association sportive, j’étais arrivée au bout de mon parcours professionnel. Un problème de santé m’a permis de réfléchir et de sauter le pas! J’ai eu envie de changer et de m’orienter vers le secteur social.
Comment s’est passé le début du processus?
J’ai tout d’abord réalisé un bilan de Compétence en février 2014 qui a confirmé mon choix, mon désir d’orientation vers le secteur social.
Comment s’est passé le parcours qui vous a amené à votre formation?
J’ai d’abord fait une demande de congé individuel de formation (CIF) auprès de mon employeur ce qui a été accepté. Suite à cet accord, j’ai monté un dossier CIF pour la formation d’éducatrice spécialisée auprès d’Uniformation. Je savais qu’il serait difficile d’avoir une réponse positive étant donné que c’était une première demande.
Ensuite, Je me suis inscrite aux concours d’entrée à la formation d’éducateur spécialisé et de moniteur éducateur auxquels je me suis présentée.
J’avais choisi de passer aussi le concours de moniteur éducateur au cas où je ne serais pas sélectionnée en formation d’éducateur spécialisé. J’ai du reste raté l’écrit d’éducateur spécialisé et réussi la sélection. Mais en avril 2015, j’ai eu une réponse positive pour un financement de la formation d’éducateur spécialisé. En me renseignant auprès de l’institut de formation, j’ai appris que des places étaient réservées pour les étudiants en CIF. J’ai donc eu la chance de repasser une sélection que j’ai réussie!
En septembre 2015, j’intégrais la formation d’éducateur spécialisé pour trois années de formation, financée par l’Uniformation. Tout a fini par bien se "goupiller" pour moi, j’ai eu de la chance!
Où en êtes-vous de votre formation et comment se passe-t-elle?
Je suis en 3ème et dernière année. Tout s’est bien passé jusqu’à maintenant! L’entrée en formation a été très déstabilisante, il m’a fallu valider le 1er semestre pour me sentir légitime vis-à-vis de ma famille, de mes amis et de mon employeur, d’être là où j’étais en formation. C’est une formation qui demande beaucoup de travail d’analyse et d’écriture, c’est difficile pour moi mais je m’accroche.
Êtes-vous contente du déroulement de cette reconversion en cours?
Je suis plus que contente, je suis très heureuse d’avoir eu la chance de reprendre mes études à 40 ans! C’est un véritable bol d’air, je me suis enrichie intellectuellement.
Quels liens gardez-vous avec votre employeur pendant la formation?
Mon employeur est ma deuxième famille, donc mes liens sont très importants, j’y suis très attachée. De plus, je suis toujours salariée de l’association et à ce titre je suis toujours amenée à y travailler quelques semaines par an. J’ai pris du recul et cela me permet d’avoir un regard extérieur et de donner mon avis différemment lors des réunions.
Enfin, mon fils étant joueur, je manage son équipe le week-end, ce qui me permet de garder un pied sur le terrain.
Vous parlez de votre fils, mais comment la famille a accueilli le projet?
C’est un projet de famille, décidé en famille. Sans la famille autour de moi, je n’aurai jamais pu faire cette formation. C’est une aventure familiale, tout le monde y participe, tout le monde a son rôle! Je pense qu’on a besoin de ses proches pour pouvoir gérer des choses que l’on ne peut pas gérer durant la formation car il y a beaucoup de travail personnel.
Quels types de postes souhaiteriez-vous rejoindre à la fin de la formation?
Un poste d’éducatrice spécialisée dans un service médico-social adulte ou enfant.
Si vous deviez le refaire aborderiez-vous ça de la même façon?
Oui sans hésiter!
Que conseilleriez-vous aux personnes qui souhaiteraient faire une reconversion professionnelle que ce soit par choix ou poussée par le contexte?
Pour commencer, je leur conseillerai de faire un bilan de compétence, car ça rebooste et ça permet de confirmer des désirs ou des choix. Ensuite je leur dirai de s’assurer du soutien de leur entourage et enfin de foncer!!
Quand on voit Vanessa pour la première fois on découvre rapidement une personne consciencieuse, engagée dans ce qu’elle entreprend, et qui ne compte pas ses heures à la tâche. Mais le projet de changer de métier n’est une mince affaire pour personne.
Pourquoi avez-vous voulu entamer une reconversion professionnelle?
Après 15 années d’emploi dans une association sportive, j’étais arrivée au bout de mon parcours professionnel. Un problème de santé m’a permis de réfléchir et de sauter le pas! J’ai eu envie de changer et de m’orienter vers le secteur social.
Comment s’est passé le début du processus?
J’ai tout d’abord réalisé un bilan de Compétence en février 2014 qui a confirmé mon choix, mon désir d’orientation vers le secteur social.
Comment s’est passé le parcours qui vous a amené à votre formation?
J’ai d’abord fait une demande de congé individuel de formation (CIF) auprès de mon employeur ce qui a été accepté. Suite à cet accord, j’ai monté un dossier CIF pour la formation d’éducatrice spécialisée auprès d’Uniformation. Je savais qu’il serait difficile d’avoir une réponse positive étant donné que c’était une première demande.
Ensuite, Je me suis inscrite aux concours d’entrée à la formation d’éducateur spécialisé et de moniteur éducateur auxquels je me suis présentée.
J’avais choisi de passer aussi le concours de moniteur éducateur au cas où je ne serais pas sélectionnée en formation d’éducateur spécialisé. J’ai du reste raté l’écrit d’éducateur spécialisé et réussi la sélection. Mais en avril 2015, j’ai eu une réponse positive pour un financement de la formation d’éducateur spécialisé. En me renseignant auprès de l’institut de formation, j’ai appris que des places étaient réservées pour les étudiants en CIF. J’ai donc eu la chance de repasser une sélection que j’ai réussie!
En septembre 2015, j’intégrais la formation d’éducateur spécialisé pour trois années de formation, financée par l’Uniformation. Tout a fini par bien se "goupiller" pour moi, j’ai eu de la chance!
Où en êtes-vous de votre formation et comment se passe-t-elle?
Je suis en 3ème et dernière année. Tout s’est bien passé jusqu’à maintenant! L’entrée en formation a été très déstabilisante, il m’a fallu valider le 1er semestre pour me sentir légitime vis-à-vis de ma famille, de mes amis et de mon employeur, d’être là où j’étais en formation. C’est une formation qui demande beaucoup de travail d’analyse et d’écriture, c’est difficile pour moi mais je m’accroche.
Êtes-vous contente du déroulement de cette reconversion en cours?
Je suis plus que contente, je suis très heureuse d’avoir eu la chance de reprendre mes études à 40 ans! C’est un véritable bol d’air, je me suis enrichie intellectuellement.
Quels liens gardez-vous avec votre employeur pendant la formation?
Mon employeur est ma deuxième famille, donc mes liens sont très importants, j’y suis très attachée. De plus, je suis toujours salariée de l’association et à ce titre je suis toujours amenée à y travailler quelques semaines par an. J’ai pris du recul et cela me permet d’avoir un regard extérieur et de donner mon avis différemment lors des réunions.
Enfin, mon fils étant joueur, je manage son équipe le week-end, ce qui me permet de garder un pied sur le terrain.
Vous parlez de votre fils, mais comment la famille a accueilli le projet?
C’est un projet de famille, décidé en famille. Sans la famille autour de moi, je n’aurai jamais pu faire cette formation. C’est une aventure familiale, tout le monde y participe, tout le monde a son rôle! Je pense qu’on a besoin de ses proches pour pouvoir gérer des choses que l’on ne peut pas gérer durant la formation car il y a beaucoup de travail personnel.
Quels types de postes souhaiteriez-vous rejoindre à la fin de la formation?
Un poste d’éducatrice spécialisée dans un service médico-social adulte ou enfant.
Si vous deviez le refaire aborderiez-vous ça de la même façon?
Oui sans hésiter!
Que conseilleriez-vous aux personnes qui souhaiteraient faire une reconversion professionnelle que ce soit par choix ou poussée par le contexte?
Pour commencer, je leur conseillerai de faire un bilan de compétence, car ça rebooste et ça permet de confirmer des désirs ou des choix. Ensuite je leur dirai de s’assurer du soutien de leur entourage et enfin de foncer!!
Complément d'informations sur la réconversion
Le marché de l'emploi a connu de nombreuses révolutions ces dernières années.
Avec l'uberisation de nombreux domaines et l'absence de perspectives positives pour d'autres types d'activités, la volonté de reconversion n'a jamais été aussi forte qu'a l'heure actuelle. D'autant que la reprise ressentie actuellement et les domaines en manque de main d'oeuvre poussent de nombreuses personnes à changer de voie pour une nouvelle activité.
La grande révolution est surtout liée au panel d'offres et aux niveaux des formations de reconversion.
Les organismes proposent maintenant, dans presque toutes les grandes villes de France, la possibilité d'apprendre ou se professionnaliser dans tous les secteurs d'activités dits "en tension", à tous les niveaux d'expertises et de formation scolaire. Comme on le constate sur le site https://www.maformation.fr on retrouve un programme très complet dans presque tous les expertises professionnelles.
Bien sûr les formations dans la digitalisation et les nouvelles technologies sont toujours très présentes, mais les emplois nouveaux liés à la transition énergétique, ou celle du bâtiment avec une orientation énergie renouvelable connaissent un succès indéniables.
Ces nouvelles entreprises et les start up naissantes sont aussi en quêtes de personnels polyvalent, capable d'évoluer rapidement avec le marché, dans des domaines aussi vastes que les RH, la livraison, l'apprentissage, les services aux personnes.
Le fait de s'engager dans une vraie reconversion professionnelle, en montrant une volonté évidente de s'adapter et rebondir sera toujours un signal fort de motivation pour les futurs employeurs.
Avec l'uberisation de nombreux domaines et l'absence de perspectives positives pour d'autres types d'activités, la volonté de reconversion n'a jamais été aussi forte qu'a l'heure actuelle. D'autant que la reprise ressentie actuellement et les domaines en manque de main d'oeuvre poussent de nombreuses personnes à changer de voie pour une nouvelle activité.
La grande révolution est surtout liée au panel d'offres et aux niveaux des formations de reconversion.
Les organismes proposent maintenant, dans presque toutes les grandes villes de France, la possibilité d'apprendre ou se professionnaliser dans tous les secteurs d'activités dits "en tension", à tous les niveaux d'expertises et de formation scolaire. Comme on le constate sur le site https://www.maformation.fr on retrouve un programme très complet dans presque tous les expertises professionnelles.
Bien sûr les formations dans la digitalisation et les nouvelles technologies sont toujours très présentes, mais les emplois nouveaux liés à la transition énergétique, ou celle du bâtiment avec une orientation énergie renouvelable connaissent un succès indéniables.
Ces nouvelles entreprises et les start up naissantes sont aussi en quêtes de personnels polyvalent, capable d'évoluer rapidement avec le marché, dans des domaines aussi vastes que les RH, la livraison, l'apprentissage, les services aux personnes.
Le fait de s'engager dans une vraie reconversion professionnelle, en montrant une volonté évidente de s'adapter et rebondir sera toujours un signal fort de motivation pour les futurs employeurs.