Enfants errants.mp3 (5.24 Mo)
Il existe de nombreux récits sur les bambins livrés à eux-mêmes. Des histoires vraies comme celle de Kaspar Hauser mais aussi celles des personnages fictifs comme Maugli ou Tarzan, ou encore d'autres datant de l'ère de la mythologie comme notamment Romulus et Remus.
En 2016 un fait divers insolite s'ajoute à cette liste, l'histoire d'un petit garçon abandonné dans la forêt par punition... Ça se passe au Japon, le pays où la discipline est de rigueur. Mais Yamato, 7 ans, est très turbulent, il n'écoute pas ses parents. Alors ceux-ci, pour le punir, le laissent à la lisière d'un bois et s'en éloignent. La forêt n'est pas rassurante, elle est habitée notamment par des ours et d'autres dangers peuvent guetter aussi ceux qui s'y aventurent imprudemment!
Prenant conscience des conséquences possibles de leur geste, les parents retournent à l'endroit où ils ont déposé leur fils, à peine quelques minutes plus tard.
Hélas, Yamato a déjà pris la poudre d’escampette, il a disparu entre les arbres, et sans parsemer son chemin de cailloux...
L'alerte est lancée et on ne lésine pas sur les moyens: plusieurs centaines de secouristes et de soldats partent à la recherche du petit garçon dans ces forêts, durant plusieurs jours. Près d'une semaine sera nécessaire pour enfin retrouver le petit chenapan qui s'est réfugié dans le bâtiment d’une base militaire où - heureusement pour lui - il pouvait avoir accès à un robinet d'eau potable, mais il manquait de nourriture. Secouru par un soldat, l'enfant a été immédiatement amené à l'hôpital pour un contrôle médical avant de retrouver ses parents. Le père, plein de remords, a fait des excuses publiques mais il pourrait être poursuivi pour négligence selon la loi japonaise.
Avec le nombre de migrants mineurs arrivant sur le sol européen sans parents, les histoires d'enfants errants se multiplient. En 2015, le parcours d'un jeune Soudanais sorti de la "jungle de Calais" et remis au Secours catholique a été largement médiatisé. Le garçonnet de 10 ans a raconté "avoir perdu ses parents sur le bateau entre Khartoum et l'Égypte, ils étaient plus de 500 à bord, il faisait noir". Pris sous la protection d'un migrant qui l'a fait passer pour son petit frère, il a rejoint l'Italie puis Paris. "Les gens en-dessous du pont m’ont dit que je trouverais peut-être mes parents à Calais".
L'agence policière Europol tirait la sonnette d'alarme fin janvier 2016 en déclarant que plus de 10.000 enfants migrants non accompagnés avaient "disparu" en Europe les 18 à 24 derniers mois. L’inquiétude qu'ils soient enrôlés par des réseaux criminels est pesante. Quant aux mineurs recueillis provisoirement dans les centres de réfugiés, l'UNICEF reconnaît qu'"ils sont confrontés à un avenir incertain, privé d’éducation, de protection et de soins de santé". Même si la Convention relative aux droits de l’enfant dit que "lorsqu’un enfant se trouve sans ses parents sur le territoire d’un État qui n’est pas le sien, cet État est alors responsable de l’enfant, et doit le protéger", aucun pays ne gère correctement cet afflux.
Les histoires de jeunes livrés à eux-mêmes sont, hélas, de plus en plus fréquentes, et même si certaines se terminent bien, la plupart passent inaperçues et tombent dans l'indifférence.
En 2016 un fait divers insolite s'ajoute à cette liste, l'histoire d'un petit garçon abandonné dans la forêt par punition... Ça se passe au Japon, le pays où la discipline est de rigueur. Mais Yamato, 7 ans, est très turbulent, il n'écoute pas ses parents. Alors ceux-ci, pour le punir, le laissent à la lisière d'un bois et s'en éloignent. La forêt n'est pas rassurante, elle est habitée notamment par des ours et d'autres dangers peuvent guetter aussi ceux qui s'y aventurent imprudemment!
Prenant conscience des conséquences possibles de leur geste, les parents retournent à l'endroit où ils ont déposé leur fils, à peine quelques minutes plus tard.
Hélas, Yamato a déjà pris la poudre d’escampette, il a disparu entre les arbres, et sans parsemer son chemin de cailloux...
L'alerte est lancée et on ne lésine pas sur les moyens: plusieurs centaines de secouristes et de soldats partent à la recherche du petit garçon dans ces forêts, durant plusieurs jours. Près d'une semaine sera nécessaire pour enfin retrouver le petit chenapan qui s'est réfugié dans le bâtiment d’une base militaire où - heureusement pour lui - il pouvait avoir accès à un robinet d'eau potable, mais il manquait de nourriture. Secouru par un soldat, l'enfant a été immédiatement amené à l'hôpital pour un contrôle médical avant de retrouver ses parents. Le père, plein de remords, a fait des excuses publiques mais il pourrait être poursuivi pour négligence selon la loi japonaise.
Avec le nombre de migrants mineurs arrivant sur le sol européen sans parents, les histoires d'enfants errants se multiplient. En 2015, le parcours d'un jeune Soudanais sorti de la "jungle de Calais" et remis au Secours catholique a été largement médiatisé. Le garçonnet de 10 ans a raconté "avoir perdu ses parents sur le bateau entre Khartoum et l'Égypte, ils étaient plus de 500 à bord, il faisait noir". Pris sous la protection d'un migrant qui l'a fait passer pour son petit frère, il a rejoint l'Italie puis Paris. "Les gens en-dessous du pont m’ont dit que je trouverais peut-être mes parents à Calais".
L'agence policière Europol tirait la sonnette d'alarme fin janvier 2016 en déclarant que plus de 10.000 enfants migrants non accompagnés avaient "disparu" en Europe les 18 à 24 derniers mois. L’inquiétude qu'ils soient enrôlés par des réseaux criminels est pesante. Quant aux mineurs recueillis provisoirement dans les centres de réfugiés, l'UNICEF reconnaît qu'"ils sont confrontés à un avenir incertain, privé d’éducation, de protection et de soins de santé". Même si la Convention relative aux droits de l’enfant dit que "lorsqu’un enfant se trouve sans ses parents sur le territoire d’un État qui n’est pas le sien, cet État est alors responsable de l’enfant, et doit le protéger", aucun pays ne gère correctement cet afflux.
Les histoires de jeunes livrés à eux-mêmes sont, hélas, de plus en plus fréquentes, et même si certaines se terminent bien, la plupart passent inaperçues et tombent dans l'indifférence.