Une mesure qui va mettre du temps à accoucher
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La proposition de loi de Marie-George Buffet (députée PCF de Seine-Saint-Denis), visant à "agir concrètement en faveur de l'égalité professionnelle" en allongeant notamment la durée du congé maternité de 16 à 18 semaines, soit la durée recommandée par l’Organisation internationale du travail, vient d'être rejetée par le gouvernement alors que l'Assemblée nationale avait donné son aval en première lecture jeudi 16 mars 2017. Clotilde Valter, secrétaire d’État chargée de la formation professionnelle, a réclamé une seconde délibération suite aux débats, afin de supprimer cette proposition notamment par rapport au coût que représenterait cette nouvelle mesure (environ 280 millions d'euros). La ministre a effet jugée "pas raisonnable, à cause des conséquences sur les dépenses de sécurité sociale".
Finalement, un scrutin public a donné lieu à une égalité des votes, avec 9 voix pour et 9 contre. Par conséquent, la suppression du gouvernement est bloquée. Le député Michel Issindou (PS) a alors proposé de voter cette proposition de loi "qui prospérera ou non en fonction de l'évolution de cette proposition au Sénat à la législature suivante, parce qu'elle ne reviendra pas devant nous avant de nombreux mois, et devant d'autres vraisemblablement que nous-mêmes", a-t-il déclaré pour apaiser les tensions. L'allongement du congé maternité ne semble donc pas encore au goût du jour.
La CGT dénonce "un blocage opéré par le gouvernement". Et ce, alors que de "nombreux drames de fausses couches au travail sont venus rappeler ces dernières semaines l’insuffisante protection des femmes enceintes". Le syndicat assure mettre tout en œuvre pour que les dispositions soient "définitivement adoptées et entrent en vigueur au plus vite".
Finalement, un scrutin public a donné lieu à une égalité des votes, avec 9 voix pour et 9 contre. Par conséquent, la suppression du gouvernement est bloquée. Le député Michel Issindou (PS) a alors proposé de voter cette proposition de loi "qui prospérera ou non en fonction de l'évolution de cette proposition au Sénat à la législature suivante, parce qu'elle ne reviendra pas devant nous avant de nombreux mois, et devant d'autres vraisemblablement que nous-mêmes", a-t-il déclaré pour apaiser les tensions. L'allongement du congé maternité ne semble donc pas encore au goût du jour.
La CGT dénonce "un blocage opéré par le gouvernement". Et ce, alors que de "nombreux drames de fausses couches au travail sont venus rappeler ces dernières semaines l’insuffisante protection des femmes enceintes". Le syndicat assure mettre tout en œuvre pour que les dispositions soient "définitivement adoptées et entrent en vigueur au plus vite".