Ce marqueur, découvert chez 1336 patients souffrant de 11 types différents de cancers, permettrait la détection et l'identification de la maladie ainsi que le développement d'un "médicament universel anti-cancer".
A l'INSERM, les chercheurs sont optimistes même si d'autres étapes sont encore à franchir avant de pouvoir obtenir ce traitement universel: procédures de recherches concernant d'autres types de cancer, études pré-cliniques sur des animaux vivants, mise au point du médicament.
La molécule étudiée est la FSH (Hormone folliculo stimulante), elle se produit dans l'hypophyse et se trouve dans les ovaires et les testicules, en stimulant respectivement la production d'œstrogènes chez les femmes et des spermatozoïdes chez les hommes.
Selon l'INSERM, "Les vaisseaux sanguins qui expriment le récepteur de la FSH se trouvent à la périphérie de la tumeur. Le récepteur, quant à lui semble spécifiquement localisé sur la partie dite luminale des cellules qui tapissent la paroi des vaisseaux ce qui fait de lui une cible facile pour les agents de diagnostic et thérapie injectés dans le sang. Ces deux caractéristiques en font un marqueur biologique très prometteur et un candidat intéressant pour l’imagerie et la thérapie. Des expériences de détection par imagerie ont d’ores et déjà été effectuées avec succès par les chercheurs chez la souris."
Les recherches devraient encore durer plusieurs années, mais on pourra tout de même commencer les traitements bientôt.
* Ces travaux ont été publiés ce jeudi dans le New England Journal of Medicine.
A l'INSERM, les chercheurs sont optimistes même si d'autres étapes sont encore à franchir avant de pouvoir obtenir ce traitement universel: procédures de recherches concernant d'autres types de cancer, études pré-cliniques sur des animaux vivants, mise au point du médicament.
La molécule étudiée est la FSH (Hormone folliculo stimulante), elle se produit dans l'hypophyse et se trouve dans les ovaires et les testicules, en stimulant respectivement la production d'œstrogènes chez les femmes et des spermatozoïdes chez les hommes.
Selon l'INSERM, "Les vaisseaux sanguins qui expriment le récepteur de la FSH se trouvent à la périphérie de la tumeur. Le récepteur, quant à lui semble spécifiquement localisé sur la partie dite luminale des cellules qui tapissent la paroi des vaisseaux ce qui fait de lui une cible facile pour les agents de diagnostic et thérapie injectés dans le sang. Ces deux caractéristiques en font un marqueur biologique très prometteur et un candidat intéressant pour l’imagerie et la thérapie. Des expériences de détection par imagerie ont d’ores et déjà été effectuées avec succès par les chercheurs chez la souris."
Les recherches devraient encore durer plusieurs années, mais on pourra tout de même commencer les traitements bientôt.
* Ces travaux ont été publiés ce jeudi dans le New England Journal of Medicine.