I comme... IST (Infections Sexuellement Transmissibles)
A force de croire que ça n'arrive qu'au voisin,
on en oublie qu'on est soi-même le voisin de quelqu'un
Professeur Jill-Patrice Cassuto, chef de service en hématologie au CHU de Nice
Le retour des maladies oubliées
La blennorragie gonococcique est la célèbre "chaude-pisse" des marins et des militaires. Longtemps oubliée, elle a fait un come-back à la fin des années 1990. Depuis, le nombre de contaminations n'a cessé de croître. Non traitée, elle peut mener à une stérilité, surtout chez les femmes. Plus récemment, c'est la "petite vérole" ou syphilis qui est réapparue, alors même qu'aucun cas n'avait été diagnostiqé en France entre 1990 et 2000. Sans traitement, elle peut atteindre le cerveau, les nerfs et le coeur. Si les personnes contaminées sont majoritairement des hommes, homos ou bisexuels, le nombre de cas chez les hétérosexuels augmente d'année en année. Cette maladie se transmet beaucoup plus facilement que le sida par voie orale. "Il y a une certaine démobilisation vis-à-vis du port du préservatif", déplore Bernard, médecin au centre de dépistage de l'hôpital Saint-Roch à Nice, où cinq à six médecins se relaient pour assurer les consultations. "On a l'impression de se retrouver en 1985, quand on le recommandait lors des fellations. Sans oublier l'emploi d'une digue dentaire lors de la pratique du cunnilingus."
on en oublie qu'on est soi-même le voisin de quelqu'un
Professeur Jill-Patrice Cassuto, chef de service en hématologie au CHU de Nice
Le retour des maladies oubliées
La blennorragie gonococcique est la célèbre "chaude-pisse" des marins et des militaires. Longtemps oubliée, elle a fait un come-back à la fin des années 1990. Depuis, le nombre de contaminations n'a cessé de croître. Non traitée, elle peut mener à une stérilité, surtout chez les femmes. Plus récemment, c'est la "petite vérole" ou syphilis qui est réapparue, alors même qu'aucun cas n'avait été diagnostiqé en France entre 1990 et 2000. Sans traitement, elle peut atteindre le cerveau, les nerfs et le coeur. Si les personnes contaminées sont majoritairement des hommes, homos ou bisexuels, le nombre de cas chez les hétérosexuels augmente d'année en année. Cette maladie se transmet beaucoup plus facilement que le sida par voie orale. "Il y a une certaine démobilisation vis-à-vis du port du préservatif", déplore Bernard, médecin au centre de dépistage de l'hôpital Saint-Roch à Nice, où cinq à six médecins se relaient pour assurer les consultations. "On a l'impression de se retrouver en 1985, quand on le recommandait lors des fellations. Sans oublier l'emploi d'une digue dentaire lors de la pratique du cunnilingus."
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