Pour ou contre la fessée.mp3 (1.02 Mo)
De nombreux débats animent la communauté française: faut-il ou non interdire la fessée?
En Suède, pays exemplaire dans ce domaine, la question d'être allé trop loin ou non fait débat. D'une part car les familles au bout d'un certain moment ne parviennent plus à contenir les réactions de leurs enfants; des groupes d'éducation ont dû être créés pour aider les parents à gérer leur progéniture. Et d'autre part, car les comportements de certains adultes se complexifient de par leur éducation trop permissive. En effet, des réactions psychologiques excessives dues à un manque de frustration pendant l'enfance peuvent entrainer des réactions à risque et de déséquilibre à l'âge adulte souvent exprimées par la violence.
Même si le retour à la fessée n'est pas à l'ordre du jour dans le pays nordique, le retour à une éducation plus ferme n'est pas exclue.
En France, de nombreux Français psychologues et psychiatres restent très majoritairement opposés à cette forme de réprimande physique qu'est la fessée.
Cependant, ces professionnels se mobilisent en masse pour que les parents, de plus en plus absents ou démissionnaires, réapprennent le sens du mot éduquer et l'appliquent. De nombreux parents, par manque de caractère, par faiblesse, par culpabilité, fainéantise ou égoïsme ne joueraient pas leur rôle de parents et seraient trop laxistes.
Des institutrices d'école maternelles s'insurgent: certains parents sont si démissionnaires que, inactifs ou en activité professionnelle, ils comptent sur l'école pour nourrir leurs enfants le matin et les rhabiller en cas de besoin. Parfois, des assistantes sociales doivent même intervenir. Cet exemple est un extrême, mais cependant loin d'être un cas isolé. Les livres qui dénoncent ce fléau qu'est le manque d'éducation et les répercussions inexorables sur le caractère de l'enfant fleurissent.
Les auteurs les plus connus, comme le pédiatre Aldo Naouri, Robert Langis ou encore Jane Nelsen, pour n'en citer que quelques uns, dénoncent l'urgence d'éduquer ses enfants. Car pour eux, les aimer vraiment, c'est les éduquer.
Et qu'est-ce qu'éduquer? Les écouter, les accompagner tout en leur posant des limites, en leur disant non, mais aussi en les encourageant et tout cela, pour eux, sans fessée.
En Suède, pays exemplaire dans ce domaine, la question d'être allé trop loin ou non fait débat. D'une part car les familles au bout d'un certain moment ne parviennent plus à contenir les réactions de leurs enfants; des groupes d'éducation ont dû être créés pour aider les parents à gérer leur progéniture. Et d'autre part, car les comportements de certains adultes se complexifient de par leur éducation trop permissive. En effet, des réactions psychologiques excessives dues à un manque de frustration pendant l'enfance peuvent entrainer des réactions à risque et de déséquilibre à l'âge adulte souvent exprimées par la violence.
Même si le retour à la fessée n'est pas à l'ordre du jour dans le pays nordique, le retour à une éducation plus ferme n'est pas exclue.
En France, de nombreux Français psychologues et psychiatres restent très majoritairement opposés à cette forme de réprimande physique qu'est la fessée.
Cependant, ces professionnels se mobilisent en masse pour que les parents, de plus en plus absents ou démissionnaires, réapprennent le sens du mot éduquer et l'appliquent. De nombreux parents, par manque de caractère, par faiblesse, par culpabilité, fainéantise ou égoïsme ne joueraient pas leur rôle de parents et seraient trop laxistes.
Des institutrices d'école maternelles s'insurgent: certains parents sont si démissionnaires que, inactifs ou en activité professionnelle, ils comptent sur l'école pour nourrir leurs enfants le matin et les rhabiller en cas de besoin. Parfois, des assistantes sociales doivent même intervenir. Cet exemple est un extrême, mais cependant loin d'être un cas isolé. Les livres qui dénoncent ce fléau qu'est le manque d'éducation et les répercussions inexorables sur le caractère de l'enfant fleurissent.
Les auteurs les plus connus, comme le pédiatre Aldo Naouri, Robert Langis ou encore Jane Nelsen, pour n'en citer que quelques uns, dénoncent l'urgence d'éduquer ses enfants. Car pour eux, les aimer vraiment, c'est les éduquer.
Et qu'est-ce qu'éduquer? Les écouter, les accompagner tout en leur posant des limites, en leur disant non, mais aussi en les encourageant et tout cela, pour eux, sans fessée.