Il était une fois, l’Affaire Dupont de Ligonnès (2.58 Mo)
C’est le 21 avril 2011 que sont retrouvés dans leur maison les corps d’Agnès, Arthur, Thomas, Anne et Benoît soit l’épouse et les quatre enfants du présumé meurtrier, Xavier Dupont de Ligonnès resté introuvable depuis plus de huit ans. Depuis son dernier retrait de trente euros auprès d'une banque le 14 avril 2011 à Roquebrune-sur-Argens (soit quelques jours après la tuerie), plus personne n’entendra parler de lui.
Malgré des milliers de signalements un peu partout dans le monde notamment aux Etats-Unis où il avait créé une société en 2003 ou encore dans un monastère de Roquebrune-sur-Argens en PACA, l’affaire n’a jamais été élucidée et le présumé meurtrier jamais retrouvé.
Malgré des milliers de signalements un peu partout dans le monde notamment aux Etats-Unis où il avait créé une société en 2003 ou encore dans un monastère de Roquebrune-sur-Argens en PACA, l’affaire n’a jamais été élucidée et le présumé meurtrier jamais retrouvé.
L'arrestation
Tout cela avant ce samedi 12 octobre soit sept ans après les faits où l’on pouvait lire à la une du Parisien, Ouest France ou le Dauphiné Libéré que Xavier Dupont de Ligonnès avait été arrêté à l’aéroport de Glasgow.
Une source anonyme aurait en effet contacté des policiers à Paris pour leur indiquer la présence du fugitif à l’aéroport Charles-de-Gaulle vendredi 11 octobre, ce dernier s’apprêtant à quitter le pays pour Édimbourg. Faute de temps, ce sont finalement les autorités Écossaises qui capturent l’homme à la sortie de l’avion puis procèdent à un contrôle des empreintes.
Au même moment, le passeport est tracé et permet de guider les enquêteurs vers la maison du suspect, celle de Guy Joao à Limay dans les Yvelines. Les policiers vont rapidement se rendre compte du quiproquo puisque l’ensemble des informations recueillis dans le voisinage indiquent que ce dernier existe bel et bien. Le résultat négatif des tests ADN est officialisé publiquement le lendemain mettant fin à la garde à vue du suspect.
Entre temps, les chaînes d’informations avaient déjà déversé les images d’enquêtes et la rétrospective des huit années de traque du fugitif. Il y a une vingtaine d’années, l’erreur aurait sûrement fuité sur un journal local qui se serait honteusement excusé le lendemain matin. Mais ici, l’ensemble des médias ont fait fausse route. Un manque d’investigation, peut-être ? Une volonté à tout prix d’être dans le coup, plus sûrement. Depuis le lancement des sites médias et l’utilisation des réseaux sociaux comme outil d’actualité, on sait combien la réactivité est primordiale pour s’assurer le relais de l’information notamment de la part des lecteurs.
Pour autant, la réactivité des réseaux ne doit pas faire oublier l’essentiel, le travail méthodique du journalisme qui vérifie ses sources. Ici tout le monde est tombé dans le panneau et le fugitif cours toujours…
Une source anonyme aurait en effet contacté des policiers à Paris pour leur indiquer la présence du fugitif à l’aéroport Charles-de-Gaulle vendredi 11 octobre, ce dernier s’apprêtant à quitter le pays pour Édimbourg. Faute de temps, ce sont finalement les autorités Écossaises qui capturent l’homme à la sortie de l’avion puis procèdent à un contrôle des empreintes.
Au même moment, le passeport est tracé et permet de guider les enquêteurs vers la maison du suspect, celle de Guy Joao à Limay dans les Yvelines. Les policiers vont rapidement se rendre compte du quiproquo puisque l’ensemble des informations recueillis dans le voisinage indiquent que ce dernier existe bel et bien. Le résultat négatif des tests ADN est officialisé publiquement le lendemain mettant fin à la garde à vue du suspect.
Entre temps, les chaînes d’informations avaient déjà déversé les images d’enquêtes et la rétrospective des huit années de traque du fugitif. Il y a une vingtaine d’années, l’erreur aurait sûrement fuité sur un journal local qui se serait honteusement excusé le lendemain matin. Mais ici, l’ensemble des médias ont fait fausse route. Un manque d’investigation, peut-être ? Une volonté à tout prix d’être dans le coup, plus sûrement. Depuis le lancement des sites médias et l’utilisation des réseaux sociaux comme outil d’actualité, on sait combien la réactivité est primordiale pour s’assurer le relais de l’information notamment de la part des lecteurs.
Pour autant, la réactivité des réseaux ne doit pas faire oublier l’essentiel, le travail méthodique du journalisme qui vérifie ses sources. Ici tout le monde est tombé dans le panneau et le fugitif cours toujours…