La France est-elle vraiment la patrie du libertinage?
Les bases de comparaison internationale étant rares, voire inexistantes. Cette enquête fournit ainsi les premières données fiables sur des pratiques encore peu étudiées comme l’échangisme, le triolisme ou le mélangisme, permettant de dresser une carte des différents types de sexualité de groupe en Europe. Ces résultats tordent le cou à certaines idées reçues sur le caractère particulièrement "libertin" des Français sans pour autant démentir leur goût de plus en plus prononcé pour les jeux sexuels à plusieurs…
Les Belges sont incontestablement les champions d’Europe de l’échangisme: près d’un sur dix (9%) a déjà fréquenté un lieu échangiste (contre 6% en moyenne dans les autres pays) et 7% d’entre eux ont déjà pratiqué l’échange de partenaires entre couples (contre 4 à 6% dans les autres pays étudiés).
De loin les plus nombreux à avoir fait l’amour en présence d’autres personnes (17%, contre 10 à 13% dans les autres pays), les Belges partagent aussi avec les Britanniques la première place du podium pour ce qui est de la pratique de l’orgie (12%), c'est-à-dire la forme la plus extrême de sexualité de groupe.
En revanche, les pratiques n’impliquant pas de réels échanges de partenaire, comme le mélangisme (jeux sexuels entre couples sans pénétration) ou le côte-à-côtisme (rapports côte à côte sans contact entre couples), sont, elles, beaucoup plus répandues dans des pays comme le Royaume-Uni ou l’Espagne.
Si les Français ne sont pas les plus libertins, ils n’en sont pas moins de plus en plus nombreux à s’être déjà livrés à certaines pratiques comme l’échange de partenaires - ils sont 5% en 2014, soit deux fois plus qu’il y a 20 ans (2,4% en 1992) - ou l’orgie (8% en 2014, contre 6% en 1992).
De même, l’enquête bat en brèche certaines idées reçues sur le profil type des échangistes - longtemps perçus comme des personnes d’âge mûr évoluant dans un milieu plutôt urbain et privilégié - en confirmant la tendance au rajeunissement et à la démocratisation des adeptes de l’échangisme en France.
Les Belges sont incontestablement les champions d’Europe de l’échangisme: près d’un sur dix (9%) a déjà fréquenté un lieu échangiste (contre 6% en moyenne dans les autres pays) et 7% d’entre eux ont déjà pratiqué l’échange de partenaires entre couples (contre 4 à 6% dans les autres pays étudiés).
De loin les plus nombreux à avoir fait l’amour en présence d’autres personnes (17%, contre 10 à 13% dans les autres pays), les Belges partagent aussi avec les Britanniques la première place du podium pour ce qui est de la pratique de l’orgie (12%), c'est-à-dire la forme la plus extrême de sexualité de groupe.
En revanche, les pratiques n’impliquant pas de réels échanges de partenaire, comme le mélangisme (jeux sexuels entre couples sans pénétration) ou le côte-à-côtisme (rapports côte à côte sans contact entre couples), sont, elles, beaucoup plus répandues dans des pays comme le Royaume-Uni ou l’Espagne.
Si les Français ne sont pas les plus libertins, ils n’en sont pas moins de plus en plus nombreux à s’être déjà livrés à certaines pratiques comme l’échange de partenaires - ils sont 5% en 2014, soit deux fois plus qu’il y a 20 ans (2,4% en 1992) - ou l’orgie (8% en 2014, contre 6% en 1992).
De même, l’enquête bat en brèche certaines idées reçues sur le profil type des échangistes - longtemps perçus comme des personnes d’âge mûr évoluant dans un milieu plutôt urbain et privilégié - en confirmant la tendance au rajeunissement et à la démocratisation des adeptes de l’échangisme en France.
Échangisme, triolisme et autres mélangismes sont autant de formes d'affranchissement des codes traditionnels de la sexualité qui restent minoritaires en Europe: la majorité des Européens conservant une vision assez normative de la sexualité fondée sur le principe d'exclusivité sexuelle entre partenaires. Cependant, cette étude atteste du fait qu'une proportion croissante de la population ne limite plus sa sexualité à un cadre conjugal classique. En effet, si l'introduction d'un ou plusieurs partenaires dans la vie sexuelle d'un couple constitue toujours une prise de risques, elle apparaît aussi comme une forme de comportement extra-conjugal codifié dans lequel chacun est associé aux jeux sexuels de l'autre. Le désir des Français d'expérimenter des pratiques susceptibles de casser la routine, en fait ainsi une source de diversification du plaisir conjugal parmi d’autres.
Ces formes de sexualité de groupe participent donc, au même titre que la pratique d'autres jeux au sein du couple ( usage de sex-toy, pratiques SM soft,...) au développement d'une vie érotique plus variée.
* Étude réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 29 mars au 4 avril 2014 auprès d’un échantillon de 5.249 personnes âgées de 18 à 69 ans, extrait d’un échantillon représentatif des populations française, italienne, espagnole, belge, allemande et britannique âgées de 18 ans et plus. Dans chaque pays, l’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon dont la représentativité a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée, région, statut marital légal). Cliquez ici pour accéder aux résultats détaillés du sondage
Ces formes de sexualité de groupe participent donc, au même titre que la pratique d'autres jeux au sein du couple ( usage de sex-toy, pratiques SM soft,...) au développement d'une vie érotique plus variée.
* Étude réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 29 mars au 4 avril 2014 auprès d’un échantillon de 5.249 personnes âgées de 18 à 69 ans, extrait d’un échantillon représentatif des populations française, italienne, espagnole, belge, allemande et britannique âgées de 18 ans et plus. Dans chaque pays, l’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon dont la représentativité a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée, région, statut marital légal). Cliquez ici pour accéder aux résultats détaillés du sondage