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Ces jeunes filles, très tôt privées de leur enfance, voient leur avenir hypothéqué. Le plus souvent, les membres de la famille exercent des pressions sur l’adolescente, l’obligeant d’une manière ou d’une autre à ne pas s’y opposer. "Je me suis mariée par nécessité, par intérêt. Mes parents, de condition modeste, m'ont vendue dans le sens le plus littéral du terme comme une génisse, moyennant quelques billets de banque. Pourtant, j'étais douée à l’école", confie Fatima, Camerounaise mariée de force à l’âge de 16 ans.
De nombreuses raisons expliquent ce phénomène. La pauvreté, le poids de la tradition, la méconnaissance des textes soutenue par la non application des lois etc., sont autant de facteurs pouvant justifier cette pratique séculaire. "Mon mari a la main lourde. Il me frappe pour un oui, pour un non. Il m'a obligée à porter le voile. Je l'endure comme un châtiment. Je le porte comme le linceul d'un mort. Je suis une morte-vivante. Sortir est une véritable torture, doublement physique et psychique. Je suis une créature doublement violée", nous relate une jeune fille.
A l’instar de Fatima, une multitude de femmes mariées de force et précocement subissent le même sort. Violences physiques, abus sexuels, grossesses précoces et indésirées, déscolarisation, choc psychologique sont autant de conséquences qu’elles doivent endurer. Des filles meurent, souvent enceinte ou à l’accouchement, sous les yeux d’un entourage relativement indifférent.
Au Cameroun en Afrique Centrale, l’association les Jeunes ressortissants du village Hikoa-Malep (J.R.H.M.), a décidé de prendre le phénomène à bras le corps. Elle accompagne des victimes à retrouver le chemin de l’école, sensibilise la population en particulier les parents. L’association les invite à arrêter de marier de force leurs jeunes filles. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), quant à lui, envisage une éradication de cette pratique d’ici à 2030.
Vous êtes une victime? Où que vous soyez, n'hésitez pas à contacter l'association qui pourra vous venir en aide.
De nombreuses raisons expliquent ce phénomène. La pauvreté, le poids de la tradition, la méconnaissance des textes soutenue par la non application des lois etc., sont autant de facteurs pouvant justifier cette pratique séculaire. "Mon mari a la main lourde. Il me frappe pour un oui, pour un non. Il m'a obligée à porter le voile. Je l'endure comme un châtiment. Je le porte comme le linceul d'un mort. Je suis une morte-vivante. Sortir est une véritable torture, doublement physique et psychique. Je suis une créature doublement violée", nous relate une jeune fille.
A l’instar de Fatima, une multitude de femmes mariées de force et précocement subissent le même sort. Violences physiques, abus sexuels, grossesses précoces et indésirées, déscolarisation, choc psychologique sont autant de conséquences qu’elles doivent endurer. Des filles meurent, souvent enceinte ou à l’accouchement, sous les yeux d’un entourage relativement indifférent.
Au Cameroun en Afrique Centrale, l’association les Jeunes ressortissants du village Hikoa-Malep (J.R.H.M.), a décidé de prendre le phénomène à bras le corps. Elle accompagne des victimes à retrouver le chemin de l’école, sensibilise la population en particulier les parents. L’association les invite à arrêter de marier de force leurs jeunes filles. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), quant à lui, envisage une éradication de cette pratique d’ici à 2030.
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