L'Arabie saoudite, sunnite, et l'Iran, chiite, sont les deux puissances rivales de la région. Image du domaine public.
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Pour l'Arabie saoudite, l'exécution, le 2 janvier dernier, du dignitaire chiite saoudien Nimr Baqer Al-Nimr était "équitable" et l’Iran n’avait aucune légitimé à s’ingérer dans cette affaire qui ravive le conflit ancestral entre les sunnites et les chiites, les deux grandes familles de l'Islam.
Dans le cadre du drame irano-saoudien, l'Arabie saoudite continue de défendre ses positions en matière de politique nationale et internationale, et cherche à obtenir le soutien de la Russie, alliée de Téhéran dans le conflit syrien.
L'Arabie saoudite poursuit sa stratégie visant à engager la Russie dans un rapprochement politique destiné à assouplir la position de Moscou sur le dossier syrien, tout en la dissociant le plus possible des velléités de Téhéran. Riyad, qui a tout intérêt à prôner un renforcement des relations bilatérales avec Moscou, essaie de dissocier la crise syrienne de la crise diplomatique avec Téhéran et reste conscient qu’un accord sur la Syrie serait impossible sans passer par Moscou.
Reste à savoir qui des deux Etats, somme toute, similaires en matière de violation du droit international, obtiendra les faveurs de la Russie. Tout laisse à croire que la Russie sera la grande gagnante de la crise irano-saoudienne. Moscou a l'embarras du choix en se positionnant comme intermédiaire entre les deux pays et globalement comme "voie du dialogue" entre chiites et sunnites.
Dans le cadre du drame irano-saoudien, l'Arabie saoudite continue de défendre ses positions en matière de politique nationale et internationale, et cherche à obtenir le soutien de la Russie, alliée de Téhéran dans le conflit syrien.
L'Arabie saoudite poursuit sa stratégie visant à engager la Russie dans un rapprochement politique destiné à assouplir la position de Moscou sur le dossier syrien, tout en la dissociant le plus possible des velléités de Téhéran. Riyad, qui a tout intérêt à prôner un renforcement des relations bilatérales avec Moscou, essaie de dissocier la crise syrienne de la crise diplomatique avec Téhéran et reste conscient qu’un accord sur la Syrie serait impossible sans passer par Moscou.
Reste à savoir qui des deux Etats, somme toute, similaires en matière de violation du droit international, obtiendra les faveurs de la Russie. Tout laisse à croire que la Russie sera la grande gagnante de la crise irano-saoudienne. Moscou a l'embarras du choix en se positionnant comme intermédiaire entre les deux pays et globalement comme "voie du dialogue" entre chiites et sunnites.