Les universités proposant les programmes de formation en traduction qui en sont les membres se réunissent pour établir la structure directrice du réseau et réfléchir aux compétences dont devraient disposer les futurs traducteurs professionnels. En septembre dernier, trente-quatre programmes de niveau master, proposés par des universités de toute l’Europe, ont été sélectionnés pour devenir membres du réseau EMT pendant une période initiale de quatre ans. Un autre appel à candidature sera lancé à la fin de 2010. Avec le réseau EMT, on assiste à la création d’un label de qualité pour les programmes de formation en traduction de niveau master. Il ouvrira la voie à un enseignement de grande qualité qui élargira l’horizon professionnel des étudiants en traduction et fournira le personnel qualifié dont bénéficieront aussi les institutions publiques.
Leonard Orban, commissaire européen au multilinguisme, précise: "Le métier de traducteur a de l’avenir si on en croit une étude sur le secteur des langues que nous avons récemment présentée. C’est aussi un métier en constante évolution qui comprend des travaux de sous-titrage, de localisation, de mise en page, de révision linguistique de pages web, etc. Il peut aussi requérir des compétences qui ne relèvent pas de la traduction pure, comme les négociations avec les clients, la facturation, la gestion de projets, de délais et de budgets, pour en citer quelques-unes. Le projet EMT est le premier à prendre en considération tous ces éléments. Si l’un des effets secondaires du master européen de traduction est de provoquer un débat sur ce qu’il faut faire pour devenir un traducteur professionnel de premier ordre, cela permet de donner une orientation à la recherche en ce domaine et, à plus long terme, à la qualité de la formation de traducteur."
La première journée de la réunion est consacrée aux discussions entre les universités membres. Lors de la seconde journée, les universités dont les candidatures n’ont pas été retenues à l’issue du premier appel sont elles aussi invitées à contribuer au développement du projet.
Un autre but de cette réunion du réseau EMT est de lancer une analyse prospective sur les compétences dont le traducteur devra disposer à l’avenir et que les universités participant au programme EMT devront donc lui permettre d’acquérir. Si on s’en tient à l’actuel ensemble de critères qui a déterminé, en septembre, la sélection des trente-quatre programmes, les étudiants inscrits en master dans des programmes bénéficiant du label de qualité EMT acquerront des compétences leur permettant de fournir des services de traduction au sens large du terme, comprenant tous les types de communication multilingue. Ainsi, ils développeront des compétences axées sur la prestation de services de traduction , ce qui comprend la stratégie de vente, les relations avec les clients, la gestion des délais, des budgets et de la facturation. Ils acquerront des compétences linguistiques et interculturelles , comme la capacité de résumer des textes et de comprendre des présuppositions ou des allusions, etc. Ils seront initiés à la recherche d’informations et au développement à la fois de leurs compétences technologiques (outils terminologiques et outils de traduction, gestion de base de données etc.) et de leurs compétences thématiques.
Traducteur ou interprète?
La Commission européenne possède deux services linguistiques distincts: la DG (direction générale) de la traduction et la DG Interpretation. Ces deux services recrutent leur personnel de façon indépendante, selon des critères différents. Les linguistes de la Commission travaillent exclusivement pour l’un ou pour l’autre service.
Les traducteurs travaillent par écrit et les interprètes, uniquement à l’oral. Il s’agit donc de deux professions différentes.
Leonard Orban, commissaire européen au multilinguisme, précise: "Le métier de traducteur a de l’avenir si on en croit une étude sur le secteur des langues que nous avons récemment présentée. C’est aussi un métier en constante évolution qui comprend des travaux de sous-titrage, de localisation, de mise en page, de révision linguistique de pages web, etc. Il peut aussi requérir des compétences qui ne relèvent pas de la traduction pure, comme les négociations avec les clients, la facturation, la gestion de projets, de délais et de budgets, pour en citer quelques-unes. Le projet EMT est le premier à prendre en considération tous ces éléments. Si l’un des effets secondaires du master européen de traduction est de provoquer un débat sur ce qu’il faut faire pour devenir un traducteur professionnel de premier ordre, cela permet de donner une orientation à la recherche en ce domaine et, à plus long terme, à la qualité de la formation de traducteur."
La première journée de la réunion est consacrée aux discussions entre les universités membres. Lors de la seconde journée, les universités dont les candidatures n’ont pas été retenues à l’issue du premier appel sont elles aussi invitées à contribuer au développement du projet.
Un autre but de cette réunion du réseau EMT est de lancer une analyse prospective sur les compétences dont le traducteur devra disposer à l’avenir et que les universités participant au programme EMT devront donc lui permettre d’acquérir. Si on s’en tient à l’actuel ensemble de critères qui a déterminé, en septembre, la sélection des trente-quatre programmes, les étudiants inscrits en master dans des programmes bénéficiant du label de qualité EMT acquerront des compétences leur permettant de fournir des services de traduction au sens large du terme, comprenant tous les types de communication multilingue. Ainsi, ils développeront des compétences axées sur la prestation de services de traduction , ce qui comprend la stratégie de vente, les relations avec les clients, la gestion des délais, des budgets et de la facturation. Ils acquerront des compétences linguistiques et interculturelles , comme la capacité de résumer des textes et de comprendre des présuppositions ou des allusions, etc. Ils seront initiés à la recherche d’informations et au développement à la fois de leurs compétences technologiques (outils terminologiques et outils de traduction, gestion de base de données etc.) et de leurs compétences thématiques.
Traducteur ou interprète?
La Commission européenne possède deux services linguistiques distincts: la DG (direction générale) de la traduction et la DG Interpretation. Ces deux services recrutent leur personnel de façon indépendante, selon des critères différents. Les linguistes de la Commission travaillent exclusivement pour l’un ou pour l’autre service.
Les traducteurs travaillent par écrit et les interprètes, uniquement à l’oral. Il s’agit donc de deux professions différentes.