La psychiatrie et le DSM: une imposture meurtrière

Quel amalgame.
Le DSM est un manuel à visée épidémiologique. Son utilisation a été déviée, et la v...  

Quel amalgame.
Le DSM est un manuel à visée épidémiologique. Son utilisation a été déviée, et la version V a tendance à tout codifier, on est bien d'accord.

Par contre, tous les psychiatres ne s'en servent pas comme manuel diagnostic, loin de là. Je vous propose de lire le dernier Cyrulnick à ce propos, il y écrit : "aucun psychiatre ne lit le DSM."

Par ailleurs, affirmer que les traitements psychiatriques sont inefficaces et qu'ils tuent les gens est à la limite de la désinformation.
Les effets secondaires existent, personne ne le nie. Ils peuvent être graves. Tout comme en cardiologie ou en diabétologie. La psychiatrie est une spécialité médicale.
Comment faisait-on avant les neuroleptiques et les anti-psychotiques? Comment faisaient les personnes souffrant de troubles psychiatriques graves avec leurs symptômes? On parle de schizophrénie, de bipolarité sévère.
Ils étaient enfermés à l'asile. Maintenant, la vie existe hors les mûrs de l'hôpital, avec un traitement, un suivi ambulatoire.
Il existe des associations de famille : l'UNAFAM par exemple qui sont en mesure de témoigner de l'intérêt des médicaments, de la psychothérapie, de la psychanalyse, des prises en charge cognitives lorsqu'elles sont envisagées de manière complémentaire.
Dans ce cas, elles soignent une maladie et surtout une personne en situation de souffrance psychique.

Il ne m'a pas semblé que l'article montrait le lien entre la CCDH et le mouvement de scientologie(fondateur) afin que les lecteurs puissent saisir le caractère très subjectif du propos. Il me semble donc que nous sommes assez loin d'un article qui transmet une information étayée et objective.

Bonjour,

Je suis une personne qui prends des neuroleptiques, qui a fréquenté d'autres personnes en...  

Bonjour,

Je suis une personne qui prends des neuroleptiques, qui a fréquenté d'autres personnes en prenant. J'ai aussi de bonnes connaissances en biologie, des connaissances sur ce que l'on sait actuellement sur le cerveau, et je fréquente des personnes qui sont au plus haut dans la recherche en neurobiologie au niveau international (chercheurs de l'université de Genève).

Je suis assez consterné que la scientologie essaie de rallier à sa cause les personnes les plus fragiles et démunies psychologiquement, j'ai moi même la première fois que j'ai lu un article de la CCDH pas fait le lien immédiatement avec cette secte.

CEPENDANT, mon avis sur la psychiatrie, actuelle ou passée est très critique.
Les psychiatres, même si ils affirmes avoir des preuves scientifiques sur l'action de leur médicaments neuroleptiques (1ère, 2ème ou 3ème génération), et même si ils publient beaucoup d'articles, n'ont pas de démarches scientifique. L'état actuel de la neurobiologie (après tout le cerveau c'est de la neurobiologie) se limite à essayer de comprendre certaines fonctions du système sensoriel, au niveau neurologique et neurogénétique. Nous ne comprenons pas encore ce qu'est l'information au niveau neuronal, nous ne comprenons pas non plus ce que le cerveau fait, son fonctionnement global. plus loin encore, et ça nous prendra encore des décennies si ce n'est pas un demi siècle, nous ne savons pas ce que sont nos états subjectifs, nos perceptions, nos émotions, notre conscience. Cela est complètement au delà de notre compréhension actuelle, et les réponses aux questions telles que "pourquoi je me sens mal?" ou "pourquoi j'ai une hallucination?" sont totalement au delà de notre portée actuellement. Et la psychiatrie cherche à traiter des problème subjectifs, comme supprimer une hallucination (qui est totalement subjective) ou un mal être dépressif (aussi totalement subjectif, comme toute émotion). On peut avoir trouvé par hasard, des molécules qui agissent ENTRE AUTRE, sur des phénomènes subjectifs, comme les émotions et les hallucinations, mais nous ne pouvons prétendre traiter un problème, si nous ne savons pas ce qu'est le problème.
Ce qui me révolte dans les mouvements psychiatriques, c'est l'arrogance de beaucoup de psychiatres, qui prétendent comprendre ce qu'ils font en donnant des neuroleptiques à leur patients. Qui vont invoquer "l'hypothèse dopaminergique" ou "gutamatergique" comme motif suffisant pour prescrire les neuroleptiques, alors que ces théories là, sont toutes sauf claires, et même entrent en contradictions avec les recherches actuelles, où l'on peut observer avec un scanner à émissions de positron, un blockage total des voies dopaminergiques de patients sous neuroleptiques, alors que certains sont toujours délirants. Je dirais aussi, que depuis un siècle au moins, la psychiatrie dans son ensemble, prétend savoir la cause des psychose, et propose selon les époques, différentes thérapie. chocs hypothermique, coma insulinique, lobotomie (de Walter Freeman), thérapie éléctroconvulsive, et maintenant neuroleptiques... A chaque fois, il y avait une justification "scientifique" à leur différentes thérapies, et les neuroleptiques en sont une de plus. Même si ils sont plus efficaces, il transforment beaucoup de gens en quasi zombies, et ces mêmes patients, on les retrouvent sur les sites comme doctissimo où ils se peignent en vain, car les psychiatres (dans leur immense majorité) ne les écoutent pas vraiment.
Aussi, des études que l'on trouve sur internet, remettent en question la prise continuelle de neuroleptiques.
Dans les pays en voie de développement, les patients reçoivent souvent des neuroleptiques de manière discontinue, centrée surtout sur les phases de crise. Pourtant le taux de patient dont leur état s'améliore, est plus élevé dans les pays en développement, que dans les pays occidentaux. Chose qui devraient être prise sérieusement par psychiatres.